1 1938, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La vraie défense contre l’esprit totalitaire (juillet 1938)
1 toute commune mesure dans la cité (ou d’un défaut total d’éducation, comme en Russie). Ensuite il a donné une réponse à l’exi
2 otalitaires, plus vraie aussi, et plus réellement totale . Mais c’est là une question religieuse, nous l’avons vu, et seule une
3 gnore que la guerre moderne est devenue la guerre totale . C’est dire qu’il n’y a plus de distinction entre civils et militaire
4 sciste, et alors elle est battue dans la « guerre totale  » ; ou bien la démocratie réussit à faire bloc, mais alors la guerre
5 ntroduire chez nous le cheval de Troie. La guerre totale en effet suppose l’unification totalitaire d’un pays. Ou sinon, c’est
6 de notre État. Se placer sur le plan de la guerre totale et de sa préparation civile en temps de paix, cela équivaut pratiquem
7 tre en œuvre pour échapper au cercle de la guerre totale . Je crois que le seul moyen sérieux de résister à l’emprise totalitai
8 ouvements totalitaires, c’est la réponse vraiment totale de notre foi. La foi chrétienne, pour les mystiques idolâtres, c’est
9 me. Seule a le droit d’être totalitaire la vérité totale , qui n’appartient qu’à Dieu. C’est dans la mesure où nous ordonnerons
10 omme, nous ont conduits à une dissolution presque totale de la société. Nous ne sommes plus qu’une poussière de petits individ
11 t pourtant solidaire. Celui que j’appelle l’homme total . Je ne sais si nous réussirons, mais nous aurons du moins sauvé l’hon
12 st mon delenda Carthago : Là où l’homme veut être total , l’État ne sera jamais totalitaire. 1. Conclusions d’une conférenc
2 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). La bataille de la culture (janvier-février 1940)
13 été et aussi de notre culture : c’est une absence totale de vue d’ensemble. Ce qui nous manque absolument, c’est un grand prin
14 tions. Cette absence d’un principe d’unité est si totale qu’on ne la ressent même plus comme un scandale. Elle est devenue tou