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r les résultats momentanés et mesurer le degré de
tension
du combat spirituel où l’homme devient personne, et « s’autorise » d’
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unique d’une personne, c’est d’abord mesurer les
tensions
singulières au sein desquelles elle apparut ; c’est approfondir les d
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her, les données « personnelles » dont la mise en
tension
a pu produire les formes qu’on y observe. Ce sont moins les idées qui
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à la nature même du sujet que j’ai embrassé : la
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créatrice des personnes. Je n’offre au lecteur qu’un effort. Je lui d
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t rien de plus que leur propre rationalisme, sans
tension
ni grandeur : ils ne savent pas voir dans la sagesse faustienne qu’el
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ccidental, dès qu’il atteint les régions de haute
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où la seule « orientation » qu’il adopte suffit à déterminer une suit
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diateur Toute grandeur naît d’un rapport, d’une
tension
entre plusieurs éléments mesurables. Il n’est pas de grandeur percept
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s. Mais où chercher, chez Goethe, les éléments de
tension
et les mesures ? Où, sinon en lui-même, je veux dire entre ce qui lui
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èrement conquis, cette lutte enfin où résident sa
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et sa grandeur propres, comment ne pas voir qu’elle est proprement al
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rapports singuliers et intimes qui instituent la
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personnelle. Mais alors, comment l’homme qui se découvre multitude et
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homme est dans son acte. Tout acte est passage et
tension
, — passage de la mort à la vie, tension entre ce qui résiste et ce qu
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assage et tension, — passage de la mort à la vie,
tension
entre ce qui résiste et ce qui crée, victoire de la Parole sur la cha
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héroïque. Dans cette chair qui peut vieillir, la
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de la mort et de la vie a mis des marques victorieuses. Qu’est-ce que
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es deux noms ne désignent-ils pas les pôles de la
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spirituelle la plus vertigineuse qu’il soit donné de vivre à un Occid
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re à la grande discussion millénaire, à la grande
tension
spirituelle dans laquelle l’Europe a puisé son dynamisme créateur. Te
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laquelle l’Europe a puisé son dynamisme créateur.
Tension
dont le débat du libre arbitre, opposant Érasme à Luther, permet de d
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es — conflit victorieux pour la foi — résident la
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proprement luthérienne et le sens de la vocation. La grandeur sans me
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érarchie révélatrice de sa personne. Ce serait la
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instituée entre une exigence esthétique dont le principe est propreme
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, et une éthique qui se voudrait « immoraliste ».
Tension
finalement résolue au bénéfice — énigmatique — de la morale, c’est-à-
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ne n’a pas d’autre siège, elle est ce complexe de
tensions
, cette équation fondamentale de l’être. La première impression qu’on
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n par l’acte. Instauration de la personne dans la
tension
entre l’objet et la volonté formatrice, rédemption par l’effort créat