1
tour de vous que vous en cherchez une, et vous en
trouverez
, pour rien, ou pas grand-chose. Encore faut-il savoir comment on y pe
2
d’abord la table que je me suis fabriquée : j’ai
trouvé
dans le chai deux tréteaux et deux planches bien rabotées ; j’ai dres
3
s, traductions, etc. (qu’il me reste d’ailleurs à
trouver
) — et combien coûte ce strict nécessaire ; 2 — (problème psychologiqu
4
vailler. Aujourd’hui c’est le jour du repos. J’ai
trouvé
au fond d’une armoire, derrière une pile d’assiettes, deux volumes su
5
de verve et de gaillarde érudition, comme il s’en
trouve
un peu partout pour sauver « l’esprit » d’un pays. J’ai passé tout l’
6
ur le monde, à l’éloquence des conventionnels… On
trouve
encore dans ce livre des anecdotes paysannes assez libres, rédigées d
7
au passage le sac postal, discuter passionnément,
trouver
une formule d’apaisement qui ménage toutes les susceptibilités, et fi
8
C’est peut-être à cause du bonheur de notre vie.
Trouver
son rythme naturel, et les moyens de s’y réduire, voilà le but de tou
9
frons tous ? Enfin, n’est-il point trop facile de
trouver
son rythme de vie dans les conditions somme toute artificielles où mo
10
nt. Mellouin a même crié : Très bien ! Les jeunes
trouvent
qu’« il cause bien ». Pour terminer la soirée, on passe un dessin ani
11
qu’ils achètent absolument au hasard ceux qu’ils
trouvent
en dépôt chez la mère Renaud : l’Ami du Peuple ou la France de Bordea
12
’assiettes où je crois avoir déjà dit que j’avais
trouvé
deux ouvrages traitant de mon île, j’ai déniché ce matin une édition
13
pothèse à ce point injurieuse. Pourtant nous n’en
trouvions
pas d’autre. Or, peu de jours auparavant, un petit hérisson était ven
14
vite, il avait l’air malade. Le lendemain nous le
trouvions
mort. Et je l’avais oublié là, sans sépulture, caché sous des feuilla
15
s depuis je ne sais combien d’années, je viens de
trouver
dans un ouvrage littéraire la solution d’une question précise. Grâce
16
e. Les livres devraient être utiles. On devrait y
trouver
des renseignements concrets, des recettes exactes, des explications v
17
nsibles ; mais ceux qui les écoutent ont l’air de
trouver
cela tout naturel. Je fus certainement le seul ici à m’étonner que l’
18
mon voisin au sortir de la conférence. Cet homme
trouvait
qu’il n’y avait rien à « discuter » dans les paroles de l’orateur, pa
19
titutrices. Ils ont déjà deux garçons, et ils ont
trouvé
le moyen de recueillir encore une vieille Bretonne sans ressources, q
20
encore, ce qui est pis, comme un hypocrite qui a
trouvé
le moyen de vivre sans travailler. Il m’a décrit son existence sans a
21
e se plaint que de son isolement intellectuel. Il
trouve
normal de vivre une vie humainement absurde. Non qu’il n’en distingue
22
la misère, quand il ne s’agit plus de rien que de
trouver
le pain du lendemain, et c’est le cas du très grand nombre. D’autre p
23
se pas de siffler autour de la maison. Nous avons
trouvé
des noix et bu un verre de vin, à la lueur d’une bougie. Heureux de n
24
ucune question, aucun doute et aucune angoisse ne
trouvaient
place où se glisser entre mon jugement et ma vie. (Fausse reconnaissa
25
rs très contestables. Le problème se ramènerait à
trouver
des signes extérieurs aisément vérifiables qui permettraient de répar
26
un bistrot différent, et il est rare qu’on puisse
trouver
l’horaire ailleurs. Parfois le bistrot vend aussi les billets ; et c’
27
e de livres à lire pour l’instituteur de M. Je ne
trouve
à lui recommander que des traductions. La littérature moderne en Fran
28
on entre les autres et lui, et le problème est de
trouver
, tout en marchant, un équilibre entre ces forces antagonistes, de tel
29
’est-ce à dire ? c’est qu’il tombe en soi. Il n’y
trouve
pas de quoi durer, ni rien de ferme où poser le pied. Il se donne tor
30
s sur Venise du Journal italien. Tout au début je
trouve
ces deux phrases splendides : « J’ai considéré tout cela d’un regard
31
istance, en détruisant à son profit tout ce qu’il
trouve
de plus faible que lui, comme le font tous les autres animaux. Si l’h
32
it à peu près cela (dans un autre ordre). Si l’on
trouve
le courage de se mettre en route, c’est bien souvent à cause d’une se
33
savent plus pourquoi… De temps en temps la poule
trouvait
un ver au fond du trou énorme qu’elle creusait, et les petits se préc
34
anapé de velours ponceau et des chaises de paille
trouvées
dans un coin de la remise, où les chaises brodées, les guéridons et l
35
t de « la vie saine » et du grand air, vous ne le
trouverez
que dans la « banlieue rouge » de Paris, d’ailleurs importé d’URSS, e
36
n dépit de toute raison. Mais alors il importe de
trouver
des moyens politiques qui empêchent cette santé, ce goût du risque, d
37
eu de peine avec les ouvriers. Il paraît qu’on en
trouve
de moins en moins. — Mais alors, et les chômeurs ? On m’a dit qu’il y
38
, ou maîtres, et prolétaires ou serviteurs, je la
trouve
fausse dans tous les cas concrets, dès que je sors des très grandes v
39
fait-on pour s’arrêter de penser ? Je n’ai jamais
trouvé
de réponse franche à ce problème, même dans les œuvres de D. H. Lawre
40
Calixte. On nous a dit que la mère est malade. Je
trouve
à la cuisine sa fille et une voisine. Elles se plaignent du froid. Le
41
des reproductions du plafond de la Sixtine, elle
trouve
cela « joli » ; et « — Tiens, cette femme ressemble… à qui ressemble-
42
tel parti, de l’idéal de tel individu, et que je
trouve
partout la confusion, la dispersion, l’indifférence, une veulerie van
43
mon travail c’était d’écrire des livres. Il a dû
trouver
l’excuse assez faible. Je n’ai pas la tête d’un écrivain, et d’ailleu
44
ité humaine, probablement… — (Voilà pourquoi l’on
trouvera
sans doute indiscret, de ma part, ce journal. Un tel jugement ne sera
45
ntrer, entre autres, la décadence de ce tabou. Je
trouve
moins indiscret de parler en public de ma pauvreté — qui ne me gêne p
46
t se passer en vérité. Alors seulement, ma pensée
trouve
son point d’attache, découvre sa mesure, sa force ou sa faiblesse, to
47
égulièrement à l’inverse du critique parisien. Il
trouve
concret ce que le critique aura jugé paradoxal et gratuit, il néglige
48
x sexagénaires. Eh bien ! riez si vous voulez, je
trouve
cela touchant et profondément rassurant. Il est encore un peuple au m
49
cris et des râles presque humains. Ce matin, j’ai
trouvé
des traces de sang sur le seuil de la remise. Un beau soleil luit sur
50
rimer mes « condoléances » à Mme Simard, que j’ai
trouvée
hier soir devant son seuil, entourée de commères qui entretiennent so
51
t-être les maisons vides. Il faut avouer qu’on en
trouve
d’assez belles. Au fond d’un val qui paraît sans issue, ce grand mas
52
stueuses et populeuses. Pour la première fois, je
trouve
une beauté à ces façades monotones, animées de lumières çà et là, de
53
t tant de réponses à me jeter à la tête qu’ils ne
trouveront
pas même le temps de réfléchir à ma question. 18 juillet 1935