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gie et littérature (1946)b 1. Il faut tenir la
théologie
chrétienne pour la mère de la pensée occidentale, de même que l’Églis
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e filiation entre nos disciplines de pensée et la
théologie
, pour être moins généralement reconnu, n’en est pas moins étroit ni m
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s où la philosophie n’était que la servante de la
théologie
, ses efforts d’émancipation les plus violents, et même couronnés de s
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l’ignorer comme Dewey. 3. Les rapports entre la
théologie
et la littérature ne sont pas aussi clairs, ni aussi facilement défin
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et pour l’élite en général ? Il est clair que la
théologie
n’a pas besoin de la littérature et peut s’en désintéresser sans gran
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la littérature puisse se passer impunément de la
théologie
. Et il est bien certain que lorsqu’elle s’en passe, les effets s’en f
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ù sont les écrivains modernes des rudiments de la
théologie
a pour conséquence immédiate qu’ils se condamnent à découvrir, tous l
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oi de la nécessité de rétablir des ponts entre la
théologie
et les lettres vivantes, je soumets à titre d’exemples et sans nul or
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lite active et les « milieux d’Église » ? 7. Une
théologie
orthodoxe (je ne dis pas sclérosée) favorise, soutient et nourrit des
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rrit des œuvres de style classique, tandis qu’une
théologie
libérale se lie aux mouvements romantiques. C’est que l’écrivain rom
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soupçonne les romantiques d’avoir cherché dans la
théologie
de leur époque et sous le nom de liberté, de coûteuses licences intel
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ire, si profane qu’en soit le sujet, implique une
théologie
(fût-ce à l’insu de son auteur), et qu’elle l’exprime par les mouveme
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nante que par son argumentation. Expliciter cette
théologie
serait rendre un service important aux auteurs non moins qu’au public
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omaine que j’espérais simplement désigner. b. «
Théologie
et littérature », Hommage et reconnaissance : recueil de travaux publ