1 1946, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Beekman Place (octobre 1946)
1 st bien New York… Si je me retourne un peu sur ma terrasse , voici la perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un paysage im
2 Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de terrasses , du dixième au trentième étage du River Club, où vivent les milliarda
3 eure, je me lève et sors. Je me promène sur cette terrasse qui fait le tour de mes chambres blanches, posées sur le onzième étag
4 lus bas, dans les buildings voisins séparés de ma terrasse par un gouffre profond mais étroit, je vois des couples et des solita
5 oir, il fait trop chaud. Des rires viennent d’une terrasse obscure, un cliquetis de tiges de verre dans les highballs. Je rentre
6 et j’aligne mes mots. Petits matins déjà doux des terrasses , moments les plus aigus de la vie, au jour qui point, quand toutes ch
7 ent râper doucement le crépi des murs bas, sur la terrasse toute voisine. Un autre jour, le même amour, mais le cœur s’ouvre — l
8 ique, l’autre en Moïse de Michel-Ange. Et sur une terrasse dormante, deux ou trois étages plus bas, quelqu’un sortait en robe de
2 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
9 Garde un palais délabré, au-dessus de jardins en terrasses pleins de lucioles à la nuit, quand les violoneux du village viennent