1 1938, Articles divers (1938-1940). Souvenir d’Esztergom (juin 1938)
1 passe les étés. J’eus ce bonheur de découvrir une terre et une race par ses poètes. La plaine hongroise était une grande libe
2 s sortons ensemble de la petite ville aux rues de terre brûlante, aux maisons jaunes, basses, ville sans ombre, sans arbres,
2 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue vu par Denis de Rougemont (8 juillet 1939)
3 ge » à moins qu’ils ne descendent du ciel vers la terre , car nous avons appelé « ciel » la partie supérieure de la scène, là
3 1939, Articles divers (1938-1940). Pourquoi nous sommes là (décembre 1939)
4 tte. Je prends une pioche et tape deux coups : la terre gicle sur mes joues glacées et sur mon casque. Les hommes me regarden
4 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
5 sont tes morts ? Religion du sang, religion de la terre et des morts, religion sanglante et mortelle, religion des choses vie
6 force reste pure ! Car de même que le culte de la terre et des morts, pour peu qu’il vienne à s’accentuer, risque de nous con
5 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
7 veilleux jardin, dans un vallon bien abrité, à la terre ocrée, sous les pins. Pendant que nous choisissons ensemble quelques
8 but de cette année. « Étranger et voyageur sur la terre  », ainsi pensais-je d’autres fois, dans ces périodes de nomadisme inv
9 atastrophes, les incendies et les tremblements de terre . Notre amertume et notre indignation devant le phénomène totalitaire
6 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
10 nous l’apprend lorsqu’elle dit : « Le ciel et la terre passeront, mais ma Parole ne passera point. » Voilà la base et le poi
11 ne saurait ébranler, quand tout le reste, ciel et terre , idéaux et réalités, est pulvérisé par les bombes. Au plus fort de la
7 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
12 gueule n’est fendue !… Tu t’es creusé un trou en terre comme un cochon dans son fumier !… Ô toi mon doux petit faiseur de ri
13 r tu ne sais pas quel malheur peut arriver sur la terre . » Le secret de la vie généreuse est la conscience de sa brève vanité
14 es peintres d’Alpe. Ce qu’il peint, lui, c’est la terre des hommes, vue par les yeux de qui l’habite et l’utilise, et non poi