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hagiographique est en réalité la paraphrase d’un
texte
du mystique Heinrich Suso : Mon Seigneur et mon Dieu, ôte de moi tou
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ions. — Vous autres réformés, dit en substance le
texte
, vous en appelez toujours à cet ermite dont la doctrine se résume à c
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éder, dans un ordre plus ou moins arbitraire, des
textes
souvent inconnus, et des morceaux de musique dont la signification re
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eurs paraissent craindre la monotonie de ce vieux
texte
, et croient bien faire en y apportant quelques variantes personnelles
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du style. Or justement, la valeur liturgique d’un
texte
réside dans son invariabilité. C’est grâce à cette invariabilité que
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variabilité que le fidèle peut vraiment suivre le
texte
, dire en lui-même ses paroles, redécouvrir chaque fois leur sens touj
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s sommes ? » Comme le précise une note finale, ce
texte
est issu « des chroniques lues à Radio-Genève les 30 octobre et 6 nov
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uisse et l’Europe ». i. Voir la première note du
texte
« Europe unie et neutralité suisse ».
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p. 5-29. Une note de la rédaction précise : « Ce
texte
est celui d’une conférence, prononcée à Neuchâtel en septembre 1966,