1 1965, Fédéralisme culturel (1965). II. « Devenons nous-mêmes ! »
1 re, c’est-à-dire de la culture des produits de la terre , il n’en est pas moins vrai que son progrès consiste à dépasser ce st
2 nous ne tenons pas nos valeurs culturelles de la terre , du terroir natal, mais plutôt de la circulation d’idées, voire de mo
3 i ont fait le tour du continent, et parfois de la terre entière. L’homme est un animal, et non pas un légume ! Il est nomade,
4 dam, c’est sa nature, « errant et voyageur sur la terre  », qui est à la fois le lieu de son exil et sa patrie partout où il i
5 e des graines ailées, voyageant sur la face de la terre . Et certes il faut qu’une graine se pose quelque part pour y réaliser
6 s couleurs de la palette porte en effet le nom de terre de Sienne, c’est bien moins à la terre du pays qu’elle le doit — on t
7 le nom de terre de Sienne, c’est bien moins à la terre du pays qu’elle le doit — on trouve la même ailleurs, en Provence, pa
8 doit plus au ciel et à sa lumière humide, qu’à la terre des Pays-Bas, et bien plus encore à la Bible et aux dissidents calvin
9 le cas typique de Rembrandt. Ce n’est pas dans la terre , dans les racines, ni dans les éléments physiques, géographiques, qu’