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c’est au xiie siècle qu’a commencé la poésie des
troubadours
qui consistait dans l’adoration de la femme. Elle était considérée pa
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evait l’obéissance, l’allégeance, la fidélité. Le
troubadour
— c’est une chose complètement nouvelle — s’agenouillait devant la fe
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ue. Aliénor d’Aquitaine — petite fille du premier
troubadour
, qui épousa d’abord un roi de France, puis un roi d’Angleterre — est
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on radicale, qui était unanimement admise par les
troubadours
. Finalement, j’ai découvert que le mythe de Tristan et Iseut est l’en
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e Languedoc du xiie siècle qu’avec la poésie des
troubadours
, Héloïse et Abélard, puis Tristan et Iseut, prototype éternel de l’am
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sentir l’amour, l’« amour de loin » que chante le
troubadour
Jaufré Rudel, l’éloge de la chasteté, les règles de la chevalerie, où
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’École de Paris ; — de musique ; le Languedoc des
troubadours
, les Flandres, le groupe des Six, l’École de Vienne ; — de littératur
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er ; se constitue d’une manière autonome avec les
troubadours
du Languedoc, dès le xiie siècle, à Saint-Martial de Limoges, à Notr
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. Cela ne dicte pas une carrière. Je descends des
troubadours
— c’est sans doute pourquoi les châteaux en ruines me touchent tant,
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est pas amour, qui tourne à réalité », s’écrie un
troubadour
tardif, contemporain de nos légendes tristaniennes. Mais qu’est-ce al
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intaine et son « amour de loin » comme parlait le
troubadour
Jaufré Rudel ? L’apparent narcissisme de Tristan trouverait ici son i