1 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
1 il semblait qu’elle dût s’occuper de la durée du travail , de la question des salaires, etc. Cette carence subite dans le domai
2 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
2 lle des loisirs est née la présente corruption du travail . Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il
3 on du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs liens vivants. Nous le voyons
4 sance. La division de nos journées en 8 heures de travail et 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs.
5 dire que nous en remettons. Fausse dignité du travail Les nécessités anonymes naissent et grandissent à la mesure exacte
6 ’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son «  travail  » n’est plus que souffrance. Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seul
7 dignité de l’homme consisterait, dit-on, dans le travail qu’il fournit pour « gagner sa vie », pour assurer sa subsistance mat
8 à moins d’une révolution). Mais il y a plus. Tout travail qu’on limite à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve co
9 ar la seule défense efficace, c’est l’attaque. Un travail qui néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté, laisse
10 l’attaque. Un travail qui néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité.
11 de tous par la propagande électorale. Prendre le travail comme point de départ d’un système économique ou d’une culture, c’est
12 tion mécanique, si l’on convient que la mesure du travail ne peut être prise ailleurs que dans la capacité humaine d’utiliser l
13 dans la capacité humaine d’utiliser les effets du travail . Mais nous savons le vrai nom du « temps vuide » et c’est chômage. To
14 al moderne est symbolisé par cette disjonction du travail et du loisir, dont il faut maintenant déceler la lâcheté originelle.
15 vidé, irréel renversement d’un temps rempli, d’un travail sans jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici n
16 ps rempli, d’un travail sans jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici nous guide sûrement.) Qu’une classe
17 puissance, du même coup elle décrète « forcé » le travail des classes chargées d’assurer ce loisir. C’est créer un monde impens
18 . Car si le loisir est simplement le contraire du travail , et son but ; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité commune
19 alité commune ; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui per
20 ; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui permette de saisi
21 vec des mains créatrices. Nous dirons : le but du travail , ce n’est pas le loisir, mais la création. Et le but du loisir, ce n’
22 . Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité de l’être,
23 tériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long travail d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleur, non plus que sans volupt
24 ien de plus néfaste que la fameuse législation du travail (c’est-à-dire à partir du travail), sinon toutefois l’organisation de
25 législation du travail (c’est-à-dire à partir du travail ), sinon toutefois l’organisation des loisirs, qui lui sera tôt ou tar
26 et dès l’origine. 10. On aura beau l’appeler «  travail de choc ». Ultime tentative pour faire aimer aux hommes une caricatur
27 ive pour faire aimer aux hommes une caricature du travail créateur, l’émulation socialiste n’est rien d’autre qu’un nouvel opiu
3 1935, Esprit, articles (1932–1962). Albert Soulillou, Nitro (février 1935)
28 ages de Soulillou qui décrivent les conditions de travail dans l’industrie de la nitrocellulose sont précises, acharnées, saisi
4 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
29 n a parlé : on s’occupait du prix Goncourt et des travaux d’amateurs de quelques dames lettrées. Pourtant, ce roman d’Edschmid
5 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
30 nt offrir aux foules le spectacle vivant de leurs travaux . En liaison étroite avec l’enseignement qui, à tous ses degrés, forme
31 nsant la sagesse des vieux artisans passionnés du travail bien fait et les conquêtes des humanistes, ouvre les temps modernes e
32 t, de les aider dans l’exercice quotidien de leur travail . Ils s’estiment à bon droit les seuls juges de l’aspect technique du
6 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
33 ieu d’ouvriers, de jeunes miliciens du Service de travail , de jeunes filles, de femmes mal vêtues : ils ne disaient presque rie
7 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
34 ou inutilement abstrait, ferait un bien meilleur travail — il faudrait qu’il donnât de fortes peines ! — qu’une cour d’assises
35 ol est le mobile. Je dis qu’il ferait un meilleur travail éducatif. Car il porterait l’attention des hommes sur le concret de l
36 st parfait, aucun tableau n’est parfait ; et tout travail d’abord est dur, tout travail difficile, tout travail, toute espèce d
37 t parfait ; et tout travail d’abord est dur, tout travail difficile, tout travail, toute espèce de travail se fait d’abord cont
38 ail d’abord est dur, tout travail difficile, tout travail , toute espèce de travail se fait d’abord contre nous-mêmes et contre
39 travail difficile, tout travail, toute espèce de travail se fait d’abord contre nous-mêmes et contre Quelqu’un, tout travail e
40 abord contre nous-mêmes et contre Quelqu’un, tout travail est malédiction), jusqu’à ce que tout à coup, par une espèce de renve
8 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
41 sie nouvelle, c’est une santé énorme, une joie au travail dont rien ici ne peut donner l’idée ; mais c’est aussi et d’une maniè
42 ure, et supportent avec enthousiasme un régime de travail parfois beaucoup plus dur que celui qui existe encore dans les pays c
43 alement ; c’est qu’ils acceptent les buts de leur travail , et que nous nous méfions généralement des buts obscurs, peut-être cr
44 de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du travail . Elles s’en plaignent d’ailleurs de moins en moins. En Russie, en All
45 uement nécessaires pour assurer à chaque homme du travail et pour supprimer finalement les raisons matérielles de se plaindre.
9 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
46 le pour le public qu’on allait affronter. Tout ce travail de mise au point, d’adaptation à l’homme réel m’a conduit à une concl
10 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
47 son enthousiasme. C’est ce que l’on nomme du beau travail d’universitaire : l’absence de tout intérêt existentiel garantit « l’
48 e notre époque ». Or il se trouve que les récents travaux de Minkowski (en particulier les études sur la métaphore71 que le psy
11 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
49 juste contrepartie des risques qu’on y court, du travail qu’on y donne. Si le propriétaire laisse ses terres en friche, et s’e
12 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
50 a chevalerie médiévale. 104. « L’idée antique du travail indigne de l’homme libre se retrouve dans la chevalerie », écrit Henr
13 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
51 étudiants allemands me contait qu’après 5 ans de travail sur les troubadours, à Francfort, il avait tenu à faire deux semestre
14 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
52 tre à une agence d’État, qui généralement fait le travail à la satisfaction du plus grand nombre, puis se dissout. C’est ainsi
53 l’administration de ces agences. Peu importe : le travail était fait. En France, les partis s’arrangent en général pour rendre
54 tion en masse et sans y regarder de trop près, du travail par équipes, pour battre un record, du gaspillage, des chants et des
55 ue à votre secours, quitte à la mépriser sitôt le travail fait. Sachez que les Américains ont beaucoup mieux à nous donner que