1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
1 foi. Mais dans cette atmosphère de saturation, la tension religieuse, l’idée transcendantale, l’élan vers le sublime, ne peuven
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
2 de la passion qu’elle prétendait guérir. D’où la tension inégalée de ce « théâtre du devoir » — comme le récitent et le récite
3 contradiction de Don Juan et de Tristan, dans la tension insupportable de l’esprit qui vit cette contradiction parce qu’il sub
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
4 venture privée. Mais cela ne peut qu’augmenter la tension de l’ensemble, personnifié dans la Nation. De 1933 à 1939, l’État-nat
5 — et c’est la nouvelle passion. Ainsi toutes les tensions supprimées à la base viennent s’accumuler au sommet. Or il est clair
4 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
6 s obstacles institutionnels entraîne une chute de tension morale d’où résulte une immense confusion. L’adultère devient un suje
5 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
7 serait vouloir supprimer l’un des pôles de notre tension créatrice. De fait cela n’est pas possible. Le philistin qui « condam
6 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
8 hique de convergence, de collusion, et de mise en tension , voire de confusion aux limites (atteintes par certaines mystiques) ;
9 st finie, mais par sa forme elle rend sensible la tension infinie de la puissance qui transforme, que nul renoncement, nul désa
10 psychique, en dynamique créative, que la mise en tension avec le phénomène, ou le simple fait d’être pris dans son champ. Noto
11 l’époque. Concevons un rapport analogue, mais en tension plus dramatique, entre le grand mystique al-Hallaj et le premier des
12 certains champs, tels que peuvent en définir les tensions entre Guillaume IX et Robert d’Arbrissel, ou al-Hallaj et Ibn Dawoud,
13 vivre leur drame, et choisir d’exister dans leur tension toujours changeante et surprenante. Je me fondais sur cette phrase d’
14 serait vouloir supprimer l’un des pôles de notre tension créatrice. De fait cela n’est pas possible. » En vérité, je ne veux r
15 les termes. Il s’agit maintenant d’assumer leurs tensions et de les équilibrer en création, loin de vouloir follement exclure l
16 pe de la composition des opposés et de la mise en tension des pôles contraires. La personne, source et fin de toute valeur mora
17 e tentative d’éliminer l’un des deux pôles de ces tensions , de le confondre avec son opposé, de le réduire à la loi de l’autre (