1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
1 Partout ailleurs, il y a deux ou trois chaînes à traverser . L’Anglais Coxe, voyageur de talent, le décrit en ces termes au xviii
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
2 vaient intérêt à tourner la Suisse plutôt qu’à la traverser . Les industriels de Saint-Gall envoyaient leurs produits à Genève par
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
3 ur au pays natal de son héros Henri le Vert : Je traversai le Rhin et mis le pied sur le sol de mon pays au moment même où celui
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les paradoxes de la vie économique
4 s ou sections de la population. Les voyageurs qui traversent le pays la croient inexistante. Les grandes fortunes ne sont guère pl
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Interaction de l’économique et du politique
5 esure de se charger de la section d’autoroute qui traverse leur territoire : les dimensions de l’entreprise excèdent les moyens
6 urent les maîtres d’œuvre pour le tronçon qui les traverse . Enfin le Fonds pour la construction routière, c’est-à-dire l’État fé
6 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
7 monde en un clin d’œil, comme il arrive quand on traverse le tunnel de Chexbres en vingt secondes : il se ferme sur un paysage
8 mieux vaut regagner les troisièmes. Mais il faut traverser un couloir de premières. Et je m’arrête, fasciné. Un vieux monsieur e
9 C’était vrai, les enfants voient juste. Ces gens traversent le pays comme s’il n’existait pas, ils vont plus loin. Ces passagers
10 se, en Suisse, je les nomme les Imperméables. Ils traversent et passent, et rien ne les touche. Ce sont aussi, et pour la même rai
11 es près les mêmes voies. Or ces voies, notons-le, traversent avec une glorieuse indifférence une bonne douzaine de nos frontières
12 portement, sauve de l’académisme ses compositions traversées de grands gestes obliques. Il fut le premier surréaliste suisse. Léo
13 un très vieux village préromain du Val Bregaglia, traversé par la route qui monte du lac de Côme vers Maloja et Sils-Maria. (Tou
14 tte sans s’être compris. Deux rêvasseries se sont traversées sans se voir. » J’ai toujours détesté la qualification d’écrivain « d
15 nent de grands fleuves qu’une fois nos frontières traversées . Vers la fin du xixe siècle, un ancien professeur de mathématiques d
7 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
16 emier train de charbon libre de droits de douane, traversait la frontière franco-allemande. Bien d’autres faits, non moins patents
17 ie internationale et vie locale se croisent et se traversent sans fusion ni mélange, les longueurs d’onde étant nettement distinct