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lés produisent en silence cette fumée, les yeux à
terre
, dans l’attente. Nous sommes assis autour d’une table et nous voyons,
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s sortons ensemble de la petite ville aux rues de
terre
brûlante, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre, sans arbres, e
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rrant, de conquêtes vagues… Tout ce qui est de la
terre
renonce à s’affirmer en détail précis, se masse dans une confusion de
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uillante de questions sociales. La Puszta est une
terre
vierge, je veux dire que la bourgeoisie ne s’y est pas encore répandu
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e, d’un couchant plus grandiose au ciel et sur la
terre
plus secret que dans ton pays. Tu attendais une révélation, non point
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un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur
terre
en forme de pluie. » Si je trouvais un jour l’Objet, il ne me restera
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s violents ; le ciel paraissait plus grand que la
terre
. Des bois de pins s’approchaient, s’écartaient, livrant passage à la
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ous fit front, et il n’y eut plus qu’une piste de
terre
entre les sapins noirs, la rumeur du rivage et du soleil derrière nou
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our. L’après-midi est consacré à l’inspection des
terres
. Chaque jour nous partons en break à deux chevaux, pour l’un des onze
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n des jeux infinis sur les vastes ondulations des
terres
. À l’horizon, des ailes de moulin tournent, ou scintille une mer doré
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meur animale tenace comme toutes ces odeurs de la
terre
, des herbes et des bêtes. Parfois souffle le vent marin ; et des cigo
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out est perdu, mais héroïquement attachées à leur
terre
, à leur grandeur — cette race désarmée qui ne subsiste que par la for
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alors : cela désigne une nouvelle répartition des
terres
. Question que la nature du sol résoudra seule durablement. Les landes
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on ou d’une sécheresse partielle. J’ai vu sur les
terres
de Waldburg un village que le burgrave a de son propre chef « libéré
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st de tous le plus misérable. Le morcellement des
terres
, le stade démocratique, est ici plus visiblement qu’ailleurs une utop
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s. Mais ces hommes durs, silencieux, servants des
terres
conquises par les chevaliers teutoniques, qui sait s’ils n’auront pas
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Vient le temps où le sens de son monologue entre
terre
et ciel lui échappe. Il jette encore quelques cris brisés : « Ô vieux
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entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait la
terre
… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasard, donne l’accord qui
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jardin, dans l’odeur des feuilles vivantes, de la
terre
noire, des mousses. Des fils d’araignée luisent et des brindilles tom
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ne correspondent à rien ni dans le ciel ni sur la
terre
. Car enfin, qu’est-ce que l’homme ? qu’est-ce donc que ce paradoxal m
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, et qu’il exige enfin sa pleine mesure, toute la
Terre
promise à tout l’homme ! Premier retour Paris, début avril 1946
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son, d’un accès de bon sens. C’est l’espoir d’une
terre
unie, comme contrainte à se fédérer par la menace de la guerre atomiq
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tes à l’imagination ? Il y a la petite patrie, la
terre
du père, celle qu’on peut parcourir en une journée et chaque jour de
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erroge : comment l’eussent-ils reçu, gens de leur
terre
, lui le nomade ? Qu’y a-t-il encore entre eux et lui ? Peu de chose,
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me celles d’un marécage, longtemps se mêlent à la
terre
et filtrent entre les roseaux. » (L’Immoraliste.) Près de ces eaux, m