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conseil, un solide paysan, les deux pieds sur la
terre
, et non pas un sectaire ou un illuminé auquel des ouvrages pieux aura
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déralisée, nous ne demanderons pas un paradis sur
terre
. Nous demanderons simplement un monde humain. Non pas un monde d’utop
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ujours ouverte, tant qu’il y aura du péché sur la
terre
. Non, l’heure n’est pas au facile optimisme, dans une Europe tout obs
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nous l’apprend lorsqu’elle dit : « Le ciel et la
terre
passeront, mais ma Parole ne passera point. » Voilà la base et le poi
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ne saurait ébranler, quand tout le reste, ciel et
terre
, idéaux et réalités, est pulvérisé par les bombes. Au plus fort de la
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réponse : la question du sens de ma vie sur cette
terre
et après ma mort ; la question de ma relation à la transcendance. Ell
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appellerais les paroles de Jésus sur le sel de la
Terre
et sa saveur. Mais j’ajouterais, paraphrasant Teilhard de Chardin : c