1
unanime vers un point qui se trouve au-delà de la
terre
, également lointain de chacun, également proche de chacun de nos cœur
2
qui couvrent neuf dixièmes des continents… Notre
terre
est à peine habitable, dans l’ensemble ! Et dans les régions plutôt r
3
de termites ; rien à craindre des tremblements de
terre
, des fleuves envahissants, des sécheresses périodiques ou de ces moit
4
ne peut qu’augmenter l’importance des troupes de
terre
. C’est bien l’avis qu’on attendait d’un général. Et il illustre sa pe
5
iron 2 % de la population américaine, grattant la
terre
entre les ruines, pour y chercher sa subsistance. — Comme c’est passi
6
e autre dame, que la Bombe puisse faire sauter la
terre
? — Cela se discute… Certains de mes collègues ont envisagé l’hypothè
7
ais sans hésiter : il ne s’agit ni de choisir une
terre
et ses morts contre le globe et ses vivants ; ni de choisir le nomadi
8
diversité des êtres et des coutumes. Aimez votre
terre
et quittez-la. Quittez-la trois fois et revenez-y trois et quatre foi
9
n l’arithmétique du cœur. Le nomade n’aime pas sa
terre
, n’y revient donc jamais vraiment. Le paysan n’aime que sa terre, ne
10
ent donc jamais vraiment. Le paysan n’aime que sa
terre
, ne l’aime donc pas de la meilleure manière, s’il refuse tout le rest
11
illions d’habitants. Aujourd’hui le colosse est à
terre
et deux super-colosses se sont levés, projetant leurs ombres démesuré
12
Demain la bombe, ou une chance d’en finir avec la
terre
(30 juin 1946)o Il est des lieux où souffle l’esprit de destructio
13
les allumettes. Et tant de gens s’ennuient sur la
Terre
, qu’ils la verraient bien volontiers sauter pour qu’il se passe quelq
14
« Demain la bombe ou la chance d’en finir avec la
terre
», Le Figaro, Paris, n° 585, 30 juin-1er juillet 1946, p. 1.
15
ouvriers de Berlin-Est, cette phrase crie sur la
terre
entière une vérité que l’on n’éteindra plus : la tyrannie totalitaire