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uer notre mission dans l’Europe d’aujourd’hui. On
trouvera
tout d’abord une conférence sur le protestantisme créateur de personn
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s contemporains à se tourner vers le passé pour y
trouver
le réconfort d’anciennes victoires, d’exemples édifiants. Déconcertés
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race, ni des traditions, ni du rang social : on y
trouve
des esclaves et des citoyens riches. Leur lien n’est pas terrestre :
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y reçoivent une assistance matérielle, mais ils y
trouvent
aussi des possibilités de servir leurs frères. Ils se voient donc lib
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n des pouvoirs politiques et spirituels, nous les
trouvons
chez un Charles-Quint, chez un Philippe II d’Espagne, et en France da
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ns qui respectent l’Église et la personne. Nous y
trouvons
des formes de gouvernement aussi disparates que possible : d’abord le
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réfléchir à ce que je vous dirais ce soir, je me
trouvais
quelque part en Suisse, dans une ferme montagnarde, au fond d’une cha
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comme en cas de guerre par exemple, tout le monde
trouve
parfaitement naturel que la pensée abdique sa liberté et se soumette
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as de l’échelle de nos occupations. Tout le monde
trouve
parfaitement naturel de cesser d’acheter des livres : c’est la premiè
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même qu’en temps de restrictions alimentaires on
trouve
tout naturel de se priver de dessert. Oui, la culture est devenue pou
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perdu. Or l’histoire nous apprend que l’homme ne
trouve
sa pleine réalité et sa mesure qu’au sein d’un groupe humain, ni trop
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venu. Et alors, d’un coup de balancier, nous nous
trouvons
portés à l’autre pôle, qui est le pôle collectiviste. Toute l’histoir
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au sein desquels la culture d’Occident a toujours
trouvé
ses mesures. Bien d’autres groupes, je le sais, sont à l’œuvre. Mouve
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s Suisses, trop assurés, comme le dit Cingria, de
trouver
chaque matin sur leur table un gros bol de café au lait. Qu’on m’ente
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réorganisé, au sein duquel il est urgent que nous
trouvions
une place nettement redéfinie. Bref, tout nous pousse à un réveil de
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si nous ne cherchions pas ensemble, et si nous ne
trouvions
pas ensemble, par dessous les grandes phrases habituelles, certaines
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es pages excessives dans ses antithèses, comme en
trouve
beaucoup dans l’œuvre de Hugo, et qui, malgré l’excès et la bizarreri
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indre que le voyageur ne soit encore trop fondé à
trouver
, avec Rousseau, que ce peuple n’est pas né pour ce pays, ou que ce pa
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es cantons voudra prendre la tête de la Ligue, il
trouvera
tous les autres unis contre sa volonté d’hégémonie. Ainsi jusqu’à la
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nt à une espèce boiteuse d’autarcie. Chacun s’est
trouvé
isolé en présence de tous les autres. D’où sa timidité déguisée en pr