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st bien New York… Si je me retourne un peu sur ma
terrasse
, voici la perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un paysage im
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Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de
terrasses
, du dixième au trentième étage du River Club, où vivent les milliarda
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eure, je me lève et sors. Je me promène sur cette
terrasse
qui fait le tour de mes chambres blanches, posées sur le onzième étag
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lus bas, dans les buildings voisins séparés de ma
terrasse
par un gouffre profond mais étroit, je vois des couples et des solita
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oir, il fait trop chaud. Des rires viennent d’une
terrasse
obscure, un cliquetis de tiges de verre dans les highballs. Je rentre
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et j’aligne mes mots. Petits matins déjà doux des
terrasses
, moments les plus aigus de la vie, au jour qui point, quand toutes ch
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ent râper doucement le crépi des murs bas, sur la
terrasse
toute voisine. Un autre jour, le même amour, mais le cœur s’ouvre — l
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ique, l’autre en Moïse de Michel-Ange. Et sur une
terrasse
dormante, deux ou trois étages plus bas, quelqu’un sortait en robe de