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me de la vie… À Nîmes, halte de dix minutes à la
terrasse
d’un grand café. Beaucoup de monde, mais peu d’animation. On nous ser
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er ? Sans eux, l’on oublierait la guerre, sur ces
terrasses
incendiées de roses, à la piscine, dans la pinède qui vibre au vent c
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littéraire » dans ce pays. Et ce n’était pas une
terrasse
de café, ni l’antichambre d’une maison d’édition, ni un salon — rien
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de la terre jusqu’au bleu pur, contemplées de la
terrasse
du cimetière où s’abrite une très vieille chapelle anglicane, sous de
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imerie. À droite, je domine le toit plat, formant
terrasse
, d’une maison de trois étages qui est un couvent. Les nonnes deux par
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e chaleur sur New York, et voici les balcons, les
terrasses
, les jardins suspendus jusqu’au trentième étage qui se couvrent d’un
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au coin de Beekman Place et de la 51e rue. De ma
terrasse
vertigineuse, je domine toute proche la maison des Max Ernst, dont l’
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st bien New York… Si je me retourne un peu sur ma
terrasse
, voici la perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un paysage im
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Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de
terrasses
, du dixième au trentième étage du River Club, où vivent les milliarda
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eure, je me lève et sors. Je me promène sur cette
terrasse
qui fait le tour de mes chambres blanches posées sur le onzième étage
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lus bas, dans les buildings voisins séparés de ma
terrasse
par un gouffre profond mais étroit, je vois des couples et des solita
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oir, il fait trop chaud. Des rires viennent d’une
terrasse
obscure, un cliquetis de tiges de verre dans les highballs. Je rentre
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et j’aligne mes mots. Petits matins déjà doux des
terrasses
, moments les plus aigus de la vie, au jour qui point, quand toutes ch
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ent râper doucement le crépi des murs bas, sur la
terrasse
toute voisine. Un autre jour, le même amour, mais le cœur s’ouvre — l
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ique, l’autre en Moïse de Michel-Ange. Et sur une
terrasse
dormante, deux ou trois étages plus bas, quelqu’un sortait en robe de