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perd son sens ; elle a pollué l’air et l’eau, la
terre
et les semences des trois règnes. L’aménagement de l’habitat, des vil
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érêt porté au caractère culturel et politique des
terres
dont ils décrivaient les côtes9 ». Mais pour voir les vocables Europe
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erait guère d’intérêt, puisque ce ne sont pas des
terres
qu’il s’agit de réunir, mais des hommes. Or, les hommes ne sont pas d
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mais d’une tradition ; ils ne naissent pas de la
terre
, mais d’autres hommes. Aux amateurs de géographie, répondons que l’Eu
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l’Europe, « petit cap asiatique », a découvert la
terre
entière sans être jamais découverte, et a soumis les continents l’un
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ût restée ce qu’elle est matériellement : 4 % des
terres
émergées de la planète. L’Europe est donc une énergie, que nous désig
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, c’est « s’inscrire dans le jeu circulaire de la
terre
et des astres », comme l’écrit Nyota Inyoka. C’est reproduire sans fa
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abord. Ce sont les Européens qui ont découvert la
terre
entière, alors qu’aucun autre peuple ne songeait à venir les découvri
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C’est un fait que l’Europe a répandu sur toute la
terre
, au hasard de la colonisation, de contacts d’affaires privés ou d’éch
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. Il intéresse l’avenir de tous les peuples de la
terre
. En voici la formule la plus simple, je crois : la diffusion de nos v
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Europe n’est pas loin de recouvrir l’ensemble des
terres
habitées, mais la densité d’occidentalisation varie considérablement
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and on en parle au singulier — étendre à toute la
terre
ses bienfaits, ses méfaits, ses produits, rarement ses valeurs, et to
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ur ne saurait plus être commise, à présent que la
terre
entière est explorée dans ses derniers recoins. Alexandre le Grand et
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un mot différent pour désigner les habitants des
terres
voisines, à mi-chemin entre l’animal et l’Égyptien. (Dans le même sty
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ns, pour être diffusées de nos jours sur toute la
terre
. Il s’en faut de beaucoup que leurs rivales asiatiques, qu’on dit plu
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omme des écumoires, de narguer ces frontières sur
terre
, sous terre et dans les airs, et de ne pas perdre une occasion de fai
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moires, de narguer ces frontières sur terre, sous
terre
et dans les airs, et de ne pas perdre une occasion de faire voir à qu
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endant dix à douze millénaires par les notions de
terre
sacrée, de bornes sacrées, puis à l’attachement subi au sol, bref par
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existe pour qu’il y ait dans le monde un coin de
terre
où le plus grand nombre d’habitants puissent jouir de la qualité de c
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du Soleil le centre du cosmos aux dépens de notre
Terre
, capitale Rome. Puis il n’y eut plus même de centre du cosmos, et alo