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n’aurait-elle pris forme et nom qu’à mi-chemin du
travail
entrepris, qui a soudain changé de sens et trouvé son vrai sens ? Il
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es affreuses des prolétaires industriels, dont le
travail
l’enrichissait. Aujourd’hui, l’ouvrier d’usine bénéficie des soins ja
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ie par la remise au travailleur des fruits de son
travail
, serait l’œuvre du communisme. Or l’examen des chiffres et des faits
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a conçu, justement, pour exécuter à sa place des
travaux
monotones, épuisants ou dangereux. On ne connaît rien au monde de plu
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is aussi de la monotonie et du rythme inhumain de
travail
qu’imposaient la machine et la chaîne. Le remède était donc le robot,
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oblèmes classiques de plein-emploi et de temps de
travail
, le problème de l’emploi du temps, qui se pose à l’homme. Le problème
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emain), le droit de libre expression, le droit au
travail
et à la sécurité sociale ou privée (assurances, retraites, etc.), la
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longtemps découvrir, grâce à ses voyages et à ses
travaux
, les problèmes de base qui se posent à l’Occident. Son dernier livre,
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dans ce domaine tout au moins. D’autre part, les
travaux
des experts et des économistes professionnels restent généralement in
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d’études s’ouvrait à Genève, chargé d’élaborer le
travail
de l’institution projetée, et d’organiser une « Conférence européenne
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posés documentés donnés dans de petits groupes de
travail
. Un Service de conférenciers fournit des orateurs aux organisations
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ient à huis clos, ceci surtout pour accélérer les
travaux
, éviter les discours démagogiques et les comptes rendus de presse qui
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travaillaient jusqu’ici pour les étrangers à des
travaux
pour les nationaux, de la manière convenable. Il ne cherche pas en ef
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u’a vus ce siècle ont tendu vers ce but unique du
travail
secret de leur âme : ils voulurent frayer les voies à un nouvel accor
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ge plus moderne : de loisir vraiment libre, et de
travail
. Voilà encore une banalité, me direz-vous. Mais comparez, une fois de
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ent les loisirs eux-mêmes — dûment organisés — au
travail
productif et collectif, qui devient le seul but de la vie. Mais c’est
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de vous secourir matériellement, c’est à cause du
travail
acharné que nous nous sommes imposé pendant des siècles, conformément
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exige nos machines, mais refuse notre éthique du
travail
. Il veut que nous l’aidions à mieux vivre, mais dédaigne notre idéal
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squ’à l’absurde — l’art et la vie quotidienne, le
travail
et la réflexion, la spéculation pure et les techniques appliquées, la
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squ’à l’absurde — l’art et la vie quotidienne, le
travail
et la réflexion, la spéculation pure et les techniques appliquées, la
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que personnel, de donner un sens à sa vie tant de
travail
que de loisir, et tant d’action que de méditation. Ce n’est point par
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ge plus moderne : de loisir vraiment libre, et de
travail
. Voilà encore une banalité, me dira-t-on. Mais comparons, une fois de
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subordonnent les loisirs — dûment organisés — au
travail
productif et collectif, qui devient le seul but de la vie. Mais c’est
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de vous secourir matériellement, c’est à cause du
travail
acharné que nous nous sommes imposé pendant des siècles, conformément
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machines, mais refuse ou ignore notre éthique de
travail
. Il veut que nous l’aidions à mieux vivre, mais dédaigne notre idéal
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langage moderne : de loisir vraiment libre, et de
travail
. Ici encore, comparons avec ce qui se passe ou s’est passé ailleurs.
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ent les loisirs eux-mêmes — dûment organisés — au
travail
productif et collectif, qui devient le seul but de la vie. Mais c’est
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de vous secourir matériellement, c’est à cause du
travail
acharné que nous nous sommes imposé pendant des siècles, conformément
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exige nos machines, mais refuse notre éthique du
travail
. Il veut que nous l’aidions à mieux vivre, mais dédaigne notre idéal
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pas assez directement l’humanité. En marge de ses
travaux
immenses sur le calcul différentiel et intégral et la philosophie de
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ompte, c’est le loisir ! La réduction du temps de
travail
moyen à l’usine ou au bureau, obtenue depuis trois quarts de siècle,
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tre humanité occidentale partiellement libérée du
travail
mécanique, pourvue de loisirs tout nouveaux, et privée du même coup d
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sique, à méditer, à inventer et à créer. C’est un
travail
, c’est même le vrai travail humain. Mais il est clair que si le temps
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et à créer. C’est un travail, c’est même le vrai
travail
humain. Mais il est clair que si le temps libre est augmenté, la cons
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que la technique permet de gagner sur le temps de
travail
mécanique et routinier sera gagné pour la culture, ou pourra l’être.
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viendront quantitativement plus importants que le
travail
routinier. Il en résultera que la culture deviendra le sérieux de la
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ussi à jamais adolescent, nous le devons tous aux
travaux
inspirés, et pourtant précis à l’extrême, de quelques-uns des grands
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par cette maladie mortelle, en vue d’un « nouveau
travail
» ? ⁂ Il n’aimait pas les discussions métaphysiques ni qu’on lui dema
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igine et la perfection des temps ». Sa faculté de
travail
n’était guère égalée que par sa faculté d’évasion vagabonde ; son per
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individuelle d’une part, et de l’organisation du
travail
en équipe selon un plan commun, d’autre part. Dans le domaine de l’éd
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allié que son terrain, pas d’autre espoir que son
travail
». Que les Suisses oublient donc leurs divisions partisanes. Venus d
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ntestable que sans la Ligue, les « communautés de
travail
», esquissées dans divers cantons, n’auraient pas vu si tôt le jour.
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tiers de ses effectifs. Je me voyais rendu à mes
travaux
d’écrivain, mais pratiquement condamné à ne plus aborder en public qu
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ires et subversives) et l’échange des produits du
travail
— une vitalité librement ordonnée, faite de visions multiples, entrec
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s les rochers et les montagnes, loin des lieux du
travail
, réduit à cinq journées de six heures par semaine, en moyenne. (Dans
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rtie sérieuse de l’existence, en lieu et place du
travail
et du gain, désormais assurés à moindres frais d’énergie. L’accroisse
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par cette maladie mortelle, en vue d’un « nouveau
travail
» ? ag. Préface à Jean-Paul de Dadelsen, Jonas, Paris, Gallimars, 1