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humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)a La
théologie
chrétienne a-t-elle pour tâche de rendre acceptable le message de l’É
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aient, dans tout cela, les belles synthèses de la
théologie
libérale ? L’arrière-plan de bourgeoisie et d’optimisme culturel sur
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une pensée à ce point hostile à tout système. La
théologie
de Barth se donne en effet pour une simple « note marginale » à tous
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l’a nommée, avec une sobriété peu rassurante, une
théologie
du correctif. Disons tout de suite que les corrections qu’elle apport
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ut. On a coutume de nommer la pensée de Barth une
théologie
de la crise, une théologie dialectique. Elle est surtout et avant tou
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la pensée de Barth une théologie de la crise, une
théologie
dialectique. Elle est surtout et avant tout cela une théologie de la
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lectique. Elle est surtout et avant tout cela une
théologie
de la parole de Dieu. Insuffisance radicale de l’humanisme, du piétis
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desquels s’organisent ces essais. Est-ce là de la
théologie
? C’est plutôt une réflexion puissante et intrépide sur les possibili
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héologique. Barth compare à plusieurs reprises la
théologie
à cette étrange main de Jean Baptiste dans la Crucifixion de Grünewal
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te main énorme qui désigne le Christ en croix. La
théologie
n’est pas la parole. Elle ne peut que l’indiquer au-delà d’elle-même.
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ivait-on à ce propos dans un récent article1 — la
théologie
dialectique de Barth à laquelle on reproche (comme à ceux de Port-Roy