1 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Les origines religieuses du mythe
1 ne et la lyrique pétrarquesque et dantesque qu’un thème  : l’amour ; et pas l’amour heureux, comblé ou satisfait (ce spectacle
2 é et transparence de leur rhétorique amoureuse. ⁂ Thème de la mort, que l’on préfère aux dons du monde : Plus m’agrée donc d
3 parfait détachement de la matière… »41. Voici le thème de la séparation, le leitmotiv de tout l’amour courtois : Dieu ! com
4 st nettement liturgique. On peut imaginer que les thèmes que nous avons relevés chez les poètes provençaux entretiennent avec
5 surréalisme : coïncidence des dates, analogie de thèmes fondamentaux… Les spécialistes du xxe siècle haussent les épaules :
6 Eckhart à Jean de la Croix. ⁂ Une brève revue des thèmes « courtois » de la mystique arabe fera sentir à quelles profondeurs l
7 e Bruissement de l’aile de Gabriel), c’est un des thèmes constants du lyrisme des troubadours, puis de Dante et enfin de Pétra
8 orique hautement raffinée, avec ses procédés, ses thèmes et personnages constants, ses ambiguïtés renaissant toujours aux même
9 odoxie80 ? Ou simplement, une « profanation » des thèmes courtois, que les trouvères auraient utilisés sans grands scrupules à
10 s leurs romans que des erreurs. Ils ont traité un thème nouveau, celui de l’amour physique, c’est-à-dire de la faute. (Et j’e
11 clair que le cadre du roman, son intrigue et ses thèmes directeurs se prêtaient au projet du poète d’une manière que l’on doi
12 ier regard qui enflamme — et Servir à tactus.) Le thème des Cinq lignes d’amour peut être suivi à travers toute la poésie lat
2 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Passion et mystique
13 n autre exemple non moins frappant de l’usage des thèmes courtois. On sait que saint François d’Assise avait appris le françai
14 place113, bornons-nous à énumérer les principaux thèmes communs aux troubadours et aux mystiques orthodoxes : « Mourir de ne
3 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe dans la littérature
15 ’évidence. Maintenant nous pouvons distinguer les thèmes que le trobar mêlait dans la naïve transparence de ses symboles. Voic
16 chant un sujet d’épopée avait envisagé parfois le thème de la légende celtique d’Arthur et des chevaliers de la Table ronde.
17 qui n’est plus le roman : au bonheur. Les grands thèmes tragiques du mythe n’éveillent guère dans l’Astrée que des échos méla
18 u plus fidèle amant et de la plus fidèle amante. ( Thème de Tristan : c’est le rachat de la fatalité du philtre.) Céladon s’av
19 au mythe primitif, dont l’Astrée reprend tous les thèmes , l’on est frappé de constater que chez d’Urfé le tragique se dégrade
20 Europe. 11. Phèdre, ou le mythe « puni » Le thème de la mort est écarté dans Bérénice par une « censure » morale évidem
21 ltiplier les preuves de l’évidente renaissance du thème courtois — donc de l’amour réciproque malheureux — chez tous les roma
22 ténébreux supplie que le matin ne renaisse plus ( thème des « aubes ») : Que ton feu spirituel dévore mon corps, qu’en une é
23 rt volontaire, amoureuse et divinisante, voilà le thème religieux le plus profond de cette nouvelle hérésie albigeoise que fu
4 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Amour et guerre
24 mplaisamment exploité par les écrivains. C’est un thème de rhétorique inépuisable. « Ô ! trop heureux capitaine, écrit Brantô
5 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Le mythe contre le mariage
25 nce communautaire. À partir du xviiie siècle, le thème du « Coucher de la mariée » n’est plus qu’une occasion d’anodines gal
26 ècle à toute une littérature romanesque. Quant au thème de l’ouvrier ou du chauffeur qui « mérite » la fille du patron, il fu
6 1939, L’Amour et l’Occident (1972). L’amour action, ou de la fidélité
27 cte de l’Éternel où notre espoir se fonde. ⁂ Deux thèmes de réflexions, amorcés çà et là dans ces pages, pourront en constitue
28 , que pouvons-nous désormais entrevoir ? Les deux thèmes que je vais esquisser indiquent deux voies de dépassement, dans la li
29 schématisme inhérent à tout exposé. ⁂ Le premier thème peut être situé par rapport à un drame personnel dont les données bio
30 s posent et la réponse de notre vie.) ⁂ Le second thème que j’esquisserai n’est peut-être pas d’une nature essentiellement hé
7 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
31 ait plus que trahir une influence, il importe les thèmes , les mètres, les expressions de l’amour courtois… Parfois, le premier
8 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
32 étaient en train de faire. Enfin, certains de mes thèmes , explicités ou non, tels que le mariage comme facteur de néguentropie
33 ue que le catharisme soit soudain devenu l’un des thèmes favoris de journaux comme Combat, qui lancent les modes intellectuell
34 de l’aimée (inquisicio amoris) où se reconnaît le thème de la princesse lointaine. — le désir pour une Dame jamais vue, qu’on
35 ntôt se comportait en maîtresse magnifique. — le thème de l’anneau, gage de l’allégeance du chevalier désormais serviteur. (
36 tanhagol « comme pour les anciens troubadours, le thème de la mort-par-désir — pour conventionnel qu’il soit — est le ressort
37 e, tendre au salut, aller à Dieu, n’est-ce pas un thème commun aux troubadours, aux mystiques arabes, et sans nul doute à plu
38 s’il ne se soumet en tout à sa volonté. Mais le thème de la soumission à la dame conduit à celui de l’épreuve qu’elle fait
39 . 2° L’asag apparaît lié dès l’origine aux autres thèmes de la poésie courtoise tels que Guillaume de Poitiers les « invente »
40 inq ou six chansons de Guillaume de Poitiers, des thèmes majeurs que vont traiter tous les poètes d’amour qui suivront — les t
41 clésiastique, puis du zadjal arabe, et les grands thèmes de l’amour courtois : la soumission du chevalier par allégeance d’amo
42 lan. J’insisterais davantage, aujourd’hui, sur le thème de l’inceste dans Tristan, et sur ses aspects œdipiens (indiqués très
43 ! Voici que la Nuit cède au Jour ! On connaît le thème de l’aube chez les troubadours : Gardez-vous, cher guetteur de la to