1 e que Stendhal nommait l’amour-passion, mais j’ai tenté de le décrire comme un phénomène historique, d’origine proprement rel

2 iel. Les spécialistes me pardonneront-ils d’avoir tenté un effort de synthèse que toute leur formation technique condamne ? À

3 u sens même que j’ai cru pouvoir dégager, je suis tenté de leur donner raison sur plus d’un point : j’avais à déblayer le ter

4 s. L’hypothèse d’une opposition, que l’auteur eût tenté d’illustrer, entre la loi de chevalerie et les coutumes féodales, nou

5 dans sa pureté fruste et grande. Deux voies nous tentent maintenant : l’une remonte vers les arrière-plans historiques et reli

6 pater gaulois… Bien d’autres rapprochements nous tentent , dont l’un au moins intéresse directement l’objet de ce livre : la co

7 miurge, c’est-à-dire Lucifer ou Satan. Celui-ci a tenté les âmes ou anges, en leur disant : « Qu’il leur valait mieux être en

8 trouve séparée de son esprit, qui reste au Ciel. Tentée par la liberté, elle devient en fait prisonnière d’un corps aux appét

9 trop que faire de ces encombrants losengiers, et tentent de s’en débarrasser en affirmant que les amants du xiie siècle tenai

10 lturproblem des Minnesangs, Halle 1909. 28. On a tenté quelques explications sociologiques de la courtoisie. Elles se ramène

11 stique 1.Position du problème On a souvent tenté d’expliquer le mysticisme en le « ramenant » à quelque déviation de l

12 Qu’on parte de la passion ou de la mystique pour tenter de ramener l’une à l’autre, ce que l’on admet implicitement, c’est l’

13 uoi c’est toujours à l’instinct sexuel que l’on a tenté de « ramener » la mystique, et cela bien avant Freud et son école. Vo

14 mystiques, qu’il entend à leur sens profane, sera tenté de voir dans cette même phrase l’expression de la passion qu’il aime 

15 ent dans les termes mêmes par lesquels nous avons tenté de distinguer la mystique des cathares et la doctrine chrétienne de l

16  Baruzi (Saint Jean de la Croix, p. 613), si nous tentions de prendre une vue générale des diverses mystiques connues, « l’expér

17 clus que le procédé mystifiant ? On serait assez tenté de le croire, lorsqu’on voit Dante et son ami Cavalcanti s’élever con

18 n corps. Mais les poètes ne sont plus les seuls à tenter l’au-delà nocturne : un philosophe comme G. von Schubert spécule sur

19 cide. Romantisme mûri, désabusé, l’on serait même tenté de dire : trop rigoureux… Auprès de lui, Jean-Paul et Novalis feront

20 le conflit de l’esprit et de la chair ; et c’est tenter de les surmonter non plus en détruisant mais en mariant les deux puis

21 n française. (Paris, 1932.) 172. Je serais assez tenté de voir dans la fonction dramatique du tournoi l’une des origines de

22 tirait ses éléments plastiques. Si maintenant il tentait de se recomposer, on pressent qu’il ne trouverait plus de résistances

23 haînement » sexuel de la jeunesse que l’on serait tenté de juger sans précédent dans notre histoire européenne195. Quant au m

24 ante et ce qui la défie. Nulle autre non plus n’a tenté avec cette naïve assurance l’entreprise périlleuse de faire coïncider

25 cience individuelle. Toute solution que je serais tenté de proposer, fût-elle jugée « la bonne » par le siècle à venir, serai

26 qu’une crise de cet ordre n’est pas un accident. Tenter de la couper, comme on le fait d’une fièvre, serait bien moins la gué

27 est donc un parti pris tout personnel que je vais tenter de définir maintenant, et après coup, tel que je le reconnais dans ma

28 n sens est tout à fait grossière. Vous aurez beau tenter de mettre au départ toutes les chances de votre côté — et je suppose

29 expression fascinante, mais il pressent, à peine tenté , le mystère difficile et grave d’une existence autonome, étrangère, d

30 ourront en constituer la conclusion ouverte. J’ai tenté de débrouiller certains problèmes posés en termes d’histoire et de ps

31 Salvador Dali, Freud écrit : Jusqu’alors, j’étais tenté de tenir les surréalistes, qui apparemment m’ont choisi comme saint p

32 7.Avènement de la Dame au jeu d’échecs On a tenté d’expliquer la transformation du jeu par l’avènement de la Dame ou Re

33 rtain type de spécialistes éminents sera toujours tenté de considérer comme autant de « difficultés », obscurités ou incongru

34 s de la poésie courtoise… Pour le coup, me voilà tenté de retourner le compliment à cet éminent historien de la bourgeoisie.

35 larité théorique » (E. T., p. 234-235). Je serais tenté de souscrire à ce raisonnement (qu’il m’est arrivé de me tenir), si j

36 peut-être les mieux armés : je crois avoir plutôt tenté d’approfondir ma conception de l’amour, seul sujet de ce livre, et vé

37 fois mieux vue la nature des antinomies, loin de tenter vainement de les résoudre en éliminant l’un de leurs termes, il falla

38 ier est celui d’Iseut voguant vers son amant pour tenter de le guérir d’une nouvelle blessure empoisonnée, mais cette fois-ci

39 ation d’antinomie systématique, c’est ce que j’ai tenté d’établir. J’ai voulu souligner des contrastes, indiquer des incompat

40 magine, à tort ou à raison, faire librement. J’ai tenté d’isoler la passion comme on le fait d’un corps chimique pour mieux c

41 ateur, et ne sait plus en lire les symboles. J’ai tenté de réinventer la genèse de la passion d’amour. J’ai prouvé qu’elle dé

42 lation : trop de névrose déjà s’en chargent. J’ai tenté de faire voir et sentir les contrastes vitaux, conflits, antinomies,