1
nt avec notre âge technique, trahit l’absence des
tensions
dialectiques qui devaient provoquer la fin du nôtre. À partir de la R
2
sonne même et son individu sont en contradiction,
tension
ou dissension, et ne cessent de refaire le signe de la Croix. Je disa
3
nt le drame occidental. Dans les relations et les
tensions
qu’ils instituent, dans leurs conflits latents et leurs conciliations
4
ns son cœur partagé ; elle n’est plus ordre, mais
tension
. Libéré, mais pour être à nouveau relié ; affranchi au regard de la L
5
ant que réalités de notre vie présente. Paradoxe,
tension
, dialectique… Et l’amour du prochain comme de soi-même, répondant à l
6
si la personne du chrétien, dans son équilibre en
tension
, unit le meilleur de Rome et de la Grèce, elle est aussi menacée, dan
7
re un pur possible, ou la résultante idéale d’une
tension
toujours menacée de relâchements ou de ruptures, lorsque l’un de ses
8
er par l’autre. Né du complexe de paradoxes et de
tensions
que nous avons vu se nouer au « carrefour hasardeux » du Bas-Empire,
9
est jamais ici ou là, mais dans un acte, dans une
tension
, dans un élan — plus rarement au principe d’un équilibre heureux, tel
10
si découvrent des moyens nouveaux de rendre leurs
tensions
fécondes, ou au contraire de les éliminer, s’ils se révèlent factices
11
lle engage l’individu dans la responsabilité. Une
tension
s’institue du même coup entre liberté et responsabilité. Loin de s’ex
12
elles-ci s’actualisent donc réciproquement. Si la
tension
tombe, parce qu’une coupure intervient entre les deux pôles ou parce
13
t social entraînent identiquement une chute de la
tension
, et par suite, la perte simultanée de toute vraie liberté et de toute
14
al des deux tendances ne pourra jamais recréer la
tension
personnelle, mais au contraire aboutirait à la déprimer totalement. L
15
es de l’ensemble où elles se composaient dans une
tension
commune vers la résolution toujours fuyante. Toutes les trois sont le
16
ut point du paradoxe, a créé un type de pensée en
tension
, ou mieux par tensions, qui sera jusqu’à nous la marque et le ressort
17
a créé un type de pensée en tension, ou mieux par
tensions
, qui sera jusqu’à nous la marque et le ressort de l’esprit de recherc
18
a problématique de nos sciences. a) La pensée par
tensions
. — Le dogme du Dieu-homme fut le problème crucial de la spéculation d
19
la personne. Il s’agit bel et bien de vivre leur
tension
. Et c’est ainsi qu’à tous les degrés, de proche en proche, sur tous l
20
rtant, ces polarités reproduisent le même type de
tension
nécessaire (les deux termes sont vrais, contradictoires, mais essenti
21
crite et Aristote — l’atomisme et le continu — la
tension
à vrai dire « n’existe » pas. Il s’agit simplement de l’antagonisme d
22
ifique, naît et renaît sans fin ni cesse de cette
tension
. S’il est vrai que le secret de la synthèse est de « comprendre » les
23
fois universelle et incorruptible, naît de cette
tension
, de cette lutte avec l’idée de Dieu jusque dans la connaissance du ré
24
e médiation théorique ; il faut donc les vivre en
tension
. D’où la dialectique permanente de l’existence occidentale. D’où la r
25
s la technique ne cesse pas pour autant d’être en
tension
avec d’autres aspects de notre existence. L’illusion serait alors d’i
26
tes nos tentatives de résoudre une bonne fois nos
tensions
sociales ou politiques, culturelles ou religieuses. Nous ne pourrions
27
ues à celles de la personne. Les paradoxes et les
tensions
, les ambivalences perpétuelles que l’on a reconnues dans le cours du
28
itarisme autoritaire de l’Occident a provoqué des
tensions
créatrices, renforçant les diversités et favorisant pratiquement les