1 1957, Arts, articles (1952-1965). L’ère des loisirs commence (10 avril 1957)
1 s été, mais cela se verra.) Jusqu’ici, c’était le travail qui occupait l’essentiel de nos jours, et dont dépendait notre sort :
2 fortement accrue) de la planète donne 4 heures de travail par semaine, pour que tous nos besoins « matériels » soient satisfait
3 ions polaires offrira de nouvelles « occasions de travail  »2 ; et qu’enfin la guerre atomique peut tout compromettre dans l’œuf
4 omme « le temps vuide ». Elle suppose donc que le travail est le vrai temps. Cette hiérarchie des valeurs a dominé jusqu’à nos
5 ment sous la forme d’une diminution des heures de travail , mais sous la forme d’une diminution du prix de la vie, compensant au
6 2. Il y a plus. Selon J. Fourastié, la somme de travail « tertiaire » indispensable au rendement, comme à la répartition des
7 un progrès culturel (qu’il soit appelé loisir ou travail ). 3. Je ne parle pas ici de la télévision, qui nous apporte des pays
2 1961, Arts, articles (1952-1965). L’Amour en cause (1er février 1961)
8 masse inculte et dans les habitudes de pensée. Le travail de décantation, d’adaptation psychologique et de remise en ordre mora
9 ppées, et sans doute moins : il n’y aurait pas le travail , l’effort organisé, ni la technique, qui ont fait le monde actuel. Il
3 1962, Arts, articles (1952-1965). L’Europe détient les secrets de l’avenir, mais a-t-elle la volonté de vivre ? (13 juin 1962)
10 et ferroviaires, innombrables ponts et chaussées, travail infini des campagnes. Regardez à la loupe cette photo d’une région qu
11 quadrillés — partout les traces de l’homme et du travail humain, et nulle part aussi concentrées. Anciens villages et villes d
12 ires et subversives) et l’échange des produits du travail — toute une vitalité librement ordonnée, faite de tensions multiples,
13 ue de sa vraie fin, qui est de libérer l’homme du travail servile, elle a pris conscience la première des problèmes sociaux et