1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Préface à l’édition de 1956
1 Je ne songeais donc nullement à chasser sur leurs terres . Les documents que je cite, les rapprochements que je suggère, sont b
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe de Tristan
2 moment.) Tristan et la princesse voguent vers les terres de Marc. En haute mer, le vent tombe, la chaleur est pesante. Ils ont
3 t simple occasion de s’enrichir, et d’annexer des terres données en dot ou espérées en héritage. Quand l’« affaire » tournait
4 nt file le navire. Frais, le vent souffle vers la terre natale. Ô fille d’Irlande, où t’attardes-tu ? Ce qui gonfle ma voile,
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
5 rt. Vie aventureuse, très semblable à celle de la terre , mais épurée, et dont certains héros pouvaient revenir, sous d’autres
6 la nostalgie du héros celte revenu du Ciel sur la terre , et qui se souvient de l’île des immortels. Mais cet élan est sans ce
7 e la vie. « Dieu est au ciel, et toi tu es sur la terre . » Et ton sort se joue ici-bas. Le péché n’est pas d’être né, mais d’
8 ruine… Les personnages les plus importants de ma terre se sont laissés corrompre. La foule a suivi leur exemple et abandonné
9 procède généralement de haut en bas — de ciel en terre  — ce qui réfute les conclusions modernes déduites du préjugé matérial
10 barque sur une barque magique » et parvient à une terre merveilleuse. « Il se lasse à la fin de ce séjour, veut revenir. C’es
11 nt erré pendant quarante ans entre l’Égypte et la Terre promise. Le Déluge est provoqué par une pluie de quarante jours. Dans
4 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
12 ni prochain ni devoirs, ni liens qui tiennent, ni terre ni ciel : on est seul avec tout ce que l’on aime. « Nous avons perdu
5 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
13 reprendre sans cesse aux formes désirables de la terre , oublier, plaisanter follement, tout ardents de curiosité ; d’une mer
14 ent alors beaucoup plus étranger aux choses de la terre  » et passim ! 130. Il connaissait le roman et le cite plusieurs fois
6 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
15 op nombreux dans nos frontières, j’exige donc des terres nouvelles ! — et c’est la nouvelle passion. Ainsi toutes les tensions
16 Niederlage, littéralement : position de qui gît à terre , de qui est couché au-dessous. (Cf. l’expression « avoir le dessous »
7 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
17 a perte, en lui opposant toutes les raisons de la terre , et les conseils de tous nos arts de vivre, quand c’est la terre qui
18 onseils de tous nos arts de vivre, quand c’est la terre qui est méprisée, et la vie qui est la faute à racheter ! Mais tuer l
19 ’est ici-bas que notre sort se joue. C’est sur la terre qu’il faut aimer. Au-delà, il n’y aura pas la Nuit divinisante, mais
8 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
20 ir que les amants courtois ne sont séparés sur la terre qu’en vertu de cet amour mystique qui les unit à la divinité ! Au con
9 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
21 t » : « Les personnages les plus importants de ma terre se sont laissés corrompre. La foule a suivi leur exemple. » On se rab
22 me en trop haut lieu ». (C’est le fameux « ver de terre amoureux d’une étoile » de V. Hugo). Mais Nelli a coutume de nous fou
23 Sa mystique courtoise… serait bien la réplique en terre germanique de la « piété fleurie » que les derniers troubadours du La
24 Guillaume est le prince le plus puissant sur les terres qu’on nomme France aujourd’hui. Tous ses oncles sont ducs ou rois, se
25 us — se forment autour d’eux. On leur octroie des terres à cultiver. Mais voici Robert nommé « prédicateur apostolique » par U