1 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
1 ments proche-orientaux, occupés par les Turcs, et tend ainsi à se confondre avec l’Europe géographique, cependant qu’à l’inv
2 eligions ne l’y préparent nullement, puisqu’elles tendent au contraire au dépassement du moi. Quant aux Américains, ils ont cer
3 l’effort de l’artiste européen, depuis un siècle, tend à « faire du neuf » d’une manière personnelle. C’est même cela que no
4 e l’art. Je ne dis pas qu’entre l’Occidental, qui tend à s’affirmer comme individu créateur, et l’Oriental, qui tend à s’ord
5 irmer comme individu créateur, et l’Oriental, qui tend à s’ordonner au monde des dieux, nous ayons à choisir : je dis que no
6 de l’humour. L’Occident a créé l’étatisme, lequel tend à rejoindre, à la limite, les despotismes de l’Orient ou de l’Antiqui
7 utre chose. Les méthodes nouvelles d’enseignement tendent régulièrement à économiser pour l’élève l’effort de l’intelligence, d
8 t une dégradation analogue. Les nuances de pensée tendent à disparaître avec les mots qui les traduisaient… Le niveau éducatif
9 contexte d’une réflexion européenne (contexte qui tend d’ailleurs de plus en plus à s’étendre aux États-Unis). Qu’il suffise
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
10 interdépendance universelle dans tous les ordres tend à réduire l’indépendance d’un État à une certaine liberté dans le cho
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
11 incipales. Si on exagère leur taille, les régions tendent ou bien à se confondre avec les unités nationales ou bien à perdre le
12 té territoriale considérée, de sorte que celle-ci tend à se confondre avec la simple unité locale. Mais entre ces limites su