1 1950, Lettres aux députés européens. Première lettre
1 ourg — ou de Rome, ou même d’Ankara — en moins de temps qu’il n’en fallait, il y a cent ans, pour aller de Genève ou des Gris
2 x se persuader qu’on peut aller très vite. Car le temps fait beaucup à l’affaire. Celui que vous n’auriez pas, Staline le pre
3 ue vous n’auriez pas, Staline le prend : c’est le temps de méditer avant d’agir. Mais celui que vous risquez de perdre, cet é
4 é, soyez bien sûrs qu’il le retrouvera : c’est le temps de modifier non pas des paragraphes mais l’ordre de bataille de l’Arm
2 1950, Lettres aux députés européens. Deuxième lettre
5 déralistes, qui pensent comme des millions que le temps presse et que les lenteurs de l’Assemblée, ramenées par les ministres
6 aucun motif de croire qu’on leur laissera tout le temps d’aller lentement, et le loisir d’être prudents. Festina lente nous d
7 rien que l’on sache. Quand vous y serez, il sera temps de voir si la prudence, ou au contraire un peu de hâte, conviennent à
3 1950, Lettres aux députés européens. Troisième lettre
8 n ce lieu décisif, dans l’histoire concrète de ce temps , tout cela peut disparaître à tout jamais si vous manquez à une missi
4 1950, Lettres aux députés européens. Cinquième lettre
9 ces engagements téméraires avant d’avoir pris le temps d’étudier leur contenu, et de s’être assurés qu’en tous les cas cela
10 t très joli, mais qu’il faut qu’on vous laisse du temps , je vous proposerai de l’obtenir de Staline. Car en Europe, il y en a
11 s élire, et fédérez l’Europe pendant qu’il en est temps . Cet été, en septembre, à Strasbourg.   De Ferney, 30 juillet-6 août