1
passe les étés. J’eus ce bonheur de découvrir une
terre
et une race par ses poètes. La plaine hongroise était une grande libe
2
s sortons ensemble de la petite ville aux rues de
terre
brûlante, aux maisons jaunes, basses, ville sans ombre, sans arbres,
3
ge » à moins qu’ils ne descendent du ciel vers la
terre
, car nous avons appelé « ciel » la partie supérieure de la scène, là
4
tte. Je prends une pioche et tape deux coups : la
terre
gicle sur mes joues glacées et sur mon casque. Les hommes me regarden
5
sont tes morts ? Religion du sang, religion de la
terre
et des morts, religion sanglante et mortelle, religion des choses vie
6
force reste pure ! Car de même que le culte de la
terre
et des morts, pour peu qu’il vienne à s’accentuer, risque de nous con
7
veilleux jardin, dans un vallon bien abrité, à la
terre
ocrée, sous les pins. Pendant que nous choisissons ensemble quelques
8
but de cette année. « Étranger et voyageur sur la
terre
», ainsi pensais-je d’autres fois, dans ces périodes de nomadisme inv
9
atastrophes, les incendies et les tremblements de
terre
. Notre amertume et notre indignation devant le phénomène totalitaire
10
nous l’apprend lorsqu’elle dit : « Le ciel et la
terre
passeront, mais ma Parole ne passera point. » Voilà la base et le poi
11
ne saurait ébranler, quand tout le reste, ciel et
terre
, idéaux et réalités, est pulvérisé par les bombes. Au plus fort de la
12
gueule n’est fendue !… Tu t’es creusé un trou en
terre
comme un cochon dans son fumier !… Ô toi mon doux petit faiseur de ri
13
r tu ne sais pas quel malheur peut arriver sur la
terre
. » Le secret de la vie généreuse est la conscience de sa brève vanité
14
es peintres d’Alpe. Ce qu’il peint, lui, c’est la
terre
des hommes, vue par les yeux de qui l’habite et l’utilise, et non poi