1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
1 e-huit kilomètres de l’île dans sa longueur. Nous traversons de longs villages blancs et bleus aux maisons basses, des champs pauv
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
2 u-delà, un ciel lavé, tissé d’oiseaux, et parfois traversé par un nuage rapide. En me retournant à droite, je vois par une autre
3 la réprobation sournoise d’une épicière. Ennui de traverser le village, quand on se sent observé derrière les fenêtres. Ô liberté
4 me semble que je vais découvrir un pays cent fois traversé que je n’avais jamais su voir : la province et la vie quotidienne, un
5 ait une sorte d’insulte à la vie locale : elle la traversait abstraitement, sans la voir, sans tenir compte de ses circonstances.
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
6 nt peur. C’est toujours la question de la place à traverser . — ? — Oui, vous savez que nos temples du Midi sont construits en gén
4 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
7 ui se dérobent… Un ouvrier au pantalon trop court traverse sans assurance l’avenue où cinglent violemment de belles autos. Un lo
8 e. Je longe l’avenue bordée de marronniers qui la traverse . À droite et à gauche, des ruelles s’en vont dans le désordre des bar
9 nous de les décourager ! 21 juillet 1935 Je traversais hier soir le quartier de Passy, en proie aux tourments bienheureux d’