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s romans (qui prennent leur nom de la Romania des
troubadours
), l’érotisme n’accède au niveau de la conscience occidentale qu’au dé
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es, qui redécouvrent en même temps le lyrisme des
troubadours
, et plusieurs dimensions du fait religieux. Kierkegaard, Baudelaire e
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jamais par le sentiment. Et subitement voici les
troubadours
et l’invention du désir sublimé, saint Bernard de Clairvaux et la mys
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né, tel qu’il fut inventé au xiie siècle par les
troubadours
du Languedoc et romancé par les Bretons. C’était faire trop d’honneur
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la distance nécessaire à « l’amour de loin » des
troubadours
. Mais quel est ce désir ? Est-il désir de l’autre, ou seulement Désir
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re douleur ou joie. Le sentiment qu’expriment les
troubadours
est typiquement adolescent, et comme indépendant du sexe. S’il réussi
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our « tourne à réalité » (comme s’exprimaient les
troubadours
) il saura bien en susciter de plus secrets. Dans l’œuvre écrite, la v
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e je suis un obsédé, me dit-il en riant, mais vos
troubadours
, je ne puis m’empêcher de penser qu’ils devaient être homosexuels pou
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trique (union sexuelle sacrée) et la cortezia des
troubadours
correspondent à ce second sens. Les épreuves que le tantrisme fait su
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et tourné vers l’essence divine. La cortezia des
troubadours
décrit à mots couverts (mais bien assez précis, pour qui sait lire) c
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Charles Camproux, La Joie civilisatrice chez les
troubadours
(La Table ronde, janvier 1956) et La Joie d’amour et l’Occident (Les