1 1946, Réforme, articles (1946–1980). Deux lettres sur la fin du monde (29 juin 1946)
1 allons courir le risque d’inonder et de brûler la terre entière. Personne ne rit. Personne non plus n’ose protester bien séri
2 pluie de feu suffirait à réduire la surface de la Terre et la vermine humaine qui s’y livre à ses vices. La Renaissance croya
3 prévus ? La souffrance sera pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la fin de l’humanité non moins certaine, le triom
4 question. S’il permet que nous fassions sauter la Terre , elle sautera et ce sera très bien. Au-delà de ce « clin d’œil », Il
2 1948, Réforme, articles (1946–1980). L’Europe, aventure du xxe siècle (1er mai 1948)
5 us travailleurs et les plus inventifs de toute la terre , c’est-à-dire du seul point de vue de la quantité, plus que la Russie
6 deux nés en Europe pour émigrer plus tard sur des terres vierges, où leurs excès sont manifestes et menaçants, car leur confli
7 er l’avenir. C’est le fédéralisme qui veut que la Terre promise ne soit pour nous ni l’Amérique ni la Russie, mais cette viei
8 us ni l’Amérique ni la Russie, mais cette vieille terre à rajeunir, à libérer de ses cloisons, notre Europe à reconquérir, po
3 1979, Réforme, articles (1946–1980). Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (19 mai 1979)
9 Elle s’étend désormais à toutes les parties de la Terre où la civilisation occidentale apporte le « développement ». On pourr