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ne et la lyrique pétrarquesque et dantesque qu’un
thème
: l’amour ; et pas l’amour heureux, comblé ou satisfait (ce spectacle
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et transparence de leur adamantine rhétorique. ⁂
Thème
de la mort, que l’on préfère aux dons du monde : Plus m’agrée donc d
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parfait détachement de la matière…48 ». Voici le
thème
de la séparation, le leitmotiv de tout l’amour courtois : Dieu ! com
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st nettement liturgique. On peut imaginer que les
thèmes
que nous avons relevés chez les poètes provençaux entretiennent avec
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surréalisme : coïncidence des dates, analogie des
thèmes
fondamentaux… Les spécialistes du xxe siècle haussent les épaules :
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Eckhart à Jean de la Croix. ⁂ Une brève revue des
thèmes
« courtois » de la mystique arabe fera sentir à quelles profondeurs l
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e Bruissement de l’aile de Gabriel), c’est un des
thèmes
constants du lyrisme des troubadours, puis de Dante et enfin de Pétra
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odoxie75 ? Ou simplement, une « profanation » des
thèmes
courtois, que les trouvères auraient utilisés sans grands scrupules à
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s leurs romans que des erreurs. Ils ont traité un
thème
nouveau, celui de l’amour physique, c’est-à-dire de la faute. (Et j’e
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n autre exemple non moins frappant de l’usage des
thèmes
courtois. On sait que saint François d’Assise avait appris le françai
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e place105 bornons-nous à énumérer les principaux
thèmes
communs aux troubadours et aux mystiques orthodoxes : « Mourir de ne
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’évidence. Maintenant nous pouvons distinguer les
thèmes
que le trobar mêlait dans la naïve transparence de ses symboles. Voic
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chant un sujet d’épopée avait envisagé parfois le
thème
de la légende celtique d’Arthur et des chevaliers de la Table ronde.
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qui n’est plus le roman : au bonheur. Les grands
thèmes
tragiques du mythe n’éveillent guère dans l’Astrée que des échos méla
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u plus fidèle amant et de la plus fidèle amante. (
Thème
de Tristan : c’est le rachat de la fatalité du philtre.) Céladon s’av
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au mythe primitif, dont l’Astrée reprend tous les
thèmes
, l’on est frappé de constater que chez d’Urfé le tragique se dégrade
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Europe. 11. Phèdre, ou le mythe « puni » Le
thème
de la mort est écarté dans Bérénice par une « censure » morale évidem
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ltiplier les preuves de l’évidente renaissance du
thème
courtois — donc de l’amour réciproque malheureux — chez tous les roma
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ténébreux supplie que le matin ne renaisse plus (
thème
des « aubes ») : Que ton feu spirituel dévore mon corps, qu’en une é
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rt volontaire, amoureuse et divinisante, voilà le
thème
religieux le plus profond de cette nouvelle hérésie albigeoise que fu
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mplaisamment exploité par les écrivains. C’est un
thème
de rhétorique inépuisable. « Ô ! trop heureux capitaine, écrit Brantô
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nce communautaire. À partir du xviiie siècle, le
thème
du « Coucher de la mariée » n’est plus qu’une occasion d’anodines gal
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ècle à toute une littérature romanesque. Quant au
thème
de l’ouvrier ou du chauffeur qui « mérite » la fille du patron, il es
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cte de l’Éternel où notre espoir se fonde. ⁂ Deux
thèmes
de réflexions, amorcés çà et là dans ces pages, pourront en constitue
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, que pouvons-nous désormais entrevoir ? Les deux
thèmes
que je vais esquisser indiquent deux voies de dépassement, dans la li
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schématisme inhérent à tout exposé. ⁂ Le premier
thème
peut être situé par rapport à un drame personnel dont les données bio
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s posent et la réponse de notre vie.) ⁂ Le second
thème
que j’esquisserai n’est peut-être pas d’une nature essentiellement hé