1
t au suzerain. Le chevalier breton, tout comme le
troubadour
méridional, se reconnaît le vassal d’une Dame élue. Mais en fait, il
2
rtezia, l’amour courtois. 6.L’amour courtois :
troubadours
et cathares Que toute la poésie européenne soit issue de la poésie
3
la poésie européenne soit issue de la poésie des
troubadours
au xiie siècle, c’est ce dont personne ne saurait plus douter. « Oui
4
e, c’est-à-dire que le poète, ne pouvant être que
troubadour
, était tenu de parler — et de l’apprendre s’il ne le savait pas — le
5
l’apprendre s’il ne le savait pas — le langage du
troubadour
, qui n’a jamais été que le provençal30. » Qu’est-ce que la poésie des
6
que le provençal30. » Qu’est-ce que la poésie des
troubadours
? L’exaltation de l’amour malheureux. « Il n’y a dans toute la lyriqu
7
r mou castitaz (d’amour vient chasteté) chante le
troubadour
toulousain Guilhem Montanhagol. L’amour suppose aussi un rituel : le
8
rd. » Or, s’il est à ce point « évident » que les
troubadours
ne tiraient rien de la réalité sociale, il paraît non moins évident q
9
: tout compte fait, cela ne se tient pas, car les
troubadours
, paraît-il, avaient trop peu de culture pour connaître cette poésie.
10
. Je me refuse à supposer un seul instant que les
troubadours
furent des faibles d’esprit, tout juste bons à répéter sans se lasser
11
7.Hérésie et Poésie Doit-on considérer les
troubadours
comme des « croyants » de l’Église cathare, et comme des chantres de
12
ir tout contact avec l’autre sexe47 et ces clairs
troubadours
, joyeux et fous, chantant l’amour, le printemps, l’aube, les vergers
13
lusion unanime : rien de commun entre cathares et
troubadours
! Mais l’irrépressible intuition des « aventureux » que j’ai cités ré
14
démontrez-nous, dans ce cas, comment cathares et
troubadours
auraient pu se côtoyer chaque jour sans se connaître, et vivre dans d
15
is rien entreprendre. » Est-il imaginable que les
troubadours
aient vécu et chanté dans ce monde-là, sans se soucier de ce que pens
16
vivaient ? On a rétorqué à cela que les premiers
troubadours
sont apparus dans le Poitou et le Limousin, tandis que l’hérésie avai
17
cisément, la langue utilisée dès le début par les
troubadours
limousins (comme elle le sera bientôt par ceux de bien d’autres régio
18
ssi que les cours les plus souvent citées par les
troubadours
comme particulièrement accueillantes, étaient celles des seigneurs de
19
lus il se peut très bien que le seul fait que les
troubadours
les fréquentassent révèle tout au contraire les tendances hérétiques
20
ssent à l’infini. Est-ce pure coïncidence, si les
troubadours
comme les cathares glorifient — sans toujours l’exercer — la vertu de
21
s. Voyons plutôt les arguments adverses. Tous les
troubadours
, dira-t-on, ne furent pas dans le camp de l’hérésie. Plusieurs finire
22
que ce fût possible en soi, que tels d’entre les
troubadours
ignoraient les analogies de leur lyrisme et du dogme cathare, on n’au
23
la beauté, plutôt courant ? Et si l’on dit : ces
troubadours
ne parlent point de leurs croyances dans les poésies qui nous restent
24
qui nous donne à penser, si l’on songe à tous les
troubadours
qui devaient subir un apparent « mariage » avec l’Église de Rome dont
25
viendra l’aube. Mais à la fin de la chanson, le
troubadour
a-t-il trahi ses vœux ? Ou bien a-t-il trouvé au sein de la nuit la L
26
jours placée « en trop haut lieu » pour lui53, le
troubadour
souffrant de l’amour vrai ? Un seul baiser, un seul regard, un seul s
27
ces principales) du lyrisme courtois ; 2° Que les
troubadours
n’ont jamais dit qu’ils suivaient cette religion, ou que c’était d’el
28
naître une rhétorique aussi précise que celle des
troubadours
. Je répondrai dans l’ordre à ces critiques. 1. Religion mal connue. S
29
le remarquer. Parlant de la lyrique abstraite des
troubadours
du xiiie siècle et de la confusion qu’elle favorise, de Dieu et de l
30
ans conséquences. Soit. Mais les théories que les
troubadours
développaient avec une si grave application, ne sont-elles pas aux an
31
thétiques certains vers de Pétrarque55 » ? 2. Les
troubadours
gardent le secret. À la thèse du catharisme secret des troubadours, p
32
nt le secret. À la thèse du catharisme secret des
troubadours
, plusieurs auteurs récents ont objecté que jamais un poète courtois n
33
rité » (p. 199). C’est dire que le « secret » des
troubadours
était en somme une évidence symbolique aux yeux des initiés et des sy
34
que jamais un cathare converti n’ait dénoncé les
troubadours
comme propagateurs de l’hérésie ? La réponse me paraît aisée. Il est
35
La réponse me paraît aisée. Il est clair que les
troubadours
n’étaient nullement considérés comme des prédicateurs ni comme des mi
36
de débrouiller ». (Op. cit., II, p. 16). Mais le
troubadour
Alegret l’a fort bien dit : « Mon vers (poème) paraîtra insensé au so
37
e lui poser une énigme » ? On peut penser que les
troubadours
étaient mus par des passions moins puériles… « J’entrelace des mots r
38
mais elle demeure presque insoluble : comment les
troubadours
entendaient-ils leurs propres symboles ? Et d’une manière plus généra
39
… Qu’on se rappelle ce seigneur jaloux qui tue le
troubadour
favori de sa femme, et fait servir le cœur de la victime sur un plat.
40
t pourquoi vouloir à tout prix que les poèmes des
troubadours
comportent des notations « réalistes » et des descriptions précises d
41
l érudit qu’il semblerait que toute la poésie des
troubadours
fût l’œuvre d’un seul auteur louant une Dame unique !) Où est alors c
42
tit fait encore : deux des plus ardents parmi les
troubadours
à louer les beautés de leur Dame, Arnaut Daniel et l’italien Guinizel
43
s de débauche que beaucoup ont portées contre les
troubadours
— l’on sait au vrai peu de choses de leur vie — nous rappellerons l’e
44
encore chez leurs disciples peu disciplinés, les
troubadours
. Des accusations horrifiantes figurent à cet égard dans les registres
45
naître une rhétorique aussi précise que celle des
troubadours
? C’est l’argument que les romanistes ont coutume d’opposer à l’inter
46
tions al-Hallaj, Al-Ghazali et Sohrawardi d’Alep,
troubadours
de l’Amour suprême, chantres courtois de l’Idée voilée, objet aimé ma
47
d’une pareille polémique s’appliquent au cas des
troubadours
, et plus tard, nous le verrons, mutatis mutandis, au cas des grands m
48
Or selon certains interprètes de la mystique des
troubadours
, la Dame des pensées ne serait autre que la part spirituelle et angél
49
l de la femme aimée, et signifie ici Dieu. Or les
troubadours
nommaient aussi la Dame de leurs pensées d’un nom conventionnel ou se
50
el), c’est un des thèmes constants du lyrisme des
troubadours
, puis de Dante et enfin de Pétrarque. Tous ces poètes attachent au «
51
ngiers (médisants, indiscrets, espions) et que le
troubadour
couvre d’invectives. Nos savants commentateurs ne savent trop que fai
52
ue qu’on n’a pas prouvé l’influence arabe sur les
troubadours
, « et qu’on ne la prouvera pas. » Ce ton péremptoire fait sourire. De
53
zadjal est celle-là même que reproduit le premier
troubadour
, Guillaume de Poitiers, dans cinq sur onze des poèmes de lui qui nous
54
tes remarquablement identiques) entre cathares et
troubadours
. Je me risquais à dire : il y a là quelque chose, et l’absence de rap
55
, de l’abbaye de Fontevrault si proche du premier
troubadour
— c’est le comte Guillaume de Poitiers — jusqu’au Paraclet d’Héloïse.
56
d’amors, ses « rites » précis, la rhétorique des
troubadours
, sa morale de l’hommage et du service, sa « théologie » et ses disput
57
t ses disputes théologiques, ses « initiés », les
troubadours
, et ses « croyants », le grand public cultivé ou non, qui écoute les
58
», le grand public cultivé ou non, qui écoute les
troubadours
et fait leur gloire mondaine dans toute l’Europe. Or nous voyons cett
59
t d’Orange cités plus haut74. Chose curieuse, les
troubadours
chez lesquels nous constatons cette contradiction, ne s’en plaignent
60
riage était condamné par leur Église. Beaucoup de
troubadours
— cela n’est pas douteux — étaient cathares ou, du moins, très au cou
61
erfection à la perfection », c’est-à-dire par les
troubadours
et par les croyants inquiets à la morale des Parfaits. Mais enfin, di
62
, citons maintenant quelques chansons de « légers
troubadours
méridionaux », grands seigneurs amateurs ou jongleurs besogneux, que
63
à celui qui observe ses lois, dit le premier des
troubadours
connus, Guillaume, sixième comte de Poitiers et neuvième duc d’Aquita
64
nte dame du monde. (Arnaut Daniel.) (De même, le
troubadour
arabe Ibn Dawoud disait : « La soumission à l’aimée est la marque nat
65
es de la première et de la seconde génération des
troubadours
(1120 à 1180 environ). Au xiiie siècle, ceux de la dernière générati
66
du monde. Celui que l’on nomme parfois le dernier
troubadour
, Guiraut Riquier, donnera de ces vers le commentaire suivant : « Les
67
e tu seras mon guide. Enfin, contre certains des
troubadours
qui sans doute abusaient trop souvent des ambiguïtés ménagées par le
68
à écrire en mettant les points sur les i : « Ces
troubadours
, en mêlant la vérité au mensonge, corrompent les amants, les femmes e
69
anter ce que l’on pourrait encore tenir, chez les
troubadours
du Midi, pour une pure fantasmagorie sentimentale. 6. Excuse aux his
70
exuels pour la plupart, comme le furent plusieurs
troubadours
. Il s’exprime dans des termes qui seront repris par presque tous les
71
, roi d’Angleterre86. Elle emmenait avec elle ses
troubadours
. C’est par elle et par eux entre autres que les trouvères anglo-norma
72
sés sans grands scrupules à d’autres fins que les
troubadours
? Dans l’attente de recherches plus approfondies sur tous ces points,
73
» et tantôt plus « barbares » que les poèmes des
troubadours
, dont ils sont cependant inspirés de la manière la plus incontestable
74
d bien même les trouvères seraient inférieurs aux
troubadours
dans la connaissance mystique, ils n’ont pas introduit dans leurs rom
75
considérée comme une ascèse, le « mal aimé » des
troubadours
. Voici Tristan livré au plus cruel conflit, lorsqu’au soir de ses noc
76
de l’amour courtois, lorsqu’on passe du Midi des
troubadours
au Nord plus barbare des trouvères, nous sommes en mesure de voir dor
77
ccurrence. 31. A. Jeanroy, La Poésie lyrique des
troubadours
, 1934. 32. A. Jeanroy, Introduction à une Anthologie des troubadours
78
32. A. Jeanroy, Introduction à une Anthologie des
troubadours
, 1927. 33. Jeanroy, La Poésie lyrique des troubadours, I, p. 69. 3
79
dours, 1927. 33. Jeanroy, La Poésie lyrique des
troubadours
, I, p. 69. 34. E. Wechsler, Das Kulturproblem des Minnesangs, Halle
80
ntre le Graal, trad. franç. 1934. 46. Le premier
troubadour
, Guillaume de Poitiers, meurt en 1127. Les premières mentions d’une É
81
déjà, aux lieux mêmes où paraissent les premiers
troubadours
! 47. Au point que les Parfaits refusaient de s’asseoir sur un banc
82
de femmes de la noblesse étaient cathares, et les
troubadours
leur dédiaient leurs chansons ! 48. Déodat Roché, l’un des érudits c
83
ise, est un indice probable de catharisme chez un
troubadour
. Les cathares s’appliquaient à parler le langage orthodoxe, moyennant
84
trop élevé ». Les érudits commentent : le pauvre
troubadour
, de basse extraction sociale en général, s’est épris de la femme d’un
85
r Peire Cardenal (ou Cardinal), l’un des derniers
troubadours
(Peire Cardinal était-il hérétique ? Revue d’Histoire des Religions,
86
qu’à proposer que l’on prenne certains poèmes des
troubadours
comme sources d’études sur l’hérésie. Elle cite, à l’appui, des vers
87
e » par les catholiques. 55. Poésie lyrique des
troubadours
, II, p. 306. 56. Par exemple, le médiéval serait trop « naïf » pour
88
iècle, c’est-à-dire de la première génération des
troubadours
! Donc l’un des inventeurs de ces « formules ». Nous tenons ici un be
89
ndancieux. On veut à tout prix que le langage des
troubadours
soit le langage naturel de l’amour humain, transposé à l’amour divin.
90
pour répondre au reproche d’insincérité fait aux
troubadours
par nos érudits — reproche lui-même stéréotypé… 60. Mais catholique
91
minas) et en Espagne : senhor (non senhorà) ? Les
troubadours
andalous et arabes faisaient de même. Je crois qu’ici encore, au moin
92
ons dont il serait difficile de nier que certains
troubadours
n’aient été victimes. 62. Textes traduits et commentés dans Wolfgang
93
apitre 7 de ce Livre, à savoir que les poèmes des
troubadours
pouvaient être — selon Rahn, Aroux et Péladan — une sorte de langage
94
rs assimilent pour leur part à la Grâce, chez les
troubadours
… 85. Les cathares condamnaient la guerre et toute forme d’homicide,
95
taine eut pour fils Richard Cœur de Lion, ami des
troubadours
gascons et troubadour lui-même, excommunié par Rome ; et pour fille M
96
hard Cœur de Lion, ami des troubadours gascons et
troubadour
lui-même, excommunié par Rome ; et pour fille Marie de Champagne. 87
97
plus réellement, je crois, que dans la poésie des
troubadours
. 93. H. Hubert, les Celtes, II, p. 286. 94. Hubert, op. cit., Il,
98
rances mystiques. On se souvient de la plainte du
troubadour
: Dieu ! comment se peut-il faire Que plus m’est loin plus la désire
99
et rien ne l’attire vers le bas… » (Maximes.) Le
troubadour
Arnaut Daniel parlait aussi de cet « excès de désir » qui enlève « to
100
le à Dieu, à l’amour éternel. Mais supposez qu’un
troubadour
ait exprimé la même prière en feignant de l’adresser à sa Dame. L’ama
101
des Franciscains se répandit en Italie comme les
troubadours
s’étaient répandus dans le Midi de la France : par les routes, sur le
102
des Fioretti 121, attestent que la rhétorique des
troubadours
et des romans courtois sont les sources directes du lyrisme francisca
103
nous à énumérer les principaux thèmes communs aux
troubadours
et aux mystiques orthodoxes : « Mourir de ne pas mourir124. » La « b
104
amour divin et de l’amour courtois, mais chez les
troubadours
provençaux du xiie siècle. Les plus féconds éléments de leur doctrin
105
angage passionnel nous vient de la rhétorique des
troubadours
. Rhétorique ambiguë par excellence : une dogmatique manichéenne y com
106
passe les limites de l’amour naturel », disait le
troubadour
Guido Cavalcanti, au xiiie siècle. Or le fait de dépasser les limite
107
ue la passion « enthousiaste », la joy d’amor des
troubadours
, devait fatalement aboutir à la passion humaine malheureuse. Cet amou
108
ger Maître Eckhart parmi les hérétiques. 117. Un
troubadour
: « Amour ne me quitte ni bien ne peut m’avoir. » 118. Th. Labande-J
109
n courtoise du Languedoc, dispersant les derniers
troubadours
. Que va devenir la tradition d’Amour ? Il semble bien que dès le xive
110
solide amitié se noue entre Rambaut de Vaqueiras,
troubadour
languedocien, et le puissant marquis Alberto Malaspina. Il semble bie
111
ie. Une fois de plus, la carte de l’influence des
troubadours
se confond avec celle des hérésies. Un peu plus tard, le mouvement fr
112
ette poésie courtoise du Sud s’inspira-t-elle des
troubadours
? La question est encore obscure. On ne trouve à la cour de Palerme q
113
lle rénove consciemment le langage symbolique des
troubadours
. Les Siciliens étaient tombés dans un douteux allégorisme : ils parla
114
ient la Science sacrée. Sincérité bien propre aux
troubadours
, et toute contraire à celle qu’un moderne imagine ! Dante la définira
115
eurs chez les poètes italiens le vrai mystère des
troubadours
, de même que c’est au crépuscule que se révèlent les sept couleurs do
116
on animant pour la première fois les symboles des
troubadours
d’un souffle parfaitement païen, et non plus du tout hérétique ! On e
117
e poésie courtoise148. Dante a vengé d’avance les
troubadours
en mettant en Enfer des « chevaliers de Marie », moines italiens appe
118
. Elle couvre la même étendue que l’influence des
troubadours
: l’Europe entière. Les minnesänger (chanteurs de l’Amour) en Allemag
119
emander s’il connaissait la tradition secrète des
troubadours
. Mais on peut relever ce fait : que Vérone fut un des principaux cent
120
al. Racine, comme Pétrarque, était de la race des
troubadours
qui trahissent l’Amour pour l’amour : presque tous ont fini en religi
121
seulement serait la délivrance — selon la foi des
troubadours
… 14. La Nouvelle Héloïse Paysan de Genève, Rousseau échappe à
122
, c’est l’état d’âme créé chez les imitateurs des
troubadours
par une doctrine qu’ils « sécularisaient », n’en connaissant que la r
123
thousiasme est réel, c’est l’« endieusement » des
troubadours
, l’endiosada des mystiques espagnols, la joy d’amor dans son délire d
124
les lois de l’amour chaste transforme l’hymne des
troubadours
en un roman175 — ainsi les puissances du jour, évoquées par le premie
125
s par rapport à l’amour courtois. La religion des
troubadours
se prêtait aux complicités les plus sournoises avec l’instinct, qu’el
126
, à l’inverse de ce qui se passe chez de nombreux
troubadours
. Béatrice deviendra successivement la Philosophie, la Sagesse et la S
127
Remarques sur les premiers poètes français et les
troubadours
, et de trois volumes (anonymes) de Mémoires sur Pétrarque. 161. « On
128
mands, p. 285). 168. Tieck raconte l’histoire du
troubadour
Jauffré Rudel dans Sternbald, et caractérise longuement l’amour court
129
e personnage constant des poèmes courtois que les
troubadours
nommaient le lozengier. 175. Cf. chap. 11 livre II. Le roman est un
130
ng féodal comme le culte de la chasteté, chez les
troubadours
, s’oppose à l’exaltation érotique du xiie siècle. « Dans la conscien
131
il ennoblissait mais encore il anoblissait : les
troubadours
accédaient socialement au niveau de l’aristocratie qui les traitait c
132
tidienne. La romance veut « l’amour de loin » des
troubadours
; le mariage, l’amour du « prochain ». Si donc l’on s’est marié à cau
133
ément les origines romanes (donc le Languedoc des
troubadours
) du sentiment qu’il désigne. C’est une combinaison à doses variables