1 1942, La Part du diable. Introduction. Que la connaissance du vrai danger nous guérit des fausses peurs
1 ture impossible, ou trop aisément pittoresque, on tentera de décrire l’œuvre du diable au temps présent, en face de nous et par
2 1942, La Part du diable. L’Incognito et la Révélation
2 bien : l’occasion fait le larron. Vous n’êtes pas tenté d’aller dans la Lune, parce que vous savez que c’est absolument impos
3 olument impossible. Mais vous seriez probablement tenté d’y aller, si l’on vous suggérait quelque moyen de le faire. Ève ne p
4 se figure « mieux fait pour soi ». Ève ne fut pas tentée par une chose mauvaise, mais par une fort belle et bonne pomme, agréa
5 a vue et précieuse pour l’esprit. Elle ne fut pas tentée par le désir de nuire, mais par l’idée de se diviniser, ce qui paraît
6 , parce qu’il en a fait un peu trop, dès que vous tentez de le démasquer dans le péché, il vous égare en vous faisant dire par
3 1942, La Part du diable. Le diable démocrate
7 Je pense aux vertueuses indignations du puritain tenté et qui se fait une caricature du vice d’autrui pour éviter de le reco
4 1942, La Part du diable. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
8 diable s’en mêle, et que les meilleurs se voient tentés plus que les autres d’accepter les conseils de ce génial Souffleur. «
9 plus communes. Assez peu d’hommes sont réellement tentés de voler le portefeuille du voisin, mais presque tout homme s’est vu
10 uille du voisin, mais presque tout homme s’est vu tenté de prendre la femme du voisin, soit en recourant aux raisons pathétiq
11 ux. En présence de cet affadissement, l’on serait tenté de regretter le temps où Satan proposait des combats plus féconds…
5 1942, La Part du diable. Le Bleu du Ciel
12 s ne le serons pas non plus par l’intérieur. J’ai tenté jusqu’ici de dénoncer l’action du diable, en me servant parfois de se
13 aire, tout était dans nos mains, comme le serpent tentait de nous en persuader, tout serait bientôt gâché et dans les mains du
14 7. L’ordre social C’est au désert que le démon tenta le Christ, c’est toujours aux déserts qu’il habite, déserts de sables