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(L’attentat d’Anagni date de 1303.) Jusqu’ici les
tensions
qui animaient le corps chrétien étaient de nature « universelle » ou
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toute civilisation. Posant ainsi le problème des
tensions
nécessaires entre l’un et le multiple, Cattaneo se révèle proprement
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à ces conflits que l’esprit de l’Europe a mûri.
Tensions
fécondes donc, et non pas déchirements catastrophiques ; elles ne doi
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zsche répond par un « peut-être » (en pensant aux
tensions
fécondes dont l’Europe est le théâtre dramatique) : Mais la lutte co
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» — cette lutte a créé en Europe une merveilleuse
tension
de l’esprit, telle qu’il n’y en eut pas encore sur terre : et avec un
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Il est vrai que l’homme d’Europe souffre de cette
tension
et, par deux fois, l’on fit de vastes tentatives pour détendre l’arc
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nous tout le péril de l’intelligence et toute la
tension
de son arc ! Et peut-être aussi la flèche, la mission, qui sait ? le
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nti périr » Provoqué par un court-circuit entre
tensions
nationalistes accumulées depuis un siècle, l’incendie de 1914 ne fut
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société chrétienne fut soumise de la sorte à une
tension
, prolongée, qui la menaçait de disruption ; elle devint toujours plus
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ouvoir sur la nature ne fit rien pour apaiser les
tensions
internes déchirant toujours plus notre monde. Le conflit entre pauvre
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nes d’une vitalité neuve, d’un renouvellement des
tensions
qui ont fait, depuis les origines, le dynamisme de notre culture. Mai
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affirmations et négations, et a donné lieu à des
tensions
toujours plus fortes, à des risques multipliés, à une richesse et à u
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éenne, cache déjà en elle, d’une façon unique, la
tension
entre les pôles. Elle est le livre sacré qui, au cours des millénaire
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e l’Europe lorsqu’elle est ouverte, libre dans la
tension
des contraires, lorsqu’elle garde ses possibilités et qu’à travers le
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chec. Mais l’échec lui-même, pris dans une de ces
tensions
entre pôles opposés propres à l’Europe, y est devenu symbole : la con
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manente, un certain équilibre humain résultant de
tensions
innombrables. Cela, on nous le laisse encore, et à vrai dire, c’est l
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Mais il entend les assumer et consister dans leur
tension
, en équilibre toujours menacé, en agonie perpétuelle. Cette agonie, l
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sur l’homme lui-même, créateur ou victime de ces
tensions
, l’effort principal de l’esprit. Européenne sera donc, typiquement, l
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, comme dans les structures politiques, les mêmes
tensions
fondamentales, je les nommerai : fédéralistes.302 À peu près au mêm
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rand. Il y ramasse et porte au plus haut point de
tension
dramatique plusieurs des thèmes illustrés dans ce chapitre, qui ne po
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ment tenir compte des deux principes maintenus en
tension
: l’unité d’organisation devrait régner sur l’économie, la technique,