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égée, en parlant des mineurs qui travaillent sous
terre
, ou de l’artillerie et du génie qui poussent en avant leurs travaux »
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utre en annexant 700 000 kilomètres carrés de nos
terres
. Si bien qu’on ne voit plus très clairement s’il s’agit de poser les
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ui deviendrait soudain, pour nos yeux étonnés, la
Terre
promise. 1. Article paru dans La Revue de Paris d’avril 1949. 2.
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ès notre Antiquité gréco-romaine, « cultiver » la
terre
ou l’esprit signifie : en tirer davantage que la Nature seule n’eût p
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re : que l’Europe, qui représente à peine 4 % des
terres
du globe, assez pauvre en matières premières et moins peuplée que l’I
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lle se refuse à éliminer, reste par excellence la
terre
des hommes. J’entends qu’elle reste le lieu du monde où, vertueux ou
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Après tout, vos ancêtres ne sont pas nés de votre
terre
, mais ils y ont été comme projetés par le jeu des contradictions inte
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s de notre puissance, chez tous les peuples de la
terre
; et puis soudain, au xxe siècle, le renversement subit et complet d
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rd’hui, la civilisation née en Europe recouvre la
terre
entière ; elle n’est pas à la merci de forces extérieures qui pourrai
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1970 : avalanches dans les Alpes, tremblements de
terre
au Pérou et en Turquie, inondations en Roumanie, nous rappellent que
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ne économie de marché, contrôle inadéquat sur les
terres
, importance excessive de l’expansion économique. La collectivité loca
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e d’un temps théoriquement simultané sur toute la
Terre
un nombre immense de naissances et de morts, de projets et d’échecs,
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d’autres convoyaient les matériaux par mer ou par
terre
; et chaque groupe s’appliquait à une tâche particulière. Jusqu’à ce
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les apparences de la vie quotidienne sur toute la
Terre
. Les langues elles-mêmes, ce plus ancien symbole des divisions de l’h
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tte évolution planétaire. L’Europe a découvert la
Terre
entière, et personne n’est jamais venu la découvrir. L’Europe gréco-r
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u de chose plus une culture. Quatre pour cent des
terres
du globe, multipliés par une culture qui a fait le Monde et qui doit
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Renaissance à découvrir les autres peuples de la
Terre
, pour les convertir et les dominer. (Alors que nous. Européens, n’avo
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cela, que les premiers astronautes quittèrent la
Terre
. Mais ici nous sommes tous témoins qu’il n’en est rien. Comme les roi
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ns de nos démographes. On ne peut pas agrandir la
Terre
. Il faut donc que notre technique qui a créé sans le vouloir ce probl
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u contraire d’anéantir toute espèce de vie sur la
Terre
. La technique n’est qu’un instrument soit de la guerre, soit de la pa
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nt. Car s’il est vrai que l’Europe a découvert la
Terre
, puis toute l’histoire de l’Homme et de ses créations, et qu’elle en
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le foyer rayonnant de cette culture que toute la
Terre
imite, ce n’est pas du Musée d’abord, mais du Laboratoire qu’il faut
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le premier tour du monde. L’Europe a découvert la
Terre
entière, et personne n’est jamais venu la découvrir, depuis ces jours
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me une nécessité commune à tous les peuples de la
Terre
. Or, j’y reviens, un homme ou une culture ne prend conscience de soi
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s l’Histoire, que va poser la surpopulation de la
Terre
— nous serons six milliards dans quarante ans, un homme par mètre car