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oite. Par endroits, ce n’est plus qu’une bande de
terre
aride, portant la route, un mur qui fait digue, une haie de tamaris.
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, en demi-cercle devant nous, marquant la fin des
terres
vers l’ouest. Sur la dernière lande, la dernière maison luit doucemen
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à la nudité des quatre éléments primordiaux : la
terre
, la mer, le ciel, et le feu de la lumière. Nous vivrons bien ! ⁂ Je r
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jardin. Quand je lève le nez, je vois la cour de
terre
battue à l’ombre de ses deux tilleuls, la margelle du puits à gauche,
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broussailleuses qui ferment l’horizon bas. Peu de
terre
et beaucoup de ciel, et partout cette humide lumière blanche qui met
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r de Sadi Carnot — monument au point où il toucha
terre
en 1892 —, en passant par les drakkars norvégiens, les flottes anglai
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ieu de cette place, qui est un vaste rectangle de
terre
jaune, les habitants plantèrent à la Révolution un arbre de la Libert
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visés par les nuages lourds et rapides rasent les
terres
brunies, font luire là-bas une dernière prairie verte, étinceler un t
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quelle travaille le père Renaud. Le sol est de la
terre
battue recouverte d’une fine couche de sable. Sur les murs blanchis,
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antique, et ensuite il m’apparaît qu’elle est une
terre
réelle, travaillée par des hommes réels, leur imposant des conditions
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34 Les gens. — Du haut des dunes, je vois les
terres
divisées en parcelles minuscules. Sur ces parcelles des hommes et des
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onomiques des habitants de l’île. 1. Division des
terres
. — J’ai pu vérifier à plusieurs reprises l’extraordinaire complicatio
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cessaire à leur subsistance si la répartition des
terres
était conçue non point selon les principes égalitaires, mais selon le
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vais outils. — Revenons au sens précis, limité et
terre
à terre des usages de l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et l
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ils. — Revenons au sens précis, limité et terre à
terre
des usages de l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et les femme
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uste au maximum, jambes écartées, pour gratter la
terre
sablonneuse, d’autre part, les empêche de labourer cette terre à plus
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euse, d’autre part, les empêche de labourer cette
terre
à plus de dix ou quinze centimètres de profondeur. Trente centimètres
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nt aussi simple. Je connais tout de même assez la
terre
pour savoir que les mêmes outils ne sont pas bons en tous pays, et je
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ent trop, se plaignent du mauvais rendement de la
terre
, et refusent cependant de rien changer à des habitudes dont les défau
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e vois ces hommes et ces femmes accrochés à cette
terre
pauvre qu’ils grattent lentement pour en tirer tout juste de quoi viv
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ans tristesse. Chacun pour soi sur sa parcelle de
terre
ingrate, ou dans sa courette pleine de fleurs. Qu’ils n’aient pas de
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Si je gratte pendant des heures ce coin réduit de
terre
caillouteuse, c’est pour un printemps qui viendra. C’est pour gagner
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sse à l’œuvre dans cette vie. Il y a sur toute la
terre
de ces moments de pureté. Il faut penser à eux quand on juge « le mon
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oussent devant elles les grosses vagues. Entre la
terre
et l’eau mouvante, quand on ne sait plus ce qui bouge et ce qui est f
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rosages, les salades et les choux sont brûlés, la
terre
se craquelle, ou devient poussiéreuse. Il n’y a plus que quelques ros
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ette page pour faire mes adieux au jardin. Pauvre
terre
en désordre et dépouillée. Les salades ont monté, le carré de pommes
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es dernières radicelles qui m’attachaient à cette
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ingrate ! Tout absorbé par ce spectacle — je ne sais pas comment expl
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tiole à son ouvrage, ou simplement le grain de la
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—, j’ai repensé à mon journal. Je voudrais n’y avoir parlé que de ces
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t le savoir, on n’en parle jamais. Le grain de la
terre
; et aussi le grain de nos idées, de notre vie, plus facile à décrire
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cyprès grandiloquent. Et cette maison couleur de
terre
et festonnée de tuiles roses, elle est bien à la ressemblance des vie
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la nous conduit tout au plus à élargir à toute la
terre
le champ des querelles de famille. La seule fraternité réelle, la seu
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à le centre vivant de toute réalité réelle sur la
terre
. Je dois croire qu’à cet événement central doivent se rapporter toute
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ter ce qu’elle découvre sur la face immense de la
terre
. — Clartés rationnelles : empruntées à l’Astre invisible. Matinée
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uent l’instant de la séparation des eaux et de la
terre
, dans un chaos brillant d’où montent des vapeurs d’aube d’été. « Un v
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s un certain temps, je jette quelques poignées de
terre
sur tous ces ventres. Ils vont se coucher un peu plus loin. Un ou deu
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onales pour la viticulture ; mettre en commun les
terres
d’un petit village ; vendre le vin du pays dans les épiceries du pays
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’en être, on approuve la jeunesse qui délaisse la
terre
pour la ville. (« C’est mort, ici ! » phrase entendue un peu partout
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carton goudronné. Petites allées de campagne, en
terre
noire. Parfois on voit une haie fleurie, un buisson qui surplombe une