1 omme et la femme. Les poètes de cette époque, les troubadours , ont inventé, eux, une femme inaccessible, une déesse pour laquelle o

2 neurs puissants et redoutés, mais par de modestes troubadours dont quelques-uns moururent avec leurs amis cathares sur les bûchers

3 ur œuvre ils donnaient un sens aux mots comme les troubadours quelques siècles plus tôt. Mais la société pour laquelle ils travaill

4 ents, ou naïfs, tous ceux qui, de la cortezia des troubadours au romantisme allemand, puis à la poésie populaire des romans et des

5 a passion, n’a pris ce sens qu’avec la poésie des troubadours . Cette poésie apparaît subitement dans le sud de la France actuelle (

6 nes puis des centaines de poètes qui se nomment «  troubadours  » (c’est-à-dire trouveurs, inventeurs, compositeurs). Cette poésie do

7 énérique en conscience individuelle. À partir des troubadours et des trouvères du xiie siècle, l’amour est cela qui se « déclare »

8 outenir que l’histoire de l’Éros en Occident, des troubadours à notre siècle, se confond avec celle des expressions du désir, du se

9 et Iseut. Plusieurs allusions dans des poésies de troubadours datant du milieu du xiie siècle montrent que la légende était connue

10 siècle montrent que la légende était connue des troubadours dans le temps même où la première version (en langue romane — d’où le

11 sychologiques et religieux de la cortezia que les troubadours exprimaient dans le cri, le soupir, la mélopée ou la fulguration lyri

12 ances qu’elle rencontre. Déjà, dans la poésie des troubadours , nous voyons que l’amour courtois se distingue du simple désir par le

13 ttérature européenne s’est convertie au style des troubadours . De ce temps jusqu’au xxe siècle, nous assistons aux péripéties d’un

14 le rôle créateur de la conduite passionnelle des troubadours et des trouvères. Rousseau fait boire du lait à toute la cour de Fran

15 ière connaissance de Dante, de Shakespeare et des troubadours . Ainsi la Suisse romande se définit comme « Suisse » en tant qu’elle