1 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
1 ne et la lyrique pétrarquesque et dantesque qu’un thème  : l’amour ; et pas l’amour heureux, comblé ou satisfait (ce spectacle
2 et transparence de leur adamantine rhétorique. ⁂ Thème de la mort, que l’on préfère aux dons du monde : Plus m’agrée donc d
3 parfait détachement de la matière…48 ». Voici le thème de la séparation, le leitmotiv de tout l’amour courtois : Dieu ! com
4 st nettement liturgique. On peut imaginer que les thèmes que nous avons relevés chez les poètes provençaux entretiennent avec
5 surréalisme : coïncidence des dates, analogie des thèmes fondamentaux… Les spécialistes du xxe siècle haussent les épaules :
6 Eckhart à Jean de la Croix. ⁂ Une brève revue des thèmes « courtois » de la mystique arabe fera sentir à quelles profondeurs l
7 e Bruissement de l’aile de Gabriel), c’est un des thèmes constants du lyrisme des troubadours, puis de Dante et enfin de Pétra
8 odoxie75 ? Ou simplement, une « profanation » des thèmes courtois, que les trouvères auraient utilisés sans grands scrupules à
9 s leurs romans que des erreurs. Ils ont traité un thème nouveau, celui de l’amour physique, c’est-à-dire de la faute. (Et j’e
2 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
10 n autre exemple non moins frappant de l’usage des thèmes courtois. On sait que saint François d’Assise avait appris le françai
11 e place105 bornons-nous à énumérer les principaux thèmes communs aux troubadours et aux mystiques orthodoxes : « Mourir de ne
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
12 ’évidence. Maintenant nous pouvons distinguer les thèmes que le trobar mêlait dans la naïve transparence de ses symboles. Voic
13 chant un sujet d’épopée avait envisagé parfois le thème de la légende celtique d’Arthur et des chevaliers de la Table ronde.
14 qui n’est plus le roman : au bonheur. Les grands thèmes tragiques du mythe n’éveillent guère dans l’Astrée que des échos méla
15 u plus fidèle amant et de la plus fidèle amante. ( Thème de Tristan : c’est le rachat de la fatalité du philtre.) Céladon s’av
16 au mythe primitif, dont l’Astrée reprend tous les thèmes , l’on est frappé de constater que chez d’Urfé le tragique se dégrade
17 Europe. 11. Phèdre, ou le mythe « puni » Le thème de la mort est écarté dans Bérénice par une « censure » morale évidem
18 ltiplier les preuves de l’évidente renaissance du thème courtois — donc de l’amour réciproque malheureux — chez tous les roma
19 ténébreux supplie que le matin ne renaisse plus ( thème des « aubes ») : Que ton feu spirituel dévore mon corps, qu’en une é
20 rt volontaire, amoureuse et divinisante, voilà le thème religieux le plus profond de cette nouvelle hérésie albigeoise que fu
4 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
21 mplaisamment exploité par les écrivains. C’est un thème de rhétorique inépuisable. « Ô ! trop heureux capitaine, écrit Brantô
5 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
22 nce communautaire. À partir du xviiie siècle, le thème du « Coucher de la mariée » n’est plus qu’une occasion d’anodines gal
23 ècle à toute une littérature romanesque. Quant au thème de l’ouvrier ou du chauffeur qui « mérite » la fille du patron, il es
6 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
24 cte de l’Éternel où notre espoir se fonde. ⁂ Deux thèmes de réflexions, amorcés çà et là dans ces pages, pourront en constitue
25 , que pouvons-nous désormais entrevoir ? Les deux thèmes que je vais esquisser indiquent deux voies de dépassement, dans la li
26 schématisme inhérent à tout exposé. ⁂ Le premier thème peut être situé par rapport à un drame personnel dont les données bio
27 s posent et la réponse de notre vie.) ⁂ Le second thème que j’esquisserai n’est peut-être pas d’une nature essentiellement hé