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es, hebdomadaires et journaux. Grande facilité de
travail
dans ce silence à peu près absolu. Mais aussi j’ai l’impression nette
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ce qui est petit. Laissons donc de côté ce petit
travail
qui a dû valoir les palmes à son auteur. Le second bouquin, c’est l’œ
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mais je ne viens pas pour mes vacances ! J’ai du
travail
chez moi, des tas de choses à écrire… Elle n’ose pas m’en demander da
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nt l’entreprise de lui expliquer la nature de mon
travail
. « Écrire », qu’est-ce que cela signifie ? Écrire pour les journaux,
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tre les gens d’ici et moi dès qu’il s’agit de mon
travail
et de ses conditions pratiques. Petits ennuis sans gravité, bien sûr.
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mps, et j’aime cela comme tout le monde ; de leur
travail
aux champs ou à la côte, et je les écoute avec toute l’attention d’un
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— et que j’en fais parfois la matière même de mon
travail
… J’ai quelque peine à exprimer ceci, — qui n’est précisément qu’un se
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ou aussi leur fatigue après une longue journée de
travail
. Mais beaucoup ne font plus rien en hiver ? Ils sont venus pour tuer
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vec les gros. D’autre part, c’est une question de
travail
, de salaires, de prix de la vie, et là les intellectuels ne servent à
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e porte en porte. On ne peut pas dire que tout ce
travail
épuisant dans l’inertie soit resté absolument vain : il y a eu quelqu
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» une soirée, depuis six mois que je n’ai plus de
travail
fixe. Quand je m’arrêtais d’écrire, par fatigue, je ne me sentais pas
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t. Le loisir n’est pas simplement la cessation du
travail
pour un repos nécessaire. Il se définit psychologiquement non par rap
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l se définit psychologiquement non par rapport au
travail
, mais par rapport à la sécurité matérielle qu’assurent soit le travai
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port à la sécurité matérielle qu’assurent soit le
travail
, soit la fortune, soit, dans mon cas particulier, l’amitié. Un chômeu
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eulement un accident, une privation provisoire de
travail
rémunérateur. Il ne relève plus seulement de la statistique économiqu
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ma guise dans une simplicité très favorable à mon
travail
, surpassant finalement mes ennuis matériels. De là à croire que je ne
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n’est pas un homme démoralisé par la privation de
travail
. Au contraire, il peut travailler davantage. Il ne se distingue donc
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l chômeur est celui qui ne peut plus vivre de son
travail
, soit qu’il ait perdu l’emploi régulier qui assurait son budget, soit
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surait son budget, soit que la nature même de ses
travaux
l’empêche d’en tirer de quoi vivre. (Combien y a-t-il en France d’écr
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, ou chefs, — kolkhozes, corporations ou camps de
travail
. Mais ici, que feraient-ils de tout cela ? Ils ont la liberté, et cel
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sent : on est plus jeunes que toi, on va aller au
travail
, et toi tu iras à la pêche. Ils partent pour le marais, vont tirer le
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et gais, et qui ont toutes les raisons d’aimer le
travail
et de le faire bien : c’est moderne, c’est sportif, cela vous pose da
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, sans direction. Nous ne savons pas que lire. Le
travail
est dur, ici. Il faut lutter contre les parents, contre la concurrenc
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moi aussi, je ne parviens plus à avancer dans mon
travail
. Obsession du sifflement furieusement modulé dans les cheminées et à
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llait encore le revoir ! (C’est sur le prix de ce
travail
, payé d’avance, que nous avons vécu depuis janvier, je crois que j’av
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ndeur est dans l’attente qu’ils trahissent. Si le
travail
moderne est dégradant, c’est qu’on a limité ses gestes à l’immédiat,
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paradoxe assez étrange, utile en soi7, le « beau
travail
» du vivre goethéen n’ayant de fin que dans l’individu le plus parfai
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ortir une coque vide, et reprend, l’œil fixe, son
travail
invisible de mère. C’est beau. C’est fascinant. C’est grave et mystér
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t pourquoi elle ne changera guère… Mais il y a le
travail
au jardin : enfin, une chose qui rassure du seul fait qu’elle donne d
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solation d’hiver. Et partout les cultivateurs, au
travail
sur leurs petits champs, nous crient quand nous passons : — Alors, on