1 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
1 me de la vie… À Nîmes, halte de dix minutes à la terrasse d’un grand café. Beaucoup de monde, mais peu d’animation. On nous ser
2 er ? Sans eux, l’on oublierait la guerre, sur ces terrasses incendiées de roses, à la piscine, dans la pinède qui vibre au vent c
2 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
3 littéraire » dans ce pays. Et ce n’était pas une terrasse de café, ni l’antichambre d’une maison d’édition, ni un salon — rien
3 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
4 de la terre jusqu’au bleu pur, contemplées de la terrasse du cimetière où s’abrite une très vieille chapelle anglicane, sous de
4 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
5 imerie. À droite, je domine le toit plat, formant terrasse , d’une maison de trois étages qui est un couvent. Les nonnes deux par
6 e chaleur sur New York, et voici les balcons, les terrasses , les jardins suspendus jusqu’au trentième étage qui se couvrent d’un
5 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
7 au coin de Beekman Place et de la 51e rue. De ma terrasse vertigineuse, je domine toute proche la maison des Max Ernst, dont l’
8 st bien New York… Si je me retourne un peu sur ma terrasse , voici la perspective de l’East River jusqu’à Brooklyn. Un paysage im
9 Si je me tourne vers le nord, je vois un monde de terrasses , du dixième au trentième étage du River Club, où vivent les milliarda
10 eure, je me lève et sors. Je me promène sur cette terrasse qui fait le tour de mes chambres blanches posées sur le onzième étage
11 lus bas, dans les buildings voisins séparés de ma terrasse par un gouffre profond mais étroit, je vois des couples et des solita
12 oir, il fait trop chaud. Des rires viennent d’une terrasse obscure, un cliquetis de tiges de verre dans les highballs. Je rentre
13 et j’aligne mes mots. Petits matins déjà doux des terrasses , moments les plus aigus de la vie, au jour qui point, quand toutes ch
14 ent râper doucement le crépi des murs bas, sur la terrasse toute voisine. Un autre jour, le même amour, mais le cœur s’ouvre — l
15 ique, l’autre en Moïse de Michel-Ange. Et sur une terrasse dormante, deux ou trois étages plus bas, quelqu’un sortait en robe de