1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe de Tristan
1 uotidiennes. Dans un sens plus étroit, les mythes traduisent les règles de conduite d’un groupe social ou religieux. Ils procèdent
2 alors un sens bien anodin, si l’on songe qu’il se traduisait , dans les sociétés primitives, non par cette répugnance que je prévoi
3 N’oublions pas que la hiérarchie des faits contés traduit exactement la hiérarchie des préférences du conteur et de son lecteur
4 ériel symbolique — apte à cacher ce qu’il fallait traduire  — disposait-il au xiie siècle ? De la magie et de la rhétorique chev
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
5 vant lyrisme qui tout d’un coup se trouve là pour traduire la passion nouvelle ? On ne saurait trop souligner le caractère mirac
6 is, apparence) qui, de Marcion jusqu’à nos jours, traduit notre refus tout « naturel » d’admettre le scandale d’un Dieu-Homme.
7 reté de mœurs des cathares, nous avons vu qu’elle traduisait des croyances fort différentes de celles qui fondent la morale chréti
8 es yeux quelques poèmes surréalistes, il a pu les traduire et les dater. Par ailleurs, il n’ignore pas qu’à l’époque du surréali
9 es rêves. Or les poèmes surréalistes conservés et traduits ne paraissent présenter aucun sens, et l’on se plaint de leur monoton
10 t fondamentale pour les cathares. Et tout cela se traduisait — tout comme chez les cathares encore — par une rhétorique amoureuse
11  » semble illustré par leurs excès ; mais ceux-ci traduisent bien plutôt la nature révolutionnaire des problèmes qui surgissent da
12 t cette maîtrise de soi dont la perte pourrait se traduire par un acte de procréation, lequel ferait retomber le chevalier serva
13 antcha Tantra, recueil de contes bouddhistes, fut traduite au vie siècle du sanscrit en pehlevi, par un médecin de Chosroès Ier
14 y voir autre chose qu’un tournoi verbal. Il peut traduire aussi les réalités précises, mais non moins ambiguës, d’une certaine
15 signifie : « qui tranche bellement », et Wolfram traduit le nom de Parzival par « Schneid mitten durch » : « perce bellement »
16 nuel : croit-on que ces formules toutes faites ne traduisent pas, à ses yeux, un sentiment sincère et authentique ? Ceci pour répo
17 ins troubadours n’aient été victimes. 62. Textes traduits et commentés dans Wolfgang Schultz, Dokumente der Gnosis, p. 158 à 16
18 e paroles de chansons ! — souvent très pauvrement traduites , et privées de toute beauté proprement poétique et rythmique par cett
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
19 de la Nuit et de la Lumière secrète. Cette maxime traduit d’ailleurs, parmi tant d’autres sens possibles, un fait d’observation
20 s de l’humain, finalement irréalisable, devait se traduire , et se trahir d’une manière fatale, par une exaltation en termes divi
21 t sa rhétorique qui se trouve être la plus apte à traduire et à communiquer l’essence tout ineffable du sentiment que l’on vit.
22 nt les origines de ce langage psychologique où se traduit sans doute, le plus purement, sa nature125 ? » Tous les mystiques, et
23 tre « ramenés » l’un à l’autre, car tous les deux traduisent « proprement » dans des domaines différents, une réalité indivisible,
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
24 e Lorris, nous irons par Dante — qui peut-être le traduisit  — jusqu’à Pétrarque et bien au-delà : jusqu’aux romans allégoriques d
25 du français les récits de Chrétien de Troyes. On traduit le roman de Tristan dans toutes les langues d’Occident. L’Anglais Tho
26 tre assez. Il proclame un besoin d’être libre qui traduit un profond désir de n’être plus même en état de désirer aucune libert
27 duisissent en allemand pour les poètes, qui l’ont traduit en métaphores pour les bourgeois sentimentaux, et cela donne finaleme
28 ième acte — l’obsession jaune des fiévreux — peut traduire à ma vue le sens profond de l’exil des amants dans l’extase. Par ce q
29 es », par le roman, et le roman d’amour s’entend, traduit exactement l’envahissement de notre conscience par le contenu totalem
30 e prêtait à ce processus, puisqu’il n’avait pu se traduire que dans les termes de l’amour humain, bien qu’entendus au sens mysti
31 dès les premiers jours de son empire. » (Suétone, traduit par Racine, préface de Bérénice.) 155. Hippolyte parlant d’Aricie, a
5 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
32 r l’aimé. » ⁂ On a vu que la rhétorique courtoise traduit , à l’origine, la lutte du Jour et de la Nuit. La mort y joue un rôle
33 soldats prouvent que. la guerre du matériel s’est traduite en réalité par une « catastrophe sexuelle198 ». L’impuissance général
34 que l’on abandonne l’idée de règles, la guerre ne traduit plus l’acte du viol sur le plan des nations, mais bien l’acte du crim
6 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe contre le mariage
35 , qui inspirait les jeunes chefs bolchéviques, se traduisit dans la réalité par une généralisation de l’union libre, de l’avortem
36 sur la tendance réelle, peut-être créatrice, que traduisent parfois nos révoltes, nos illusions naïves, nos péchés. Essayer de ré
37 rs on se bornait à vivre… 210. Terme difficile à traduire , bien qu’il rappelle précisément les origines romanes (donc le Langue
7 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
38 onduire à la foi. 228. Crainte et Tremblement, traduit d’après la version allemande de E. Geismar et R. Marx.