1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 ar et du Danube pour aller défricher les fertiles terres noires de l’Ukraine, les rives de la Baltique et de la mer du Nord, e
2 . Ils avancent en brûlant la forêt, cultivent les terres enrichies par la cendre, les abandonnent bientôt, brûlent d’autres pa
3 ns sa chambre à l’étage supérieur, crut voir deux terres se disputer à son sujet, la terre d’Asie et la terre d’en face ; leur
4 crut voir deux terres se disputer à son sujet, la terre d’Asie et la terre d’en face ; leur aspect était celui de femmes. L’u
5 es se disputer à son sujet, la terre d’Asie et la terre d’en face ; leur aspect était celui de femmes. L’une avait les traits
6 e était entrée dans le lit du dieu qui ébranle la terre  ; Libye l’avait donnée à la toute belle Téléphaassa, qui était de son
7 , qu’il gouvernait, le dieu sonore qui ébranle la terre guidait en personne son frère sur la route marine ; autour de lui s’a
8 ids de la jeune fille. Déjà elle était loin de la terre natale ; il n’y avait en vue ni rivage battu par les flots ni montagn
9 s dieux. Les dauphins marins ne circulent pas sur terre , ni les taureaux sur la mer ; toi, tu bondis sans peur et sur terre e
10 eaux sur la mer ; toi, tu bondis sans peur et sur terre et sur mer, et tes sabots te tiennent lieu de rames. Bientôt, je pens
11 ouverain de la mer blanchissante, ébranleur de la terre , montre-toi pour moi bienveillant, toi qu’il me semble voir diriger c
12 s, la véritable signification du mythe ; ces deux terres qui se disputent Europe, « la terre d’Asie et la terre d’en face », l
13 e ; ces deux terres qui se disputent Europe, « la terre d’Asie et la terre d’en face », le continent déjà civilisé et celui q
14 qui se disputent Europe, « la terre d’Asie et la terre d’en face », le continent déjà civilisé et celui qui n’a pas de nom,
15 la Grèce, dont le sort l’avait lotie, l’autre la terre barbare. Il me semblait qu’elles menaient quelque querelle et que mon
16 à Zeus lui-même, non plus à Vénus : Et quand la terre , au loin, se fut toute perdue Quand le silencieux espace Ouranien Ray
17 i sortiront des Enfants héroïques Qui régiront la terre et deviendront des Dieux ! Entre le mythe primitif et la réalité — 
18 anthéisme primitif et informe : l’adoration de la terre et de la fécondité, la Grande Mère où tout est un et divers à la fois
19 e et l’Europe. Cette tripartition mythique de la terre va dominer toute la géographie du Moyen Âge. Elle se fonde sur les ch
20 reçurent de leur père l’ordre de remplir toute la terre de leur postérité. Ils ne furent pas traités également, car Sem et Ja
21 e, s’étaient lancés pareillement à la quête d’une Terre occidentale, qu’en leur langue, ils devaient nommer la « terre du Cou
22 tale, qu’en leur langue, ils devaient nommer la «  terre du Couchant », Eréba. Ils tenaient de leurs maîtres égyptiens la noti
23 éotie, en Illyrie, Cadmos avait marché vers cette terre du soir, — Hespéria, dirent les Grecs. Amentit-Europe-Hespérie, troi
24 urope-Hespérie, trois noms équivalents pour cette Terre du Couchant, que les gens de Tyr-Sidon se figuraient sans doute à l’o
25 égitime, lequel a été propre de cette portion des terres , laquelle Noé donna à Japhet pour sa demeure. Car combien que la post
26 déclin, il n’y avait qu’à le faire descendre sous terre , dans l’obscurité absolue des fantômes humains et des condamnations é
27 sens dérivé : les profondeurs ténébreuses sous la terre , le « fond des morts », comme dit Hésiode. Erebos a pour origine le v
28 e era, qui est un terme poétique pour désigner la terre . Il est donc possible qu’il soit venu, directement ou indirectement,
29 a souvent dit que l’Europe était à l’égard de la terre ce que la Grèce fut jadis à l’égard de l’Europe. La Grèce a le sol mé
30 540 av. J.-C., avait écrit une Description de la Terre en deux livres, dont l’un consacré à l’Europe, l’autre à l’Asie. Que
31 crate : Je suis de plus en plus convaincu que la terre est très vaste et que nous qui habitons du Phase aux Colonnes d’Hercu
32 ce qui est relatif à toutes les productions de la terre . Tous les caractères des différens phénomènes sont donc communément p
33 avoure. Ajoutez à cela que sous de tels hommes la terre reste encore sans culture, autant par l’inertie de leur tempérament,
34 tés. Cependant, Hérodote se demande pourquoi la Terre étant une on lui donne trois noms différents, qui sont des noms de fe
35 vaient reçu leurs noms respectifs ; l’œcoumène ou terre habitée n’avait pas encore été partagée en trois continents distincts
36 par les mains mêmes du Créateur du ciel et de la terre , et d’avoir été honorée de la naissance et de la présence du Sauveur
37 irait les diversités politiques des peuples de la Terre , voulues et garanties par les dieux païens ! Pour cet ancêtre du nati
38 ar Anaximandre (viie siècle av. J.-C.) divise la Terre en deux moitiés : à l’est de l’Hellespont, l’Asie, qui n’est encore q
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
39 peut avertir, éclairer les âmes ; lui gouverne la terre . Mais survient un troisième larron : le roi de France, qui se dira pl
40 s mots : ainsi Dieu, le ciel, l’amour, la mer, la terre , il est, il vit, il meurt, il aime, et presque tout le reste. Les peu
41 ssé à Édouard Ier, sur les moyens de recouvrer la Terre sainte65. … Il est permis de penser que Dubois tenait assez peu au bu
42 indiquer les meilleurs procédés pour conquérir la Terre sainte, Dubois expose un vaste plan de réformes, qui consiste à détru
43 te de la chrétienté et marchera sur Jérusalem par terre , comme le firent Charlemagne et Frédéric Barberousse. Philippe ne par
44 de la croisade. Les croisés ne demeureront pas en Terre sainte s’ils apprennent que leur pays est en danger de guerre. Cepend
45 société internationale en vue de la reprise de la Terre sainte. Il faut surtout organiser des moyens judiciaires afin de régl
46 t plus redoutée ; elle sera plus avantageuse à la Terre sainte ; elle nuira moins à tous les parents et amis des condamnés.
47 endra d’attaquer l’ennemi, avec quelles forces de terre et de mer il faudra faire la guerre, quels chefs militaires, quelles
48 e d’employer, à quel endroit toutes les armées de terre devront se réunir pour poursuivre leur marche contre les Turcs. Mais
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
49 porter les titres de souverain des Indes et de la Terre ferme de la mer Océane, et de dominateur de l’Afrique et de l’Asie. E
50 royaumes, empires, tyrannies ou républiques de la terre sont réunis par un lien qui n’est pas autre chose que l’autorité de l
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
51 il est proche des plus signalées Monarchies de la terre , de celles du pape, des deux empereurs, et du roy d’Hespagne. Il n’es
52  les deux mers », labourage et « trafic » accrus, terres en friches et lieux marécageux à cultiver. Et déjà il s’écriait : Qu
53 s, ou d’autres diversitez semblables, comme si la terre estoit, ainsi qu’elle est véritablement, une cité commune à tous ? V
54 é (Zach. 14, 11) ; c’est-à-dire à ce que toute la terre dans sa plénitude soit consacrée à Dieu ; qu’il n’y ait pas de scanda
55 presque exactement, en considérant le revenu des terres , les exportations, les importations, les rôles des contributions, et
56 çât jamais Et qu’enfin l’équité fît régner sur la terre L’impraticable paix de l’abbé de Saint-Pierre. Frédéric II, dans un
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
57 Espagne : l’Europe seule étoit plus éparse que la terre entière ne l’est aujourd’hui. » 120. Vico entend : la confédération
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
58 agné à être séparés de nous par un long espace de terre , comme les Grecs et les Romains à être séparés par une longue suite d
59 permis de se répandre dans une grande étendue de terre à la fois, et que quelque fatalité lui prescrit des bornes assez étro
60 ssait des hommes pour le travail des mines et des terres de l’Amérique. L’Europe est parvenue à un si haut degré de puissance,
61 ge isolé et brut (s’il y a de tels animaux sur la terre , ce dont je doute fort), que fait-il du matin au soir, que de pervert
62 ation des nations et des sociétés qui habitent la terre représente l’unique société générale possible pour le genre humain, l
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
63 res vivants dont s’enorgueillissait la face de la terre  ? Hélas ! je l’ai parcourue, cette terre ravagée ! J’ai visité les li
64 ce de la terre ? Hélas ! je l’ai parcourue, cette terre ravagée ! J’ai visité les lieux qui furent le théâtre de tant de sple
65 e jusqu’aux plus récens de l’Europe, ce nom d’une terre natale réveilla en moi le sentiment de la patrie ; et tournant vers e
66 nts ont su conserver sur les autres peuples de la terre de par un perfectionnement des facultés naturelles de l’homme toujour
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — La Révolution française et l’Europe
67 chasseurs. Il n’y aura plus de déserts ; toute la terre sera un jardin. L’Orient et l’Occident s’embrasseront au champ de la
68 ale, absolue, suprême. Or, si je rencontre sur la terre une volonté particulière qui croise l’instinct universel, je m’y oppo
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
69 qui s’étendrait à la fin à tous les peuples de la terre . Mais comme, d’après l’idée qu’ils se font du droit des gens, ils ne
70 ui ruinent l’Europe, cette « vingtième partie des terres fermes de la planète » qui n’a dû qu’à sa culture de dominer le monde
71 er l’idéal de la paix éternelle, pouvoir régir la terre entière. Un système fédératif conçu jusque dans ses moindres détails,
72 cessera véritablement sur toute la surface de la Terre que le jour où tous les États pourront s’unir en un seul ; ce qui est
73 Révolution croyaient unir tous les peuples de la terre en une grande fédération cosmopolite, et ils n’ont réussi qu’à allume
74 été acquise : loin d’avoir affermi la paix sur la terre , elle s’est mise au service de la guerre, lui fournissant maintes occ
75 éloignée de nous ; la guerre est notre destin sur terre , et si des changements et révolutions extraordinaires ne viennent pas
76 sort, elle sera longtemps encore notre destin sur terre . On ne saurait crier assez fort et assez souvent cette vérité dans le
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
77 étuelle établie parmi les peuples, aucun État sur terre n’aura le moindre intérêt à ne pas communiquer à un autre ses découve
78 seule vraie patrie que cette Europe qui est leur terre commune, et d’une extrémité à l’autre du continent, ils ne poursuiven
79 lle est allée chercher sur toute la surface de la Terre , a su se donner une forme idéale que seuls le savant perçoit et l’hom
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
80 mme les mineurs, ils creusent jusqu’au fond de la terre , pour pénétrer, au sein de l’éternelle nuit, les mystères du monde té
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
81 amour, que je vive encore cinquante ans sur cette terre .179 L’Amérique, aux yeux du vieux Goethe, devient le symbole du mon
82 e comtés, étaient encore à vendre aux limites des terres habitées. Le père de notre vieillard s’y était fait lui-même un établ
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
83 brillante époque, que celle où l’Europe était une terre chrétienne, où une seule et unique chrétienté habitait ce continent h
84 elle, le siège sacré du gouvernement divin sur la terre . Des princes soumettaient leurs différends au Père de la chrétienté,
85 rassurer les peuples et installer visiblement sur terre la chrétienté dans sa neuve splendeur, en lui restituant son ancienne
86 demment à voir le Royaume des cieux s’établir sur terre , et y entrer de bon gré, et entonner des hymnes sacrées ? Il faut que
87 tort de désespérer de l’Europe, car elle reste la terre décisive, si l’on pense que c’est ici, étant donné l’organisation mê
88 ue le bien lutte avec le plus de véhémence sur la terre avec le mal, et que c’est donc ici que doit être scellé le sort de l’
89 t quelque chose de tout relatif ; car, quoique la Terre soit une sphère, l’Histoire ne décrit pourtant pas un cercle autour d
90 le qui ait jamais fleuri et dont le retour sur la terre est l’objet de vœux éternels. La seconde période est celle où ce qui
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
91 ien imaginer au monde de plus faux, car sur notre Terre où nulle feuille n’est pareille à une autre et où l’on ne peut mener
92 de religion ; il n’y aura qu’une seule patrie, la terre , et qu’une seule foi, le bonheur sur terre… Comment se terminera ce s
93 ie, la terre, et qu’une seule foi, le bonheur sur terre … Comment se terminera ce spectacle ? Je ne sais pas, mais je pense qu
94 ion catholique avait suivi un progrès continu, la terre aurait fini par être le paradis de l’homme, et Dieu a voulu que la te
95 tre le paradis de l’homme, et Dieu a voulu que la terre fût une vallée de larmes. Dieu aurait été socialiste. Alors qu’eût ét
96 où il est : Dieu dans le ciel, et Proudhon sur la terre  ; Proudhon cherchant toujours, sans le rencontrer jamais, un paradis
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
97 ces siècles de sauvagerie, ait été différente des terres qui sont restées telles quelles jusqu’à nos jours. L’Européen trouva
98 gère et la variété autochtone se formèrent sur la terre d’Europe, et non en Asie. Les principales langues se répandirent en d
99 fférence aux vérités d’un ordre plus élevé que la terre , seules capables de la transformer. Elle est dans l’esprit de nationa
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
100 queville (1805-1859) : Il y a aujourd’hui sur la terre deux grands peuples qui, partis de points différents, semblent s’avan
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
101 e l’esprit, telle qu’il n’y en eut pas encore sur terre  : et avec un arc si fortement tendu il est possible, dès lors, de tir
102 Octobre 1908. — L’Europe est, par excellence, la terre des cataclysmes guerriers. Les pacifistes sont ou des imbéciles qui i
103 mal. Pourquoi l’Europe est-elle par excellence la terre des cataclysmes guerriers ? Parce qu’elle est habitée par une quantit
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
104 magnacs et aux Bourguignons que de prendre sur la terre le grand rôle que les Romains surent prendre et tenir pendant des siè
105 e leurs critiques. Nous savions bien que toute la terre apparente est faite de cendres, que la cendre signifie quelque chose.
106 d’années sur lesquelles s’étend l’histoire de la terre , les six-mille ans de la tradition humaine sont comme les premières s
107 déjà révolues. Mais à considérer l’histoire de la terre , nous prenons conscience de ce que notre entreprise est encore très l
108 chose qu’un épisode passager de l’histoire de la terre  ; l’homme pourrait disparaître et son histoire faire place à une pure
109 ces énergétiques, le refroidissement mortel de la Terre , ou air contraire la domination par la technique du mécanisme terrest
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
110 e de la transformation la plus inouïe de toute la Terre et du temps de l’Histoire ? Sommes-nous devant le crépuscule d’une nu
111  ? Surgissons-nous précisément pour envahir cette terre historique du Couchant ? Le pays du Soir vient-il en premier ? Sera-t
20 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
112 simultanées, là est l’Europe. Toute race et toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise, quant à
113 ail et de l’effort qui incite Hercule à purger la terre de ses tyrans, de ses brigands et de ses monstres, à dompter les fleu
114 ’Épicure : « Alors que l’humanité traînait sur la terre une vie abjecte, écrasée sous le poids d’une religion dont le visage
115 à Horatio, alors l’Europe n’existe plus, — et ses terres ne sont plus que champ de bataille abandonné aux puissances technique
116 passage où l’Église, durant son pèlerinage sur la terre , chemine en compagnie de la diversité humaine qu’elle accepte, qu’ell
117 au temps, la foi unique soit devenue très tôt la terre nourricière des plus rudes divergences et oppositions, ce fait ne doi
118 s mon verre »… La qualité, la variété, le coin de terre , la vigne, le cru, la saison, autant de concepts qui poussent comme d
119 transforme, pour notre commodité, le visage de la terre . Jérôme Cardan, au grand scandale d’un humaniste tel que Scaliger, cl
120 Prométhée qui, ayant formé l’homme du limon de la terre , déroba le feu du ciel pour animer sa créature et qui, par cela même,
121 façon mystérieuse Antée, fils de Neptune et de la Terre , qui pour se régénérer et redoubler ses forces recherche la Terre, la
122 se régénérer et redoubler ses forces recherche la Terre , la Nature — mais l’Homme d’Europe ne s’abandonne pas à la Nature : i
123 est notre continent qui a fait germer partout sur terre la volonté de ne pas accepter la tyrannie des circonstances et du pas
124 u, nous avons fait des moissons : qui donc sur la terre , sinon nous, a inventé la fertilité du saint et du héros ? Le héros a
125 s : 1° Ce sont les Européens qui ont découvert la Terre entière, alors qu’aucun autre peuple n’a songé à les découvrir. Ce so
126 n expansion, le monde hellénistique reflua sur la terre maternelle et en fit un nouveau facteur historique, fragment désormai
127 s qualifiés de la spiritualité intellectuelle sur terre , nous ne serions pas les mains de Dieu, si chez nous l’accent signifi
128 vit pas le principe de l’Esprit dominateur de la Terre . En lui-même, l’esprit est terrestrement impuissant ; même la spiritu
129 pe, l’esprit est essentiellement dominateur de la terre . Grâce à lui l’Européen peut avoir sur terre une action historique. I
130 e la terre. Grâce à lui l’Européen peut avoir sur terre une action historique. Il représente une synthèse d’esprit, d’âme et
131 lle, — de même la souveraineté de l’esprit sur la terre est liée à ce que l’accent significatif repose sur l’individu et sur
132 n être (comme les quatre éléments d’Aristote : la terre et l’air, l’eau et le feu) les constituants d’une culture vivante, et
133 éparent. Elle prendrait la tête des nations de la terre parce qu’elle serait seule à leur fournir des principes d’ordre ratio
21 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
134 cène, et ferait de l’Europe, en peu d’années, une terre aussi libre et heureuse que celle de la Suisse d’aujourd’hui. Quel es