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un effort qui doit paraître déplaisant, puisqu’il
tend
à détruire une illusion. Affirmer que l’amour-passion signifie, de fa
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aussi dangereuse pour la vie de la société. Elle
tend
toujours à provoquer, de la part de la société, une mise en ordre équ
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s barons, cherche à surprendre les amants et leur
tend
un piège. Entre le lit de Tristan et celui de la reine, il sème de la
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oies terrestres. Mais symbole équivoque puisqu’il
tend
à confondre l’attrait du sexe et le Désir sans fin. L’Essylt des lége
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t religieux naturel. Toutes les religions connues
tendent
à sublimer l’homme, et aboutissent à condamner sa vie « finie ». Le d
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onde, et moniste dans son accomplissement. À quoi
tend
l’ascèse « orientale » ? À la négation du divers, à l’absorption de t
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féminin », « but de l’homme ». Les Celtes, déjà,
tendaient
donc à matérialiser l’élan divin, à lui donner un support corporel. M
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Mère céleste qui donnait à manger une pomme à son
tendre
enfant Jésus ; et ce dernier quart, il le mange avec la peau, parce q
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envers elles humble, complaisant, loyal et doux,
tendre
, respectueux et fidèle… Je n’aime rien, sauf cet anneau qui m’est che
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le langage érotico-religieux des poètes mystiques
tendait
à établir cette confusion du Créateur et de la créature. Et l’on accu
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ur détresse qui n’irrite leur amertume… Celui qui
tend
tous ses désirs vers un bonheur inaccessible, celui-là met sa volonté
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i la brûlure délicieuse du désir. L’amour-passion
tend
à se confondre avec l’exaltation d’un narcissisme… Dans cette transpo
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ier courant est celui de la mystique unitive : il
tend
à la fusion totale de l’âme et de la divinité. Le second courant peut
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re appelé celui de la mystique épithalamique : il
tend
au mariage de l’âme et de Dieu, et suppose donc qu’une distinction d’
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imité plus familière et plus émouvante, comme ils
tendent
à mettre l’humain et le divin sur le même plan, soit en contemplant l
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tinct, dès qu’elle devient vraiment passion, elle
tend
du même mouvement à se raconter elle-même, que ce soit pour se justif
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hétorique. Mais automatiquement, cette rhétorique
tendait
à idéaliser les objets tout profanes qu’elle décrivait. Ce procédé, b
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ieuse », du mal aimé, du plaisir qui consume : Ô
tendres
, angéliques étincelles, béatitudes De ma vie où s’allume le plaisir Q
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haut, provoque la mort lorsque le Commandeur lui
tend
la main, au dernier acte de Mozart, rachetant par cet ultime défi des
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ent, sous le couvert d’un refus, aux passions qui
tendent
à sa perte). En composant Tristan, Wagner a violé le tabou : il a tou
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force de caresses et n’a d’autres menaces que ses
tendres
paroles. Ses flèches et ses coups sont les bienfaits et les dons. Sa
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le triomphe d’une civilisation dont tout l’effort
tendait
à ordonner la Nature, la matière, et leurs fatalités, aux lois de la
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les mœurs se sont assouplies à tel point qu’elles
tendent
à n’offrir plus d’obstacles absolus, donc exaltants pour la passion ;
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s totalitaires, le dressage des jeunes par l’État
tend
à éliminer de la vie privée toute espèce de tragique intime et de pro
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-à-dire du Démiurge auteur du monde visible. Elle
tendait
enfin à détruire un ordre social qui permettait et exigeait la guerre
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dans une atmosphère où les problèmes individuels
tendaient
à perdre toute espèce de dignité, de légitimité, de virulence anarchi
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pas un héroïsme, ni un défi, mais une patiente et
tendre
application. Le contraire absolu de toute littérature, de tout lyrism
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étienne définie par l’Apôtre (Romains, 8), et qui
tendrait
à restaurer le Cosmos dans sa loi primitive, troublée par le péché ?
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ture par les passions nationalistes : tout ce qui
tend
à ruiner la personne. Mais ce sont là des phénomènes complexes et col