1 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. I. Protohistoire d’un continent sans nom
1 ar et du Danube pour aller défricher les fertiles terres noires de l’Ukraine, les rives de la Baltique et de la mer du Nord, e
2 . Ils avancent en brûlant la forêt, cultivant les terres enrichies par la cendre, les abandonnent bientôt, brûlent d’autres pa
2 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
3 ns sa chambre à l’étage supérieur, crut voir deux terres se disputer à son sujet, la terre d’Asie et la terre d’en face ; leur
4 crut voir deux terres se disputer à son sujet, la terre d’Asie et la terre d’en face ; leur aspect était celui de femmes. L’u
5 es se disputer à son sujet, la terre d’Asie et la terre d’en face ; leur aspect était celui de femmes. L’une avait les traits
6 e était entrée dans le lit du dieu qui ébranle la terre  ; Libye l’avait donnée à la toute belle Téléphaassa, qui était de son
7 , qu’il gouvernait, le dieu sonore qui ébranle la terre guidait en personne son frère sur la route marine ; autour de lui s’a
8 ids de la jeune fille. Déjà elle était loin de la terre natale ; il n’y avait en vue ni rivage battu par les flots ni montagn
9 s dieux. Les dauphins marins ne circulent pas sur terre , ni les taureaux sur la mer ; toi, tu bondis sans peur et sur terre e
10 eaux sur la mer ; toi, tu bondis sans peur et sur terre et sur mer, et tes sabots te tiennent lieu de rames. Bientôt, je pens
11 souverain de la mer blanchissante, branleur de la terre , montre-toi pour moi bienveillant, toi qu’il me semble voir diriger c
12 s, la véritable signification du mythe ; ces deux terres qui se disputent Europe, « la terre d’Asie et la terre d’en face », l
13 e ; ces deux terres qui se disputent Europe, « la terre d’Asie et la terre d’en face », le continent civilisé et celui qui n’
14 qui se disputent Europe, « la terre d’Asie et la terre d’en face », le continent civilisé et celui qui n’a pas de nom, qui v
15 à Zeus lui-même, non plus à Vénus : Et quand la terre , au loin, se fut toute perdue Quand le silencieux espace Ouranien
16 sortiront des Enfants héroïques Qui régiront la terre et deviendront des Dieux ! Entre le mythe primitif et la réalité — l
17 anthéisme primitif et informe : l’adoration de la terre et de la fécondité, la Grande Mère où tout est un et divers à la fois
3 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. III. Le Mythe de Japhet
18 ue et l’Europe. Cette tripartition mythique de la terre domine toute la géographie du Moyen Âge. Elle se fonde sur les chapit
19 reçurent de leur père l’ordre de remplir toute la terre de leur postérité. Ils ne furent pas traités également, car Sem et Ja
4 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. V. Les étymologies
20 égitime, lequel a été propre de cette portion des terres , laquelle Noé donna à Japhet pour sa demeure. Car combien que la post
21 déclin, il n’y avait qu’à le faire descendre sous terre , dans l’obscurité absolue des fantômes humains et des condamnations é
22 sens dérivé : les profondeurs ténébreuses sous la terre , le « fond des morts », comme dit Hésiode. Erebos a pour origine le v
23 e era, qui est un terme poétique pour désigner la terre . Il est donc possible qu’il soit venu, directement ou indirectement,
5 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VI. Le concept géographique
24 a souvent dit que l’Europe était à l’égard de la terre ce que la Grèce fut jadis à l’égard de l’Europe. La Grèce a le sol mé
25 s 540 av. J.-C, avait écrit une Description de la Terre en deux livres, dont l’un consacré à l’Europe, l’autre à l’Asie. Que
26 crate : Je suis de plus en plus convaincu que la terre est très vaste et que nous qui habitons du Phase aux Colonnes d’Hercu
27 ce qui est relatif à toutes les productions de la terre . Tous les caractères des différens phénomènes sont donc communément p
28 avoure. Ajoutez à cela que sous de tels hommes la terre reste encore sans culture, autant par l’inertie de leur tempérament,
29 és. Cependant, Hérodote se demande pourquoi la Terre étant une on lui donne trois noms différents, qui sont des noms de fe
30 vaient reçu leurs noms respectifs ; l’œcoumène ou terre habitée n’avait pas encore été partagée en trois continents distincts
31 par les mains mêmes du Créateur du ciel et de la terre , et d’avoir été honorée de la naissance et de la présence du Sauveur
6 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. VII. De la géographie à l’histoire
32 irait les diversités politiques des peuples de la Terre , voulues et garanties par les dieux païens ! Pour cet ancêtre du nati