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esque, on tentera de décrire l’œuvre du diable au
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présent, en face de nous et parmi nous : le grand Truquage. La plupar
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un essai d’interpréter certains déboires de notre
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, en les rapportant à l’action du seul être qui s’en réjouisse.
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l’Éternel et de la Création, de l’éternité et du
temps
. Ce sont des intentions divines, des messagers, — comme le dit leur n
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vin et la nature de l’homme. Et voici le deuxième
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de la tentation : La femme vit que l’arbre était bon à manger et agr
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dire fort bien adapté à la myopie spirituelle des
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modernes. Voici : depuis deux ou trois siècles, il a plu au diable de
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ucoup s’y arrêtent : « Comment peut-on perdre son
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avec ces balivernes d’un autre âge ? » Or ce sont eux qui s’y laissen
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ritable Antéchrist ne se révélera qu’à la fin des
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, comme notre accusateur impitoyable. Et alors, nous n’aurons plus d’a
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e qui s’est fait par lui. Qu’il y ait eu dans ces
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aveugles à toute réalité non numérable le fait qu’il vous faut bien n
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des directeurs de conscience. Mais la misère des
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et le sentiment d’impuissance qu’éprouvent les individus dans notre m
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ne donnez pas de raisons aux masses, car de tous
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, « les forces qui ont produit les plus grands changements dans le mon
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. Vieille vérité théologique, que les malheurs du
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illustrent et raniment : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et
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s qui est diabolique, cela s’est fait de tous les
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, c’était, si l’on peut dire, égoïsme normal, soif de richesses, vulga
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ement qu’Hitler incarne seul tout le mal de notre
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. Or ce disant, ils usent en vérité d’un procédé exactement semblable
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u diable… 25. La Cinquième Colonne de tous les
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J’ai dit du mal de tout le monde, des hitlériens et des démocrates
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n être presque démodée. Car Satan marche avec son
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, et paraît se soucier de moins en moins de persuader l’individu, dans
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re un livre sur la possession diabolique dans les
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modernes, et montrer comment l’humanité qui se donne au diable, de no
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nt que c’était l’autre. Ainsi les hommes de notre
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, poussés par leurs « complexes de culpabilité » et fuyant devant l’av
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part de nos idéaux, enfin l’évolution générale du
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, favorisent ce Plan de mille manières. Tout concourt, dans le cadre d
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ulement. Elle est dans la pensée des hommes de ce
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, elle a ses sources au plus intime des existences individuelles. Et c
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la tour de Babel, qui est le grand mythe de notre
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. Bien qu’il ne soit pas mentionné dans le récit du chapitre onze de l
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e serpent. Ils la mangent, et ils entrent dans le
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où l’on meurt. Si nous nous faisons une ville nous resterons unis, se
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sées vivaient à part les unes des autres. Avec le
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elles se créèrent des langages techniques, jargons de métier, patois
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» À vrai dire, on en rase pas mal, ces derniers
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. 34. « Vital » et autres sophismes Tout le mal vient de vouloir
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evenue la grande affaire de notre civilisation en
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de paix, — la religion de ceux qui n’en voulaient plus. Son empire s’
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e par les faiblesses qu’il autorise, il est grand
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de le disqualifier au nom et pour l’amour de l’amour même. Il est tem
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er au nom et pour l’amour de l’amour même. Il est
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de décourager les innombrables amateurs sans vocation qui l’apprennen
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on accueille ou que l’on rejette un être, dans le
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d’un premier regard. Voici l’accueil, et l’on entre en passion comme
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de votre choix. Qu’il se détourne de vous pour un
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, voici le monde dépeuplé. Qu’il vous repousse, et vous voici comme ex
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e la morale en vigueur dans son milieu, et de son
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. D’où l’on devrait déduire que le meilleur moyen de prévenir les état
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affadissement, l’on serait tenté de regretter le
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où Satan proposait des combats plus féconds… 38. L’Éternel féminin
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e le dit bien, contre les romantiques de tous les
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: « Entre nous, ce sont choses que j’ai toujours vues de singulier ac
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Saint Paul est le plus grand réaliste de tous les
temps
.) Mais le culte romantique de la femme a inverti cet ordre naturel. T
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ans et les films, et contre l’opinion courante du
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, qui voient le signe de la vraie passion dans le cri « c’est plus for
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en entendu. Nous nous sommes dévisagés un certain
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: je ne trouvais pas son regard, il me semblait que ce regard fuyait
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s étions couchés chez nous. Je ne sais combien de
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cela va durer. Elle délire et j’ai cette balle dans le cœur. Et voici
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nt » qui ne sait pas où il va… Je me souviens des
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heureux — notre illusion. « Vous ne mourrez plus ! », nous disait l’A
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our Gestapo. Occupons-nous maintenant du deuxième
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de l’attaque. Il y faut des hommes réveillés. Deutschland erwache !
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s des oreilles pour l’entendre ? Le malheur de ce
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les ouvrira ! Et c’est ici que m’apparaît dans sa grandeur le rôle ir
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de je ne souhaiterais pas d’être né dans un autre
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! Tout signifie, autour de nous, tout s’amplifie aux dimensions de la
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s, ses lois connues et ses mystères. Dans le même
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le développement aberrant de nos morales rationalistes, puis individu
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jour elles sont là, malgré nous. Ne serait-il pas
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de vouloir ce qui arrive, de vouloir l’impossible favorable, c’est-à-
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auditeurs, qu’il y ait ou non des choses à dire.
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où les mots s’usaient plus vite qu’en aucun siècle de l’Histoire, tem
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aient plus vite qu’en aucun siècle de l’Histoire,
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de la grande prostitution de cette parole qui devait être la mesure d
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ment de fumée noire qui obscurcit le ciel pour un
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, et peut-être nous fait pleurer, puis tout est clair et juste de nouv
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sens — c’est une phrase de Poe qui depuis quelque
temps
me fascine — « une certaine énergie calme, brillante et indomptable,