1 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
1 inimes. Je lis un article récent de Ramuz (sur le Travail ), qui débute ainsi « Pourquoi est-ce qu’on travaille ? parce qu’on y
2 rofondément dans une permanente actualité. 3. «  Travail  », dans Aujourd’hui, 29 octobre 1931. 4. Le populisme est d’après le
2 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
3 n entraîne des « conditions ». C’est la vision du travail humain, inexorable et dégoûtant, mais comment échapper ? L’hallucinat
4 ère ». Gagner 40 000 francs. Mourir obsédé par ce travail . Ainsi cette vie est bien d’un seul tenant ; une seule et unique expé
5 évasion. La rage avec laquelle il se rabat sur le travail « à mains », rage de revanche, par son excès même est encore une évas
3 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
6 n de Roland, fair-play, Baden-Powell, religion du travail . On a l’air d’ironiser, mais lisez donc : vous serez pris, vous donne
4 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Lawrence et Brett par Dorothy Brett ; Matinées mexicaines suivi de Pansies (poèmes), par D. H. Lawrence (octobre 1935)
7 harité patiente et ingénieuse. D’où son amour des travaux manuels. Comme tout cela est rafraîchissant, satisfaisant, fidèle et
5 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Mystiques allemands du xiiie au xixe siècle, par Jean Chuzeville (octobre 1935)
8 e M. Chuzeville me paraît parfois hasardeuse. Les travaux de Jean Baruzi lui sont inconnus ; de même que les études de A. Koyré
6 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Dictature de la liberté, par Robert Aron (mars 1936)
9 ier, des conclusions pratiques dans le domaine du travail . Et sa première expérience de service civil, organisée l’été dernier,
7 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
10 es, hebdomadaires et journaux. Grande facilité de travail dans le silence à peu près absolu. Mais aussi j’ai l’impression nette
11 ce qui est petit. Laissons donc de côté ce petit travail qui a dû valoir les palmes à son auteur. Le second bouquin, c’est l’œ
12 mais je ne viens pas pour mes vacances ! J’ai du travail à faire chez moi, des tas de choses à écrire… Elle n’ose pas m’en dem
13 nt l’entreprise de lui expliquer la nature de mon travail . « Écrire », qu’est-ce que cela signifie ? Écrire pour les journaux,
14 mps, et j’aime cela comme tout le monde ; de leur travail aux champs ou à la côte, et je les écoute avec toute l’attention d’un
15 — et que j’en fais parfois la matière même de mon travail . J’ai quelque peine à exprimer ceci, — qui n’est précisément qu’un se
16 e porte en porte. On ne peut pas dire que tout ce travail épuisant dans l’inertie soit resté absolument vain : il y a eu quelqu
17 » une soirée, depuis six mois que je n’ai plus de travail fixe. Quand je m’arrêtais d’écrire, par fatigue, je ne me sentais pas
18 t. Le loisir n’est pas simplement la cessation du travail pour un repos nécessaire. Il se définit psychologiquement non par rap
19 l se définit psychologiquement non par rapport au travail , mais par rapport à la sécurité matérielle qu’assurent soit le travai
20 port à la sécurité matérielle qu’assurent soit le travail , soit la fortune, soit dans mon cas particulier, l’amitié. Un chômeur
21 ndeur est dans l’attente qu’ils trahissent. Si le travail moderne est dégradant, c’est qu’on a limité ses gestes à l’immédiat,
22 ortir une coque vide, et reprend, l’œil fixe, son travail invisible de mère. C’est beau. C’est fascinant. C’est grave et mystér
8 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
23 encore utilisable. Il me semble d’ailleurs que ce travail apporte plus d’incitations aux créateurs qu’il ne comble les amateurs