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veilleux jardin, dans un vallon bien abrité, à la
terre
ocrée, sous les pins. Pendant que nous choisissons ensemble quelques
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but de cette année. « Étranger et voyageur sur la
terre
», ainsi pensais-je d’autres fois, dans ces périodes de nomadisme inv
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atastrophes, les incendies et les tremblements de
terre
. Notre amertume et notre indignation devant le phénomène totalitaire
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ard, au matin, quand l’attaque se prépare, un « à
terre
» prolongé à la lisière d’un bois, cela peut être un des plus beaux m
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J’empoigne une pioche et tape quelques coups. La
terre
gicle sur mes joues glacées et sur mon casque. Les hommes me regarden
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noncent encore que l’approche des richesses de la
terre
… ⁂ Une connaissance intime et personnelle de ce que l’on appellera l’
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gueule n’est fendue !… Tu t’es creusé un trou en
terre
comme un cochon dans son fumier !… Ô toi mon doux petit faiseur de ri
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r tu ne sais pas quel malheur peut arriver sur la
terre
. » Le secret de la vie généreuse est la conscience de sa brève vanité
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es peintres d’Alpe. Ce qu’il peint, lui, c’est la
terre
des hommes, vue par les yeux de qui l’habite et l’utilise, et non poi
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nouvelle s’était répandue et l’on saluait jusqu’à
terre
. ⁂ Le capitalisme industriel a créé les grandes villes et des machine
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italisme industriel. Cela s’appelle : retour à la
terre
. ⁂ Des populations entières, déracinées par l’industrie, puis par la
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ys libres, hier encore presque aussi vaste que la
terre
, se rétrécit de jour en jour et d’heure en heure, à chaque fois que j
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c et vin rouge… Le pain et le vin, symboles de la
terre
de France, marques sacrées d’une civilisation. Pour un Français, leur
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visages se détendent. Nous venons de quitter les
terres
où s’étend l’ombre du destin le plus cruel qu’ait jamais mérité notre
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Suisse, l’invasion des herbes sauvages venant des
terres
abandonnées du Nord et que nos paysans s’efforcent d’arrêter avant qu
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ière leurs grands portiques. Et comme on aime une
terre
qui s’approche, avec l’immense sécurité du continent qu’on imagine au
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lles, est l’un des lieux les plus exclusifs de la
terre
. Autour d’un lac d’un bleu violent où nagent des cygnes sous les saul
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pagne primitive ne subsiste, plus un seul coin de
terre
à nu, et plus une ligne indécise, ni d’eau qui court, ni de feuillage
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ises immenses et striées de tous les rouges de la
terre
jusqu’au bleu pur, contemplées de la terrasse du cimetière où s’abrit
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peuplé que le nord : on n’y trouve guère d’autres
terres
que l’Australie, l’Afrique du Sud, et l’Argentine, portant une faible
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i, plus encore qu’au Canada et aux États-Unis, la
terre
soit vierge, et qu’elle impose à l’homme tous les vertiges de l’imagi
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vent tiède. Couché sur l’herbe je sens vivre une
terre
étrange, plus jeune et plus ancienne qu’aucune autre. Homme infime, i
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des merveilles — hochant la tête et crachant par
terre
. Le résultat de leur examen m’est carrément défavorable. Ils m’emmène
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qui couvrent neuf dixièmes des continents… Notre
terre
est à peine habitable, dans l’ensemble ! Et dans les régions plutôt r
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de termites ; rien à craindre des tremblements de
terre
, des fleuves envahissants, des sécheresses périodiques ou de ces moit
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riel des Appalaches, et le ciel s’alléger sur des
terres
plus nues, j’ai senti que nous passions un seuil, comme on le sent un
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mique, avant-hier sur Hiroshima. Et la face de la
terre
en est changée, mais combien de temps nous faudra-t-il pour le compre
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le texte original dit simplement : « Paix sur la
terre
, bonne volonté (de Dieu) envers les hommes ». Est-il besoin de la bom
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Que Bernanos s’est écrié : Mais partez donc ! la
Terre
est vaste ! Que d’autres ont protesté que ce débat était antipatrioti
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ais sans hésiter : il ne s’agit ni de choisir une
terre
et ses morts contre le globe et ses vivants ; ni de choisir le nomadi
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diversité des êtres et des coutumes. Aimez votre
terre
et quittez-la. Quittez-la trois fois et revenez-y trois et quatre foi
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n l’arithmétique du cœur. Le nomade n’aime pas sa
terre
, n’y revient donc jamais vraiment. Le paysan n’aime que sa terre, ne
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ent donc jamais vraiment. Le paysan n’aime que sa
terre
, ne l’aime donc pas de la meilleure manière, s’il refuse tout le rest
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, et qu’il exige enfin sa pleine mesure, toute la
Terre
promise à tout l’homme ! Début d’avril 1946 La Guardia Field da
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s nous sentons certains d’entrer dans l’ère de la
Terre
unifiée, qui était le but de nos travaux diserts. Nous y touchons, me
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son, d’un accès de bon sens. C’est l’espoir d’une
terre
unie, comme contrainte à se fédérer par la menace de la guerre atomiq