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’amour, on le perd ; les autres, qu’on y perd son
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. À qui plairai-je ? À ceux qui veulent savoir, peut-être, ou même gué
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c entendu que j’ai simplifié. Pourquoi perdre son
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et son style à expliquer sans cesse que la réalité est plus complexe
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sait où cela peut nous mener ? Là-dessus, il est
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de passer à l’opération annoncée. La condition de sa réussite est san
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lever Iseut et d’obéir à son destin. Les mœurs du
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sanctionnent le droit du plus fort, elles le divinisent même sans le
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n visait ce but, mais la conscience n’a pas eu le
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d’intervenir et de gauchir le geste spontané. Et c’est pourquoi les p
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t jusqu’à moi sur les vents du soir, lorsqu’en un
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lointain la mort du père fut annoncée au fils. Dans l’aube sinistre,
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ous paraît le plus vrai. C’est la superstition du
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, la manie de « ramener » le sublime à l’infime, l’étrange erreur qui
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humaine n’est point portée en tous lieux et tous
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à diviniser son Désir dans des formes toujours semblables. Je ne sais
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e domine le xiie siècle provençal : Dans le même
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que le lyrisme du domnei, et dans les mêmes provinces, et dans les mê
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arçons ne pèlent pas leurs pommes. Après Noël, au
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où l’Enfant est trop jeune pour manger des fruits, Suso ne mange pas
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s actions que nous rapportent les chroniqueurs du
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sont parmi les folles, les plus « surréalistes » qu’ait connues l’his
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on contre les « vingtiémistes » chevronnés de son
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.) On a remarqué qu’à l’objection n° 4, je n’ai répondu jusqu’ici que
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mythe. De l’ensemble de ces convergences, il est
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de tirer la conclusion : l’amour-passion glorifié par le mythe fut ré
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en un monisme eschatologique, puisqu’à la fin des
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, Satan et la matière seront illuminés, tandis que l’orthodoxie croit
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an sera damné pour toujours. Il reste que dans ce
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, le manichéen condamne la vie, tandis que le chrétien revient à elle,
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is l’âme souffre séparation et réjection, dans le
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même de la plus vive ardeur de son amour. Il y aurait à citer cent pa
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même de l’« amitié » d’Iseut, qu’il la tiendra un
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pour ennemie, et qu’il acceptera le « mariage blanc » avec l’autre Is
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appelle « expliquer ». Que ce soit, la plupart du
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, au prix des pires dénis du sens critique, je n’ai pas à le montrer i
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stiques Cette décision tout arbitraire, il est
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de la prendre ici, et de la prendre en faveur de l’esprit, c’est-à-di
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ri pour avoir tardé d’aller vers le Seigneur. Le
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venait où les poètes succomberaient aux charmes du miroir et de la rh
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r de Pétrarque pour Laure : Je bénis le lieu, le
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, l’heure Où si haut visèrent mes yeux, Et je dis : Ô mon âme, il te f
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de « chevalerie célestielle » qu’on lisait de son
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avec passion132. Il ne s’en prend, dans son Quichotte, qu’aux romans
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pas initié, et suivre une voie que le malheur des
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rend totalement impraticable. L’Église de Rome a triomphé. Mieux vaut
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oup plus grand nombre… Comment les légendes de ce
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n’auraient-elles point gardé de traces des luttes violentes qui oppos
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ique hérésie que nous trouvons partout et en tous
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à l’origine du grand lyrisme passionnel ? Quant au « matérialisme » d
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s’il a cru se guérir du mythe. « Les femmes de ce
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n’aiment pas avec le cœur, elles aiment avec la tête », dit l’abbé Ga
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e, et de chaque homme, introduit dans le monde le
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; de même que la faute des amants légendaires contre les lois de l’am
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t clair. Il s’agit donc de supprimer l’obstacle à
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, ce qui amène par définition la fin du roman et du film : « et ils eu
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ons plus de « déclarations d’amour » dans le même
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que nous admettons la guerre sans « déclaration » préalable. Nous rev
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ssit à s’imposer à la réalité la plus violente du
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, celle de la guerre. Exemple unique d’un ars amandi qui donne naissan
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s d’État, et même d’excellents capitaines pour ce
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-là.169 Ces capitaines, c’étaient les condottieri. Soldats de métie
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quentes et si fortes qu’elles faisaient en peu de
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ce qu’on ne faisait auparavant en Italie qu’en plusieurs jours ; enfi
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ces comédiens étonnants, pareils à ces livres du
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dans lesquels il n’y a pas un sentiment exprimé qui ne soit feint ou
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rêts : elles préfèrent la mort héroïque. (De tous
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les guerres de religion ont été de beaucoup les plus violentes.) Ceci
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acilement dans le domaine des sentiments… De tous
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, la force qui a mis en mouvement les révolutions les plus violentes a
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emballait follement. (Mein Kampf) Oui, « de tous
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» ce fut ainsi. Mais la nouveauté de notre temps, c’est que l’action
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temps » ce fut ainsi. Mais la nouveauté de notre
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, c’est que l’action passionnelle sur les masses, telle que la définit
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ur. Car l’engagement religieux est pris « pour le
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et l’éternité », c’est-à-dire qu’il ne tient aucun compte des variati
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re et non de l’avoir : les moralistes de tous les
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l’ont répété, et notre temps n’apporte rien qui doive nous faire chan
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ralistes de tous les temps l’ont répété, et notre
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n’apporte rien qui doive nous faire changer d’avis. Tout bonheur que
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usion sans grandeur où se débattent les hommes du
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profane : au lieu de l’épée du chevalier, entre le bourgeois et sa fe
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Il vit toujours dans l’immédiat, il n’a jamais le
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d’aimer — d’attendre et de se souvenir — et rien de ce qu’il désire n
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passion comme une entité historique, née dans un
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et dans des lieux déterminés, et sous des astres dont le cours est ca
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e problème ne comporte pas d’échappatoire dans le
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à venir. S’il n’est peut-être pas possible à l’homme — à un homme dét
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rs esprits demeurent absolument valables. De tout
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, les raisons du philistin ont eu mauvaise conscience devant les ironi
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eur du « stade éthique » (c’est la « plénitude du
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») ; puis condamne enfin ce mariage, suprême obstacle du « stade reli
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cle du « stade religieux », puisqu’il nous lie au
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, précisément, quand la foi veut l’éternité ! Que répondre à cet homme
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e l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un
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, afin de vaquer à la prière ; puis retournez ensemble de peur que Sat
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re côté — et je suppose que la vie vous laisse le
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de calculer — jamais vous ne pourrez prévoir votre future évolution,
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ité, les guerres, tout comme la politique de leur
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, étaient extrêmement informes, et apparemment incohérentes. La guerre
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autrui dans la philosophie de D. A. F. de Sade et
Temps
et Agressivité. (Recherches philosophiques, tomes IV et V.) L’auteur