1 esque, on tentera de décrire l’œuvre du diable au temps présent, en face de nous et parmi nous : le grand Truquage. La plupa

2 un essai d’interpréter certains déboires de notre temps , en les rapportant à l’action du seul être qui s’en réjouisse.

3 ucoup s’y arrêtent : « Comment peut-on perdre son temps avec ces balivernes d’un autre âge ? » Or il me semble que ce sont eu

4 ons et les mythes détenteurs du sens général. Le temps est venu de dépasser le faux dilemme rationalisme ou irrationalisme.

5 Elle a fait trop de bruit dans le siècle. Il est temps de réconcilier la raison et les forces qui lui échappent, dans la syn

6 l’Éternel et de la Création, de l’éternité et du temps . Ce sont des intentions divines, des messagers, — comme le dit leur n

7 n et la nature de l’homme4. Et voici le deuxième temps de la tentation : « La femme vit que l’arbre était bon à manger et ag

8 homme les conçoit, sont des coutumes relatives au temps , aux civilisations, et souvent même aux conditions physiques d’un pay

9 re. Tout simplement, le diable habite ailleurs en temps normal. Poussé par la logique impérative du camouflage, obéissant au

10 ritable Antéchrist ne se révélera qu’à la fin des temps , comme notre accusateur impitoyable. Et alors nous n’aurons plus d’au

11 qui s’est fait par lui. Qu’il y ait eu dans ces temps aveugles à toute réalité non numérable le fait qu’il vous faut bien n

12 des directeurs de conscience. Mais la misère des temps et le sentiment d’impuissance qu’éprouvent les individus dans notre m

13 ne donnez pas de raisons aux masses, car de tous temps « les forces qui ont produit les plus grands changements dans le mond

14 . Vieille vérité théologique, que les malheurs du temps illustrent et raniment : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et

15 ys qui est diabolique cela s’est fait de tous les temps , c’était si l’on peut dire, égoïsme normal, soif de richesses, vulgai

16 perdue, mais que lui importe ? Il sait qu’il a le temps pour lui, si Dieu garde l’éternité. Quel sera le nouveau plan stratég

17 ui, n’est pas le malheur que l’on croit. C’est le temps où l’esprit va reprendre ses droits, pensent les hommes. Mais quand j

18 te chez les primitifs, la guerre était le « grand Temps  » de l’humanité moderne, la seule excuse que notre esprit pût accepte

19 x du xxe siècle. Un des dilemmes fameux de notre temps fut posé aux Allemands par Goering : c’était du beurre ou des canons.

20 homme n’adore que son propre reflet. » Ce sera le temps de regretter les dictatures qui tuent les corps mais qui ne peuvent r

21 ent qu’Hitler incarnait seul tout le mal de notre temps , et qu’il était un monstre avec lequel nous n’avions vraiment rien de

22 Bien entendu, ces procédures sont justifiables en temps de guerre. Une société démocratique doit se protéger comme les autres

23 le devra même s’organiser mieux que les autres en temps de paix, non seulement pour sa sécurité mais aussi pour le bien commu

24 étant la position d’une réalité éternelle dans le temps  : ainsi l’Incarnation et le miracle. Caricaturé par le diable, l’absu

25 diable. 36. La cinquième colonne de tous les temps J’ai dit du mal de tout le monde, des totalitaires et des démocrat

26 t tout le monde le connaît. Mr. Time croit que le temps c’est de l’argent. Or il gagne beaucoup d’argent et pourtant il n’a j

27 ne beaucoup d’argent et pourtant il n’a jamais le temps . Serait-ce qu’il n’a de temps que pour l’argent, ce Mr. Time ? Ou bie

28 nt il n’a jamais le temps. Serait-ce qu’il n’a de temps que pour l’argent, ce Mr. Time ? Ou bien la réciproque du fameux dict

29 urément, elle ne l’est pas. L’argent n’est pas du temps , il en prend au contraire. Nous sommes donc en présence d’un phénomèn

30 ’un phénomène à sens unique : la transmutation du temps en argent, sans retour. Certains prennent beaucoup de temps pour fair

31 rgent, sans retour. Certains prennent beaucoup de temps pour faire un peu d’argent, tandis que d’autres font beaucoup d’argen

32 que d’autres font beaucoup d’argent en un rien de temps . Peu nous importe. Ce qui est frappant, c’est que Mr. Time peut gaspi

33 rdre. Les mendiants au contraire, ils ont tout le temps . Tout le temps de n’avoir pas d’argent ; ou d’en attendre ; et de n’e

34 ants au contraire, ils ont tout le temps. Tout le temps de n’avoir pas d’argent ; ou d’en attendre ; et de n’en plus attendre

35 oser qu’on le lui montre du doigt, car il faut le temps de bien regarder ces choses pour qu’elles existent. Mr. Time n’aura j

36 pour qu’elles existent. Mr. Time n’aura jamais le temps . Il n’a jamais le temps, Mr. Time : c’est le temps qui l’a. On sait q

37 Mr. Time n’aura jamais le temps. Il n’a jamais le temps , Mr. Time : c’est le temps qui l’a. On sait que le diable est le Prin

38 emps. Il n’a jamais le temps, Mr. Time : c’est le temps qui l’a. On sait que le diable est le Prince du Temps, comme Dieu le

39 nce du Temps, comme Dieu le Roi de l’Éternité. Le temps sans fin, voilà l’Enfer. La présence parfaite, voilà l’Éternité.

40 tant du chœur resplendissant, dans l’espace et le temps consacrés. Serait-ce un mystérieux écho de la rédemption dans son abî

41 ouverte de la science. Nous regretterons alors le temps des clins d’œil de la destinée, quand nous pouvions encore les accuei

42 n être presque démodée. Car Satan marche avec son temps , et paraît se soucier de moins en moins de persuader l’individu, dans

43 re un livre sur la possession diabolique dans les temps modernes, et montrer comment l’humanité qui se donne au diable, de no

44 nt que c’était l’autre. Ainsi les hommes de notre temps , poussés par leurs « complexes de culpabilité » et fuyant devant l’av

45 part de nos idéaux, enfin l’évolution générale du temps , favorisent ce Plan de mille manières. Tout concourt, dans le cadre d

46 ulement. Elle est dans la pensée des hommes de ce temps , elle a ses sources au plus intime des existences individuelles. Et c

47 la tour de Babel, qui est le grand mythe de notre temps . Bien qu’il ne soit pas mentionné dans le récit du chapitre onze de l

48 e serpent. Ils la mangent, et ils entrent dans le Temps où l’on meurt. Si nous nous faisons une ville nous resterons unis, se

49 sées vivaient à part les unes des autres. Avec le temps elles se créèrent des langages techniques, jargons de métier, patois

50 ! » À vrai dire, on en rase pas mal, ces derniers temps . 49. L’Ennui, sentiment moderne La somme du bien et du mal dan

51 aque siècle est vraisemblablement la même : notre temps n’est pas pire qu’un autre, en dépit des triomphes du Progrès. Seule,

52 evenue la grande affaire de notre civilisation en temps de paix, — la religion de ceux qui n’en voulaient plus. Son empire s’

53 e par les faiblesses qu’il autorise, il est grand temps de le disqualifier au nom et pour l’amour de l’amour même. Il est tem

54 er au nom et pour l’amour de l’amour même. Il est temps de décourager les innombrables amateurs sans vocation qui l’apprennen

55 on accueille ou que l’on rejette un être, dans le temps d’un premier regard. Voici l’accueil, et l’on entre en passion comme

56 de votre choix. Qu’il se détourne de vous pour un temps , voici le monde dépeuplé. Qu’il vous repousse, et vous voici comme ex

57 e la morale en vigueur dans son milieu, et de son temps . D’où l’on devrait déduire que le meilleur moyen de prévenir les état

58 affadissement, l’on serait tenté de regretter le temps où Satan proposait des combats plus féconds… 54. L’Éternel fémini

59 e le dit bien, contre les romantiques de tous les temps  : « Entre nous, ce sont choses que j’ai toujours vues de singulier ac

60 Saint Paul est le plus grand réaliste de tous les temps .) Mais le culte romantique de la femme a inverti cet ordre naturel. T

61 ans et les films, et contre l’opinion courante du temps , qui voient le signe de la vraie passion dans le cri « c’est plus for

62 en entendu. Nous nous sommes dévisagés un certain temps  : je ne trouvais pas son regard, il me semblait que ce regard fuyait

63 s étions couchés chez nous. Je ne sais combien de temps cela va durer. Elle délire et j’ai cette balle dans le cœur. Et voici

64 nt » qui ne sait pas où il va… Je me souviens des temps heureux — notre illusion. « Vous ne mourrez plus ! », nous disait l’A

65 our Gestapo. Occupons-nous maintenant du deuxième temps de l’attaque. Il y faut des hommes réveillés. Deutschland erwache !

66 s des oreilles pour l’entendre ? Le malheur de ce temps les ouvrira. C’est ici que nous apparaît dans sa grandeur le rôle iro

67 de je ne souhaiterais pas d’être né dans un autre temps  ! Tout signifie, autour de nous, tout s’amplifie aux dimensions de la

68 s, ses lois connues et ses mystères. Dans le même temps le développement aberrant de nos morales rationalistes, puis individu

69 jour elles sont là, malgré nous. Ne serait-il pas temps de vouloir ce qui arrive, de vouloir l’impossible favorable, c’est-à-

70 auditeurs, qu’il y ait ou non des choses à dire. Temps où les mots s’usaient plus vite qu’en aucun siècle de l’Histoire, tem

71 aient plus vite qu’en aucun siècle de l’Histoire, temps de la grande prostitution de cette parole qui devait être la mesure d

72 ment de fumée noire qui obscurcit le ciel pour un temps , et peut-être nous fait pleurer, puis tout est clair et juste de nouv

73 sens — c’est une phrase de Poe qui depuis quelque temps me fascine — « une certaine énergie calme, brillante et indomptable,