1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Sur plusieurs siècles de silence « européen »
1 (L’attentat d’Anagni date de 1303.) Jusqu’ici les tensions qui animaient le corps chrétien étaient de nature « universelle » ou
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
2 toute civilisation. Posant ainsi le problème des tensions nécessaires entre l’un et le multiple, Cattaneo se révèle proprement
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
3 à ces conflits que l’esprit de l’Europe a mûri. Tensions fécondes donc, et non pas déchirements catastrophiques ; elles ne doi
4 zsche répond par un « peut-être » (en pensant aux tensions fécondes dont l’Europe est le théâtre dramatique) : Mais la lutte co
5 » — cette lutte a créé en Europe une merveilleuse tension de l’esprit, telle qu’il n’y en eut pas encore sur terre : et avec un
6 Il est vrai que l’homme d’Europe souffre de cette tension et, par deux fois, l’on fit de vastes tentatives pour détendre l’arc 
7 nous tout le péril de l’intelligence et toute la tension de son arc ! Et peut-être aussi la flèche, la mission, qui sait ? le
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
8 nti périr » Provoqué par un court-circuit entre tensions nationalistes accumulées depuis un siècle, l’incendie de 1914 ne fut
9 société chrétienne fut soumise de la sorte à une tension , prolongée, qui la menaçait de disruption ; elle devint toujours plus
10 ouvoir sur la nature ne fit rien pour apaiser les tensions internes déchirant toujours plus notre monde. Le conflit entre pauvre
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
11 nes d’une vitalité neuve, d’un renouvellement des tensions qui ont fait, depuis les origines, le dynamisme de notre culture. Mai
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
12 affirmations et négations, et a donné lieu à des tensions toujours plus fortes, à des risques multipliés, à une richesse et à u
13 éenne, cache déjà en elle, d’une façon unique, la tension entre les pôles. Elle est le livre sacré qui, au cours des millénaire
14 e l’Europe lorsqu’elle est ouverte, libre dans la tension des contraires, lorsqu’elle garde ses possibilités et qu’à travers le
15 chec. Mais l’échec lui-même, pris dans une de ces tensions entre pôles opposés propres à l’Europe, y est devenu symbole : la con
16 manente, un certain équilibre humain résultant de tensions innombrables. Cela, on nous le laisse encore, et à vrai dire, c’est l
17 Mais il entend les assumer et consister dans leur tension , en équilibre toujours menacé, en agonie perpétuelle. Cette agonie, l
18 sur l’homme lui-même, créateur ou victime de ces tensions , l’effort principal de l’esprit. Européenne sera donc, typiquement, l
19 , comme dans les structures politiques, les mêmes tensions fondamentales, je les nommerai : fédéralistes.302 À peu près au mêm
20 rand. Il y ramasse et porte au plus haut point de tension dramatique plusieurs des thèmes illustrés dans ce chapitre, qui ne po
21 ment tenir compte des deux principes maintenus en tension  : l’unité d’organisation devrait régner sur l’économie, la technique,