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il semblait qu’elle dût s’occuper de la durée du
travail
, de la question des salaires, etc. Cette carence subite dans le domai
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lle des loisirs est née la présente corruption du
travail
. Notre siècle ne connaît plus ni le travail ni le loisir depuis qu’il
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on du travail. Notre siècle ne connaît plus ni le
travail
ni le loisir depuis qu’il a coupé leurs liens vivants. Nous le voyons
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sance. La division de nos journées en 8 heures de
travail
et 8 heures de loisir est une dérision brutale des rythmes créateurs.
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dire que nous en remettons. Fausse dignité du
travail
Les nécessités anonymes naissent et grandissent à la mesure exacte
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’histoire. Lorsque l’homme renonce à créer, son «
travail
» n’est plus que souffrance. Il ne s’agit plus d’accoucher, mais seul
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dignité de l’homme consisterait, dit-on, dans le
travail
qu’il fournit pour « gagner sa vie », pour assurer sa subsistance mat
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à moins d’une révolution). Mais il y a plus. Tout
travail
qu’on limite à la nécessité d’assurer le minimum de vie se trouve co
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ar la seule défense efficace, c’est l’attaque. Un
travail
qui néglige la création, un travail sans loisir, sans liberté, laisse
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l’attaque. Un travail qui néglige la création, un
travail
sans loisir, sans liberté, laisse s’étendre l’empire de la nécessité.
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de tous par la propagande électorale. Prendre le
travail
comme point de départ d’un système économique ou d’une culture, c’est
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tion mécanique, si l’on convient que la mesure du
travail
ne peut être prise ailleurs que dans la capacité humaine d’utiliser l
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dans la capacité humaine d’utiliser les effets du
travail
. Mais nous savons le vrai nom du « temps vuide » et c’est chômage. To
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al moderne est symbolisé par cette disjonction du
travail
et du loisir, dont il faut maintenant déceler la lâcheté originelle.
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vidé, irréel renversement d’un temps rempli, d’un
travail
sans jeu, c’est-à-dire du travail forcé. (La logique du langage ici n
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ps rempli, d’un travail sans jeu, c’est-à-dire du
travail
forcé. (La logique du langage ici nous guide sûrement.) Qu’une classe
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puissance, du même coup elle décrète « forcé » le
travail
des classes chargées d’assurer ce loisir. C’est créer un monde impens
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. Car si le loisir est simplement le contraire du
travail
, et son but ; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité commune
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alité commune ; s’il n’y a plus de loisir dans le
travail
ni de travail dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui per
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; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de
travail
dans le loisir ; s’il n’y a plus rien dans l’un qui permette de saisi
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vec des mains créatrices. Nous dirons : le but du
travail
, ce n’est pas le loisir, mais la création. Et le but du loisir, ce n’
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. Nous n’avons pas le goût du vide. Par cet acte,
travail
et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité de l’être,
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tériles. Est-ce un long loisir créateur ? Un long
travail
d’enfantement ? Cela ne va pas sans douleur, non plus que sans volupt
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ien de plus néfaste que la fameuse législation du
travail
(c’est-à-dire à partir du travail), sinon toutefois l’organisation de
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législation du travail (c’est-à-dire à partir du
travail
), sinon toutefois l’organisation des loisirs, qui lui sera tôt ou tar
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et dès l’origine. 10. On aura beau l’appeler «
travail
de choc ». Ultime tentative pour faire aimer aux hommes une caricatur
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ive pour faire aimer aux hommes une caricature du
travail
créateur, l’émulation socialiste n’est rien d’autre qu’un nouvel opiu
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ages de Soulillou qui décrivent les conditions de
travail
dans l’industrie de la nitrocellulose sont précises, acharnées, saisi
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n a parlé : on s’occupait du prix Goncourt et des
travaux
d’amateurs de quelques dames lettrées. Pourtant, ce roman d’Edschmid
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nt offrir aux foules le spectacle vivant de leurs
travaux
. En liaison étroite avec l’enseignement qui, à tous ses degrés, forme
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nsant la sagesse des vieux artisans passionnés du
travail
bien fait et les conquêtes des humanistes, ouvre les temps modernes e
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t, de les aider dans l’exercice quotidien de leur
travail
. Ils s’estiment à bon droit les seuls juges de l’aspect technique du
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ieu d’ouvriers, de jeunes miliciens du Service de
travail
, de jeunes filles, de femmes mal vêtues : ils ne disaient presque rie
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ou inutilement abstrait, ferait un bien meilleur
travail
— il faudrait qu’il donnât de fortes peines ! — qu’une cour d’assises
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ol est le mobile. Je dis qu’il ferait un meilleur
travail
éducatif. Car il porterait l’attention des hommes sur le concret de l
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st parfait, aucun tableau n’est parfait ; et tout
travail
d’abord est dur, tout travail difficile, tout travail, toute espèce d
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t parfait ; et tout travail d’abord est dur, tout
travail
difficile, tout travail, toute espèce de travail se fait d’abord cont
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ail d’abord est dur, tout travail difficile, tout
travail
, toute espèce de travail se fait d’abord contre nous-mêmes et contre
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travail difficile, tout travail, toute espèce de
travail
se fait d’abord contre nous-mêmes et contre Quelqu’un, tout travail e
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abord contre nous-mêmes et contre Quelqu’un, tout
travail
est malédiction), jusqu’à ce que tout à coup, par une espèce de renve
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sie nouvelle, c’est une santé énorme, une joie au
travail
dont rien ici ne peut donner l’idée ; mais c’est aussi et d’une maniè
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ure, et supportent avec enthousiasme un régime de
travail
parfois beaucoup plus dur que celui qui existe encore dans les pays c
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alement ; c’est qu’ils acceptent les buts de leur
travail
, et que nous nous méfions généralement des buts obscurs, peut-être cr
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de l’Europe. Elles n’ont plus de liberté, mais du
travail
. Elles s’en plaignent d’ailleurs de moins en moins. En Russie, en All
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uement nécessaires pour assurer à chaque homme du
travail
et pour supprimer finalement les raisons matérielles de se plaindre.
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le pour le public qu’on allait affronter. Tout ce
travail
de mise au point, d’adaptation à l’homme réel m’a conduit à une concl
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son enthousiasme. C’est ce que l’on nomme du beau
travail
d’universitaire : l’absence de tout intérêt existentiel garantit « l’
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e notre époque ». Or il se trouve que les récents
travaux
de Minkowski (en particulier les études sur la métaphore71 que le psy
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juste contrepartie des risques qu’on y court, du
travail
qu’on y donne. Si le propriétaire laisse ses terres en friche, et s’e
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a chevalerie médiévale. 104. « L’idée antique du
travail
indigne de l’homme libre se retrouve dans la chevalerie », écrit Henr
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étudiants allemands me contait qu’après 5 ans de
travail
sur les troubadours, à Francfort, il avait tenu à faire deux semestre
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tre à une agence d’État, qui généralement fait le
travail
à la satisfaction du plus grand nombre, puis se dissout. C’est ainsi
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l’administration de ces agences. Peu importe : le
travail
était fait. En France, les partis s’arrangent en général pour rendre
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tion en masse et sans y regarder de trop près, du
travail
par équipes, pour battre un record, du gaspillage, des chants et des
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ue à votre secours, quitte à la mépriser sitôt le
travail
fait. Sachez que les Américains ont beaucoup mieux à nous donner que