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s avant Morgarten, que la Suisse n’offrait pas un
théâtre
idéal pour ses talents : il lui fallait l’Empire, et elle l’a eu. Et
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serve encore l’enquête déjà citée. Lire, aller au
théâtre
, écouter des conférences est un devoir avant d’être un plaisir : devo
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tant que Suisses. Une certaine démesure, un grand
théâtre
, un sens de la pompe et du style, libre de tout souci d’application «
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e Lucerne, Soleure et Fribourg, qui favorisent le
théâtre
sacré et populaire, puis le grand style baroque, dont l’abbaye bénédi
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entatives d’avant-garde en Suisse : architecture,
théâtre
et opéra. Il y eut une renaissance régionaliste de la Suisse romande
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les villes de quelque importance entretiennent un
théâtre
lyrique et un ou deux orchestres parfois très réputés, comme ceux que
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nce pour une occasion populaire) est une forme de
théâtre
musical proprement suisse. Lorsqu’on me demanda d’en écrire un (ou qu
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de découvrir et de manifester sa vraie force. Le
théâtre
populaire de Mézières (près Lausanne) lui demanda de mettre en musiqu
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rieusement adonnée aux techniques atonales. Le
théâtre
: du Festspiel à Friedrich Dürrenmatt Né du peuple et non de la co
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que de la place, non pour des scènes à rideau, le
théâtre
a été longtemps en Suisse une liturgie, au sens propre du mot : actio
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opeau, Wieland Wagner, et tous les rénovateurs du
théâtre
contemporain. Suppression du décor réaliste, grands espaces architect
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diffuse. C’était bien la formule qu’attendait le
théâtre
à ciel ouvert de la tradition suisse. Quant à Oscar Eberle, Lucernois
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oit entre autres les admirables mises en scène du
Théâtre
du Monde de Calderón : cet auto sacramental est représenté chaque ann
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pe. Mais cette conjonction n’a pas eu lieu. Notre
théâtre
est devenu ce qu’il est partout ailleurs en Occident : intellectuel e
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e, de Dürrenmatt, l’a fait comparer à Kafka et au
théâtre
du Grand-Guignol par des critiques qui ne se trompaient pas, mais qui
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t suisse en tant qu’il s’exprime par le livre, le
théâtre
, l’enquête sociologique et les éditoriaux des grands journaux romands