1 1946, Lettres sur la bombe atomique. La nouvelle
1 son enfance. (Elle est née dans un tremblement de terre .) — C’est sacrilège, ce qu’on vient de faire, ajouta-t-elle. On a tou
2 là la nouveauté, et l’une des grandes dates de la terre  : ce n’est qu’un rien qui s’est défait. Le docteur n’avait pas atten
2 1946, Lettres sur la bombe atomique. Utopies
3 mmuniquer, c’est de faire rentrer les villes sous terre . (Réflexe de honte, si j’en crois l’expression.) L’un d’entre eux ima
4 usage en une seconde le mécanisme du rentrer sous terre . Je m’en tiens à la suggestion qui me venait à l’esprit dans une préc
5 urbains, mais une circulation perpétuelle sur la Terre et les Morts des Autres. Vous voyez que les relations humaines, senti
3 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le savant et le général
6 ne peut qu’augmenter l’importance des troupes de terre . C’est bien l’avis qu’on attendait d’un général. Et il illustre sa pe
4 1946, Lettres sur la bombe atomique. Tout est changé, personne ne bouge
7 ion, qui est la suivante : Guerre. Les armées de terre et de mer seront privées de ravitaillement et immobilisées en moins d
5 1946, Lettres sur la bombe atomique. Un salon atomique
8 iron 2 % de la population américaine, grattant la terre entre les ruines, pour y chercher sa subsistance. Comme c’est passion
9 e autre dame, que la Bombe puisse faire sauter la Terre  ? — Cela se discute… Certains de mes collègues ont envisagé l’hypothè
6 1946, Lettres sur la bombe atomique. Paralysie des hommes d’État
10 s-nous continuer ce jeu jusqu’à l’explosion de la Terre  ? Allons-nous confier le destin de la planète à trois hommes surcharg
7 1946, Lettres sur la bombe atomique. La pensée planétaire
11 n’avait jamais très bien compris, à savoir que la terre est ronde. D’où il résulte, entre autres conséquences, que si vous ti
12 instants dans ce jeu gravitant des symboles : la Terre , le Globe, la Boule, la Tête, la Bombe, et l’Unité considérée partout
13 ts de nos compagnons de planète restent pour nous terres inconnues, et psychologiquement inexplorées. Hic sunt leones inscriva
8 1946, Lettres sur la bombe atomique. L’État-nation
14 réer leur culture, et d’habiter paisiblement leur terre , si la France renonce un beau jour, en même temps que toutes les autr
9 1946, Lettres sur la bombe atomique. Le goût de la guerre
15 un général d’infanterie. Elle rend les armées de terre inutiles, réplique un amiral, mais elle décuple l’importance de la ma
16 e : elle était l’état d’exception proclamé sur la terre entière et dans tous les domaines de l’existence publique. Elle figur
10 1946, Lettres sur la bombe atomique. La fin du monde
17 allons courir le risque d’inonder ou de brûler la terre entière. Personne ne rit. Personne non plus n’ose protester. Car ces
18 pluie de feu suffirait à réduire la surface de la Terre et la vermine humaine qui s’y livre à ses vices. La Renaissance croya
11 1946, Lettres sur la bombe atomique. La paix ou la mort
19 prévus ? La souffrance sera pire, l’agonie de la terre un peu plus longue, la fin de l’humanité non moins certaine, le triom
20 réponde ? S’il permet que nous fassions sauter la Terre , elle sautera et ce sera très bien. Au-delà de ce « clin d’œil », il