1 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
1 stabilité rythmique. (Trop souvent ce que je vois traverse ce que j’entends.) La plaine hongroise n’est pas monotone, parce qu’e
2 ne et toutes lustrées de rêches végétations. J’ai traversé l’angoisse lunaire des villages vides aux portes aveugles (j’avais pe
3 pellent leur désert, — cette zone vide qu’il faut traverser avant de parvenir à la Réalité. Entre « déjà plus » et « pas encore »
2 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
4 matin d’été. Maintenant une odeur fine de benzine traverse les odeurs de la forêt, et le moteur halète au ralenti, dans la fraîc
3 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
5 nt m’occupe, comme les remous dans l’eau. Un char traverse lentement. Une belle auto derrière s’impatiente, tandis que les collé
6 ille, ses bruits de chars, ses cris d’enfants. Je traverse l’odeur des groseilliers, écarte des ronces, et voici sous une voûte
7 sition de l’élément minable des populations qu’il traverse . À chaque station nous débarquons un peu moins de paysans et de panie
4 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
8 valeur de la vie. Je songe au chef de guerre qui traverse aujourd’hui ces rues les plus émouvantes du monde : il ne les connaît
5 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
9 toits, le clocher de Couvet, la petite gare qu’on traverse en trois secondes — disparus sans laisser de traces, sans rejoindre e